Plusieurs témoignages remontent concernant ces sélections de qui à le droit aux abris ou pas (jpeux pas dire plus).
Apparemment pour les palestiniens c'est niet, et pour tous les autres aussi on dirait...
La seule démocratie bien crasseuse du moyen orient...
Lundi 16 juin, alors qu’Israël était la cible d’un tir de missiles en provenance d’Iran, des habitants palestiniens de la ville de Yafa ont été empêchés d’accéder à un abri collectif, pourtant utilisé à plusieurs reprises dans le passé lors d’épisodes de tension sécuritaire. Le refus a été justifié par certains résidents israéliens juifs sous prétexte que l’abri était « réservé aux juifs ».
Cet incident, survenu alors que les sirènes d’alerte résonnaient et que les civils cherchaient à se mettre à l’abri, a ravivé les débats sur les inégalités structurelles vécues par les citoyens palestiniens en Israël. Discrimination dans les services, inégalités dans l’accès aux infrastructures, et désormais exclusion même en temps de guerre.
Des codes d’accès modifiés pour bloquer l’entrée
Selon plusieurs témoignages relayés par le média local Yafa 48, l’abri en question était auparavant accessible à l’ensemble des résidents. Mais lors de l’attaque du 16 juin, les familles palestiniennes du quartier ont découvert que les codes d’accès avaient été modifiés sans qu’elles en soient informées. Résultat : elles ont été contraintes de rester à l’extérieur, sous la menace directe des frappes.
« Nous avions l’habitude d’entrer dans l’abri avec nos enfants lors des alertes. Cette fois, l’un des voisins nous a dit clairement : ‘Nous avons décidé de ne plus vous autoriser à entrer et nous avons changé le code’ », a rapporté Nasser Aktileh, résident de Yafa.
Un phénomène qui dépasse Yafa
L’incident de Yafa ne semble pas isolé. Sur les réseaux sociaux, des vidéos circulent montrant d’autres cas similaires dans plusieurs villes du pays. Des Palestiniens et des travailleurs étrangers ont été refoulés à l’entrée d’abris publics lors des frappes iraniennes du week-end, en réponse à une attaque israélienne le 13 juin.
À Tamra, les abris manquent et les victimes se multiplient
La ville de Tamra, située à l’est de Haïfa et peuplée majoritairement de Palestiniens, a payé un lourd tribut lors de l’attaque du samedi 14 juin. Quatre habitants y ont trouvé la mort et environ 40 autres ont été blessés, selon les chiffres communiqués par les autorités locales.
Le maire de Tamra, Moussa Abou Romi, a tiré la sonnette d’alarme : « Seulement 40 % des habitants ont accès à un abri sécurisé ou à une pièce blindée », a-t-il déclaré. Cette situation contraste fortement avec celle des localités israéliennes à majorité juive, généralement mieux équipées en infrastructures de protection civile.
« La vie arabe vaut-elle moins ? »
Face à ces inégalités, le député arabe Ayman Odeh a dénoncé ce qu’il considère comme un apartheid sécuritaire. Dans une publication sur le réseau X, il a déclaré : « Malheureusement, l’État continue à faire la distinction entre un sang et un autre. »
Des propos qui trouvent un écho dans les réalités vécues par les citoyens arabes d’Israël, souvent relégués aux marges de la planification urbaine, y compris en matière de sécurité civile.
Une politique d’exclusion mise à nu par la guerre
L’absence d’abris dans de nombreuses villes arabes, couplée au refus d’accès dans les zones mixtes, révèle une fracture profonde au sein de la société israélienne. En théorie, les abris publics sont censés être ouverts à tous les citoyens, sans distinction. Mais la réalité sur le terrain démontre que les pratiques communautaires, les préjugés et les inégalités structurelles prévalent, même en temps de crise.
Alors qu’Israël vante sa supériorité technologique et ses systèmes de défense avancés, une partie de sa population, pourtant citoyenne à part entière, reste exposée, vulnérable et sans refuge.
Une question de justice et d’égalité
Les récents événements posent une question essentielle : l’État d’Israël est-il prêt à garantir une protection égale à tous ses citoyens, quelle que soit leur origine ? Pour les Palestiniens d’Israël, la réponse, une fois de plus, semble cruellement évidente.
www.tunisienumerique.com
Apparemment pour les palestiniens c'est niet, et pour tous les autres aussi on dirait...
La seule démocratie bien crasseuse du moyen orient...
