Guy BEDOS

Engagements publics:


Il se revendique « homme de gauche » sans soutenir un parti politique en particulier. Il est désigné par ses adversaires comme l'un des représentants de la gauche caviar, alors que lui se voit comme appartenant à la « gauche couscous ».

Quelquefois en désaccord avec les idées de ses compatriotes pieds-noirs, il se sent « tout de même plus proche d'Albert Camus que d'Enrico Macias23 ».Il est membre du groupe d'intellectuels qui s'oppose à l'extradition du terroriste italien d'extrême gauche Cesare Battisti après 2002. Dès 2008, il apporte son soutien à Yvan Colonna.


Guy Bedos en 2011.

À plusieurs reprises, il soutient les militants de l'association Droit au logement. Il est membre de la Ligue des droits de l'Homme.
Membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité, il s'implique régulièrement aux côtés de l'association et cosigne, en 2012, un appel aux candidats à l'élection présidentielle leur demandant de s'engager à déposer un projet de loi pour légaliser l'euthanasie.
 
En octobre 2013, lors d'un spectacle, il invective l'ancienne ministre Nadine Morano, déclenchant alors de nombreux commentaires dans les médias. Attaqué en justice par cette dernière, il est relaxé par le tribunal de Nancy. Le 7 juin 2017 la cour de cassation déboute Nadine Morano de ses poursuites contre Guy Bedos.

À la primaire citoyenne de 2017, il soutient Arnaud Montebourg et déclare : « Je trouve que Manuel Valls est de gauche comme je suis d'extrême droite. Il y a des tas de choses qui m'ont déplu dans son comportement quand il était Premier ministre et même ministre de l'Intérieur. » Initialement nommé à la tête du comité de soutien de Montebourg, Bedos commence par refuser de le présider, puis accepte, avant de renoncer définitivement. Il intervient de nouveau, de manière impromptue selon lui, lors de son dernier meeting parisien avant le premier tour, déclarant qu’il était « de gauche mais pas socialiste ».
À cette occasion, il rappelle qu’il est contre le racisme sous toutes ses formes, tout en précisant :
« Mais je ne suis pas toujours d’accord avec la façon dont mes amis musulmans traitent les femmes. Je le dis. Je m’en fous si ça déplaît à certains »
Guy Bedos vient soutenir Jean-Luc Mélenchon, qu'il avait déjà soutenu à l’élection présidentielle de 201238, à la marche pour la VIe République de La France insoumise, le 18 mars 201739. Il vote pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle, considérant que battre le Front national est « une urgence absolue ».

Il signe une pétition en soutien à Gérard Filoche, exclu du Parti socialiste à la suite d'un tweet jugé antisémite, en soulignant l'« atteinte portée à l’honneur d’un militant qui a consacré sa vie entière à défendre les libertés syndicales et le Code du travail, à lutter contre le racisme et l’antisémitisme».
 
Biographie:

Guy Bedos, né le 15 juin 1934 à Algera et mort le 28 mai 2020, est un humoriste, artiste de music-hall, acteur et scénariste français.

Famille et débuts:

Arrière-petit-fils d'Alfred Letellier, Guy Bedos est le fils d'Alfred Bedos, visiteur médical, et d'Hildeberte Verdier, fille du proviseur du lycée Bugeaud à Alger (l'actuel lycée Émir Abd el-Kader), où il a été élève1. Ses parents s'étant séparés, il est ballotté de maison en hôtel, entre Kouba, où il est mis en pension à l'âge de sept ans chez Finouche, qui lui sert d'institutrice, Souk Ahras et Constantine. Il est scolarisé à treize ans au lycée public Saint-Augustin de Bône (aujourd'hui Annaba).

Selon son autobiographie Mémoires d’outre-mère, ses mauvais rapports avec sa mère et son beau-père (ouvrier, puis patron d'une scierie avec lequel Hildeberte s'est remariée) lui rendent la vie difficile : son beau-père bat sa mère, qui bat son fils en retour. Il y raconte aussi que c'est son beau-père, raciste et antisémite, et sa mère, pétainiste, qui lui ont donné sa conscience politique humaniste. Il révèle également qu'il présentait à cette époque des troubles obsessionnels compulsifs (par exemple il lui arrivait de monter et de descendre plusieurs fois dans la journée les escaliers un journal à la main).
 
C'est son oncle Jacques Bedos, qui a travaillé à Radio Alger avant d'entrer à l'ORTF à Paris, qui est à l'origine de sa vocation d'artiste.

Arrivé à Paris en juin 1949 avec ses parents et ses deux demi-sœurs jumelles, il quitte la maison familiale de Rueil-Malmaison en février 1950 et vit de la vente de livres, pratiquant le porte-à-porte À l'âge de 17 ans, il entre à l’école de la rue Blanche, y apprend le théâtre classique et signe sa première mise en scène à 17 ans et demi : il s'agit de la pièce de Marivaux Arlequin poli par l’amour.

Guy Bedos intègre la compagnie du Théâtre du petit Jacques et tient le rôle de Bidibi dans Les aventures de Bidibi et Banban, aux côtés de Michèle Bardollet, Jean-Paul Rouland et Roger Dumas9.

Il joue au théâtre mais aussi dans les cabarets, comme La Fontaine des Quatre-Saisons, où il est engagé par François Billetdoux, quand Jacques Prévert, qui lui trouve des talents d'écriture, l'incite à écrire des sketches. Il y interprète son premier sketch, signé par Jacques Chazot, La Galerie 55.

Devant accomplir son service militaire durant la guerre d'Algérie, il fait la grève de la faim et réussit à être réformé pour maladie mentale.
 
En octobre 2013, lors d'un spectacle, il invective l'ancienne ministre Nadine Morano, déclenchant alors de nombreux commentaires dans les médias. Attaqué en justice par cette dernière, il est relaxé par le tribunal de Nancy. Le 7 juin 2017 la cour de cassation déboute Nadine Morano de ses poursuites contre Guy Bedos.


Je pose ça là ,
Ça m'a tellement fait rire :

Screenshot_20200604-214010_Gallery.jpg
 
Zemmour, ce type doit être malade dans sa tête . Ses ancêtres ont vécus au Maghreb pendant des siècles, et il vient renier tout ça. C'est un écorché vif

Si un jour il émigre aux Etats-unis , il va tourner la veste immédiatement et renier la France , aucun doute la dessus :D
 
Haut