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Le commissaire à la diversité Yazid Sabeg a pris la défense de Gérard Longuet après ses propos sur une possible nomination du socialiste Malek Boutih à la Halde, dans un entretien mercredi soir avec Public Sénat. Interrogé sur cette possible nomination, le chef de file des sénateurs UMP avait jugé préférable de choisir pour la fonction quelqu'un du "corps français traditionnel", déclenchant une polémique dans la classe politique.
"Je connais très bien Gérard Longuet : c'est tout sauf un raciste primaire", a déclaré M. Sabeg. Pour Yazid Sabeg, le sénateur "a voulu indiquer qu'il n'y a pas de fatalité que le président de la Halde, le ministre de la ville, le commissaire à la diversité soient fatalement issus d'une minorité". "Il n'y a pas de fatalité que le président d'une institution chargée de lutter contre les discriminations émane forcément d'une minorité discriminée. C'est ce qu'il a voulu dire", a poursuivi M. Sabeg, en concluant : "Je suis de son avis sur ce plan."
UN "RACCOURCI PEUT-ÊTRE MALADROIT"
Par ailleurs, la Licra a estimé dans un communiqué que les propos "racistes et discriminatoires" de M. Longuet ne devaient pas rester "sans suite". "Le sénateur Gérard Longuet ne fait rien de plus que réhabiliter en 2010, par ses déclarations, le statut révolu d'indigène au cur de notre République, état conféré à tous ceux qui n'appartiendraient pas au 'corps français traditionnel', ceux 'extérieurs' à la communauté française", a dénoncé l'association antiraciste.
Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a quant à jugé "plutôt regrettables" les propos de Gérard Longuet, estimant toutefois que les expressions qu'il avait employées n'étaient "pas très compréhensibles". "D'abord j'ai pas compris grand chose de ce qu'il a dit, ensuite je considère que c'est plutôt regrettable", a déclaré M. Lefebvre sur France 2. Il a souligné que Gérard Longuet avait "lui-même dit que c'était une maladresse".
Gérard Longuet a également tenté de clore le tollé déclenché par ses propos en annonçant qu'il inviterait Malek Boutih à défendre son projet devant le Sénat. Le président du groupe UMP au Sénat, qui ne s'est cependant pas excusé, a expliqué au Monde qu'il n'a pas voulu être "agressif à l'encontre de qui que ce soit". "Je n'ai pas été compris", regrette M. Longuet, admettant que "le raccourci était peut-être maladroit".
"Je connais très bien Gérard Longuet : c'est tout sauf un raciste primaire", a déclaré M. Sabeg. Pour Yazid Sabeg, le sénateur "a voulu indiquer qu'il n'y a pas de fatalité que le président de la Halde, le ministre de la ville, le commissaire à la diversité soient fatalement issus d'une minorité". "Il n'y a pas de fatalité que le président d'une institution chargée de lutter contre les discriminations émane forcément d'une minorité discriminée. C'est ce qu'il a voulu dire", a poursuivi M. Sabeg, en concluant : "Je suis de son avis sur ce plan."
UN "RACCOURCI PEUT-ÊTRE MALADROIT"
Par ailleurs, la Licra a estimé dans un communiqué que les propos "racistes et discriminatoires" de M. Longuet ne devaient pas rester "sans suite". "Le sénateur Gérard Longuet ne fait rien de plus que réhabiliter en 2010, par ses déclarations, le statut révolu d'indigène au cur de notre République, état conféré à tous ceux qui n'appartiendraient pas au 'corps français traditionnel', ceux 'extérieurs' à la communauté française", a dénoncé l'association antiraciste.
Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a quant à jugé "plutôt regrettables" les propos de Gérard Longuet, estimant toutefois que les expressions qu'il avait employées n'étaient "pas très compréhensibles". "D'abord j'ai pas compris grand chose de ce qu'il a dit, ensuite je considère que c'est plutôt regrettable", a déclaré M. Lefebvre sur France 2. Il a souligné que Gérard Longuet avait "lui-même dit que c'était une maladresse".
Gérard Longuet a également tenté de clore le tollé déclenché par ses propos en annonçant qu'il inviterait Malek Boutih à défendre son projet devant le Sénat. Le président du groupe UMP au Sénat, qui ne s'est cependant pas excusé, a expliqué au Monde qu'il n'a pas voulu être "agressif à l'encontre de qui que ce soit". "Je n'ai pas été compris", regrette M. Longuet, admettant que "le raccourci était peut-être maladroit".