Sous les bombes, les masques tombent : les Palestiniens interdits d’accès aux abris en Israël !
Lundi 16 juin, alors qu’Israël était la cible d’un tir de missiles en provenance d’Iran, des habitants palestiniens de la ville de Yafa ont été empêchés d’accéder à un abri collectif, pourtant utilisé à plusieurs reprises dans le passé lors d’épisodes de tension sécuritaire. Le refus a été justifié par certains résidents israéliens juifs sous prétexte que l’abri était « réservé aux juifs ».
Cet incident, survenu alors que les sirènes d’alerte résonnaient et que les civils cherchaient à se mettre à l’abri, a ravivé les débats sur les inégalités structurelles vécues par les citoyens palestiniens en Israël. Discrimination dans les services, inégalités dans l’accès aux infrastructures, et désormais exclusion même en temps de guerre.
Des codes d’accès modifiés pour bloquer l’entrée
Selon plusieurs témoignages relayés par le média local Yafa 48, l’abri en question était auparavant accessible à l’ensemble des résidents. Mais lors de l’attaque du 16 juin, les familles palestiniennes du quartier ont découvert que les codes d’accès avaient été modifiés sans qu’elles en soient informées. Résultat : elles ont été contraintes de rester à l’extérieur, sous la menace directe des frappes.
« Nous avions l’habitude d’entrer dans l’abri avec nos enfants lors des alertes. Cette fois, l’un des voisins nous a dit clairement : ‘Nous avons décidé de ne plus vous autoriser à entrer et nous avons changé le code’ », a rapporté Nasser Aktileh, résident de Yafa.
Un phénomène qui dépasse Yafa
L’incident de Yafa ne semble pas isolé. Sur les réseaux sociaux, des vidéos circulent montrant d’autres cas similaires dans plusieurs villes du pays. Des Palestiniens et des travailleurs étrangers ont été refoulés à l’entrée d’abris publics lors des frappes iraniennes du week-end, en réponse à une attaque israélienne le 13 juin.
À Tamra, les abris manquent et les victimes se multiplient
La ville de Tamra, située à l’est de Haïfa et peuplée majoritairement de Palestiniens, a payé un lourd tribut lors de l’attaque du samedi 14 juin. Quatre habitants y ont trouvé la mort et environ 40 autres ont été blessés, selon les chiffres communiqués par les autorités locales.
Le maire de Tamra, Moussa Abou Romi, a tiré la sonnette d’alarme : « Seulement 40 % des habitants ont accès à un abri sécurisé ou à une pièce blindée », a-t-il déclaré. Cette situation contraste fortement avec celle des localités israéliennes à majorité juive, généralement mieux équipées en infrastructures de protection civile.
« La vie arabe vaut-elle moins ? »
Face à ces inégalités, le député arabe Ayman Odeh a dénoncé ce qu’il considère comme un apartheid sécuritaire. Dans une publication sur le réseau X, il a déclaré : « Malheureusement, l’État continue à faire la distinction entre un sang et un autre. »
Des propos qui trouvent un écho dans les réalités vécues par les citoyens arabes d’Israël, souvent relégués aux marges de la planification urbaine, y compris en matière de sécurité civile.
Une politique d’exclusion mise à nu par la guerre
L’absence d’abris dans de nombreuses villes arabes, couplée au refus d’accès dans les zones mixtes, révèle une fracture profonde au sein de la société israélienne. En théorie, les abris publics sont censés être ouverts à tous les citoyens, sans distinction. Mais la réalité sur le terrain démontre que les pratiques communautaires, les préjugés et les inégalités structurelles prévalent, même en temps de crise.
Alors qu’Israël vante sa supériorité technologique et ses systèmes de défense avancés, une partie de sa population, pourtant citoyenne à part entière, reste exposée, vulnérable et sans refuge.
Une question de justice et d’égalité
Les récents événements posent une question essentielle : l’État d’Israël est-il prêt à garantir une protection égale à tous ses citoyens, quelle que soit leur origine ? Pour les Palestiniens d’Israël, la réponse, une fois de plus, semble cruellement évidente.

Sous les bombes, les masques tombent : les Palestiniens interdits d’accès aux abris en Israël ! - Tunisie numerique
Lundi 16 juin, alors qu’Israël était la cible d’un tir de missiles en provenance d’Iran, des habitants palestiniens de la ville de Yafa ont été empêchés d’accéder à un abri collectif, pourtant utilisé à plusieurs reprises dans le passé lors d’épisodes de tension sécuritaire. Le refus a été...
