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Bladinaute averti
«Tous les pays doivent intensifier leur surveillance de tous les cas inhabituels de maladie ressemblant à une grippe ou à une grave pneumonie » ! C'est le message solennel, aux accents cataclysmiques que vient de lancer la directrice général de l'Organisation mondiale de la santé, Dr Margaret Chan. Sans doute le sujet n'invite-t-il guère à la plaisanterie, et paniquer ne garantit pas non plus l'immunité. La grippe «porcine» qui s'abat sur le monde comme une foudre, aussi rapide et imprévisible que l'a été il y a quelques mois-comparaison n'est pas raison ici- la débâcle financière, a déjà donné l'amer avant-goût des ravages impressionnants et inattendus dont elle est porteuse. Près de 100 victimes au Mexique, des milliers de personnes hospitalisées, des centaines de cas suspectés, de Melbourne en Australie, en Nouvelle Zélande, en France, voire en Espagne. Ces pays se sont empressés de prendre immédiatement les dispositions nécessaires pour prévenir et encadrer leurs populations. C'est dire qu'il n'y a désormais aucun pays, nul peuple ou communauté humaine qui ne puisse se prévaloir d'une immunité quelconque. Bourrasque, pandémie déjà, elle est là, devant nous.
Son virus destructeur et porteur de mort, elle se profile à nos portes car l'Espagne n'est pas si loin, treize kilomètres, comme dirait l'autre, de vents et de souffles nous en sépare. Les aéroports, pour un peu, peuvent se transformer en foyers, en sanctuaires de la maladie. Le ministère de la Santé publique et le gouvernement marocain sont interpellés. Si jusqu'à nouvel ordre aucun cas n'a été déclaré, cela ne signifie pas que nous sommes totalement à l'abri du virus. Les Marocains prennent l'avion tous les jours par centaines, dans un sens comme dans l'autre, ils sont donc en contact permanent et quotidien avec d'autres personnes qui viennent et transitent de partout. Les spécialistes dénomment la nouvelle maladie «grippe porcine» comme ils avaient, il y a quelques années, qualifié de «grippe aviaire» cette autre pandémie qui emporta en son temps des centaines de personnes, à partir de l'Asie du Sud-Est. « Maladie respiratoire des élevages de porcs », elle a cette caractéristique de se répandre à une vitesse vertigineuse et affecter l'homme.
http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=110&id=112197
Son virus destructeur et porteur de mort, elle se profile à nos portes car l'Espagne n'est pas si loin, treize kilomètres, comme dirait l'autre, de vents et de souffles nous en sépare. Les aéroports, pour un peu, peuvent se transformer en foyers, en sanctuaires de la maladie. Le ministère de la Santé publique et le gouvernement marocain sont interpellés. Si jusqu'à nouvel ordre aucun cas n'a été déclaré, cela ne signifie pas que nous sommes totalement à l'abri du virus. Les Marocains prennent l'avion tous les jours par centaines, dans un sens comme dans l'autre, ils sont donc en contact permanent et quotidien avec d'autres personnes qui viennent et transitent de partout. Les spécialistes dénomment la nouvelle maladie «grippe porcine» comme ils avaient, il y a quelques années, qualifié de «grippe aviaire» cette autre pandémie qui emporta en son temps des centaines de personnes, à partir de l'Asie du Sud-Est. « Maladie respiratoire des élevages de porcs », elle a cette caractéristique de se répandre à une vitesse vertigineuse et affecter l'homme.
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