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Guerre en Ukraine: la crainte d'un hiver «menaçant la vie» de millions de personnes
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[QUOTE="Mojod, post: 17775788, member: 401459"] [URL unfurl="true"]https://www.lecho.be/dossiers/conflit-ukraine-russie/l-ukraine-victime-du-terrorisme-energetique-de-la-russie/10430402.html[/URL] "[B]Ils ne savent pas se battre. La seule chose qu'ils peuvent encore faire, c'est terroriser."[/B] [I]Au 274e jour de la guerre, l'Ukraine s'est réveillée sous de nouveaux bombardements massifs de l'armée russe visant les infrastructures énergétiques, dans le but de terroriser la population et de forcer Kiev à négocier. Des missiles russes, tirés durant la nuit de vendredi, ont [B]endommagé un hôpital à Zaporijia[/B], non loin de la plus grande centrale nucléaire d'Europe. Depuis le mois d'octobre,[B] la Russie bombarde l'Ukraine sans relâche[/B] [B]en ciblant son réseau électrique[/B]. Mercredi, des frappes intensives ont forcé l'opérateur énergétique Ukrenergo à [B]déconnecter trois centrales nucléaires[/B]. Selon les autorités du nucléaire, [B]l'Ukraine et l'Europe ont frôlé, lors de cette attaque, une "catastrophe nucléaire"[/B]. "Ils ne savent pas se battre. La seule chose qu'ils peuvent encore faire, c'est terroriser." Résultat de ces frappes,[B] des millions d'Ukrainiens ont passé les journées de mercredi et jeudi privés d'électricité et de chauffage, alors que les températures descendaient sous zéro degré[/B]. La moitié de la Moldavie voisine était, elle aussi, plongée dans le noir et le froid. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky accuse l'armée russe de se livrer à du "[B]terrorisme énergétique[/B]" pour compenser les échecs consécutifs de ses troupes sur le terrain. "[B]Ils ne savent pas se battre. La seule chose qu'ils peuvent encore faire, c'est terroriser.[/B] Soit la terreur énergétique, soit la terreur de l'artillerie, soit la terreur des missiles", écrit-il sur Telegram. "Cette terreur a commencé immédiatement après que l'armée russe a été forcée de fuir la région de Kherson. C'est la revanche de ceux qui ont perdu." Zelensky accuse aussi la Russie de [B]frapper sans discontinuer la ville de Kherson[/B], abandonnée il y a quelques jours par l'armée russe. Selon les autorités locales, des bombardements ont tué, jeudi, 7 personnes et blessé 21 autres.[/I] [HEADING=1][I]La moitié de Kiev privée d'électricité[/I][/HEADING] [I]Vendredi, l'électricité se rétablissait peu à peu dans le pays. Le système électrique ukrainien était à nouveau raccordé au reste de l'Europe. Mais [B]la moitié de la population de Kiev, la capitale de 3 millions d'habitants, était toujours privée d'électricité et deux tiers ne disposaient pas de chauffage[/B]. "Pendant la journée, les compagnies d'énergie prévoient de [B]rétablir l'électricité à tous les consommateurs en alternance durant trois heures en alternance[/B]", a annoncé le maire de Kiev, Vitali Klitschko. Il a également demandé à la population de [B]se préparer à de nouvelles attaques [/B]et de stocker eau, nourriture et vêtements chauds.[/I] [HEADING=1][I]Soutien international[/I][/HEADING] [I]L'ONU a condamné, vendredi, les attaques russes contre les infrastructures de l'Ukraine qui [B]plongent ses habitants dans des conditions "épouvantables[/B]". Depuis octobre, ces bombardements ont également tué 77 civils, selon l'ONU. Le Parlement européen a qualifié, mercredi,[B] la Russie d'État soutenant le terrorisme[/B], la présidente de l'institution Roberta Metsola citant en exemple de ce terrorisme les bombardements russes. "Il ne peut y avoir de paix durable si l'agresseur gagne." Les alliés de l'Ukraine se sont engagés à lui fournir du matériel pour faire face à ces conditions. Les maires européens et le Parlement ont lancé mercredi une opération visant à[B] envoyer rapidement plus de 500 générateurs électriques[/B] dans le pays en guerre. Pas moins de 850 générateurs lui ont déjà été livrés. Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a réitéré vendredi[B] le soutien de l'alliance à l'Ukraine[/B], en assurant que les membres de l'alliance continueraient à lui livrer des armes et à former ses militaires. "Il ne peut y avoir de paix durable si l'agresseur gagne", a-t-il martelé vendredi, lors d'un briefing en vue du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN, prévu les 29 et 30 novembre prochain.[/I] [/QUOTE]
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