Grève nationale des enseignants le 20 février

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Les syndicats d’enseignement ont appelé à une grève nationale. Date fixée: le 20 Février 2019.



Les syndicats de l’enseignement, relevant de la Confédération démocratique du travail (CDT), le Syndicat National de L’Enseignement (FDT) et la Fédération Nationale de l’Enseignement (FNE), ont annoncé, ce mardi 5 Février, un appel à une grève nationale pour le 20 Février 2019. Une marche est prévue par les trois syndicats lors de cette journée, à Rabat.

Contacté par La Vie Eco, Mohamed Drissi, responsable syndical au sein de la FNE, a confirmé la participation de cette dernière à la grève nationale. “Des enseignants observeront une grève, non seulement le 20 Février, mais pendant une semaine, du 18 au 23 Février”, nous apprend le syndicaliste.

Cette grève qui intervient après celle du 5 Janvier 2019, ayant enregistré un taux de participation de 95% selon les syndicats impliqués, a pour objet de remettre à table les doléances du corps des enseignants.

Plusieurs cas sont concernés par cet appel. “Les enseignants échelle 9 depuis de longues années et qui touchent 4.000 DH par mois”, a précisé Mohamed Drissi. Il y a également les contractuels, au nombre de 55.000 enseignants et qui, selon la même source, seront au nombre de 70.000 lors de la prochaine saison.

Nous réclamons que les contractuels puissent intégrer la fonction publique. Parce qu’il faut combattre la précarité et l’instabilité tant des enseignants que de l’école publique”, a ajouté le syndicaliste.

https://www.lavieeco.com/news/maroc/societe/greve-nationale-des-enseignants-le-20-fevrier.html
 

Drianke

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Le ministre de l’Éducation nationale brandit la menace de licenciement en cas de poursuite de l’arrêt de travail

Trois jours après la manifestation des enseignants contractuels organisée dans la nuit du 23 mars dernier à Rabat, le ministre de l’Éducation nationale, Saïd Amzazi, est sorti de son mutisme, hier, pour brandir la menace de l’expulsion définitive des membres de la Coordination nationale des enseignants contractuels qui s’obstineraient à entraver le fonctionnement normal des cours. Décochant ses flèches envers la Coordination, le ministre a souligné que cette structure ne dispose pas du statut d’un syndicat et continue d’exercer une pression sur les enseignants des Académies pour poursuivre les arrêts de travail, ce qui porte atteinte au droit des élèves à une scolarisation décente ainsi qu’à l’intérêt général du pays.

S’adressant aux enseignants grévistes, M. Amzazi les a exhortés à rejoindre leurs lieux de travail, «d’autant plus qu’il n’y a aucune justification pour de telles absences». Le ministre n’a pas mâché ses mots, menaçant désormais ces cadres de licenciement dans le cas où ils ne rejoindraient pas leurs postes dans les plus brefs délais. «Il existe deux catégories d’enseignants protestataires. Il y a les enseignants stagiaires en arrêt de travail, qui sont toujours en formation et qui risquent d’être remplacés par les candidats actuellement en liste d’attente, et les enseignants grévistes confirmés qui pourront voir enclenchée la procédure d’abandon de poste à leur égard et risqueront l’expulsion de la fonction», indique M. Amzazi sur un ton ferme.

Revenant sur les grèves successives organisées au cours des quatre dernières semaines par les enseignants, le chef de ce département a indiqué qu’il était inacceptable d’engager des arrêts de travail d’une aussi longue durée, appelant ces derniers à regagner leurs postes dans les plus brefs délais afin d’éviter toute procédure correctionnelle à leur égard.

Abordant les mesures déjà prises par le gouvernement pour désamorcer la crise et répondre au cahier revendicatif de ces enseignants, le même responsable a affirmé que le gouvernement a respecté ses engagements d’améliorer les statuts des cadres des AREF en introduisant toutes les garanties nécessaires à la stabilité professionnelle et la sécurité de l’emploi.

«Plusieurs garanties ont été apportées dans le cadre des modifications introduites dans les statuts des cadres, notamment celles relatives à la titularisation tout en conservant l’ancienneté acquise à l’Académie, le droit à la promotion dans l’échelle et l’échelon tout au long de leur carrière, la retraite suite à une maladie grave en garantissant aux cadres des AREF les mêmes droits garantis pour le reste des fonctionnaires de l’État», a souligné le ministre. Dans le même sens, il a affirmé que «dans les cas d’invalidité physique, les mêmes dispositions juridiques s’appliquent à tous les fonctionnaires des administrations publiques, ainsi que le droit à la mutation au niveau régional et le droit de passer les différents concours tels que celui des inspecteurs, l’orientation et la planification, l’agrégation ou celui de l’administration pédagogique».
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Les enseignants TITULAIRES ne sont pas solidaires avec les enseignants CONTRACTUELS ..

les premiers ont des SYNDICATS NATIONAUX REPRÉSENTATIFS , les seconds ont des AMICALES , WYDADIATES, etc ...
 

Drianke

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Grève des enseignants : La majorité soutient le recrutement régional

A l’issue d’une réunion, les six partis appellent le gouvernement à s’accrocher à ce choix «irréversible»


La procédure d’abandon de poste sera appliquée à l’encontre des enseignants-cadres des Académies régionales de l’éducation et de la formation (Aref) qui n’ont pas encore rejoint leur lieu de travail.

Le recrutement régional est un choix stratégique pour notre pays. Les propos émanent des six partis de la majorité. A l’issue d’une réunion, les six composantes de la majorité gouvernementale, à savoir le Parti de la justice et du développement, le Rassemblement national des indépendants, l’Union constitutionnelle, le Mouvement populaire, l’Union socialiste des forces populaires et le Parti du progrès et du socialisme, ont soutenu le recours au recrutement régional. Ce soutien arrive à un moment où le bras de fer qui oppose les cadres enseignants des Académies régionales de l’éducation et de la formation (Aref) au ministère de tutelle se poursuit et ce depuis plusieurs semaines. Dans ce sens, les leaders de la majorité gouvernementale ont appelé le gouvernement à «s’accrocher» au recrutement régional en tant que choix «irréversible pour le pays s’inscrivant dans le cadre de l’accompagnement des grandes réformes institutionnelles symbolisées principalement par la mise en place de la régionalisation avancée ainsi que la mise en œuvre de la charte de la déconcentration administrative».

La même source a profité de l’occasion pour insister sur le fait que le recrutement régional vient dans le cadre de l’amélioration de l’offre éducative publique et du souci de l’équité et l’égalité des chances dans l’accès à un service public de qualité partout au Maroc. «Ce choix fournit des moyens importants et inégalés auparavant dans le renforcement des ressources humaines au niveau des régions ainsi que la réduction du taux de chômage parmi les jeunes», précise un communiqué de la majorité. Le document a, en outre, salué l’approche adoptée par le gouvernement dans la gestion du dossier des enseignants des Aref, basée sur «la responsabilité, l’écoute, la communication, le dialogue et l’interaction rapide». La majorité a, dans ce sens, loué les changements introduits au statut fondamental des enseignants des Aref précisant que celles-ci sont considérées comme des entités bénéficiant de l’indépendance morale et financière à l’instar des autres établissements et entreprises publics......................................

 

Drianke

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Enseignants contractuels: Le ministère de l’éducation lève la suspension des salaires

Les mesures administratives et juridiques prises à l’encontre de certains enseignants-cadres des Académies régionales d’éducation et de formation (AREF) ont été suspendus. Leurs salaires seront versés et leur situation réexaminée.

Ces mesures ont été prises au terme d’une rencontre tenue samedi à Rabat avec le ministère de l’éducation nationale. Y ont pris part un représentant du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), le président de l’Observatoire national du système de l’Education et de la formation (ONEF), les secrétaires généraux des syndicats de l’enseignement les plus représentatifs. Et contrairement à ce qui était prévu, les représentants des enseignants-cadres des Académies y ont également participé.

Un communiqué du ministère diffusé à cet effet indique que l’échange était « sérieux » et « responsable ».

Lors de cette réunion, il a été convenu de reporter l’examen de qualification professionnelle à une date ultérieure. Le but est de permettre aux enseignants-cadres des AREF de bien s’y préparer. Mais également de poursuivre le dialogue autour de ce dossier dans sa globalité, précise le communiqué.

Les représentants des enseignants-cadres ont de leur part exprimé leur engagement de reprendre le travail à partir du lundi 15 avril 2019, souligne le communiqué. Toutes les parties ont convenu de tenir la prochaine réunion le 23 avril prochain.

 
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