Le directeur du Centre islamique s’est exprimé dans une classe, alors qu’il avait été licencié de l’Instruction publique. Des parents sont inquiets et le Département déplore l’affaire
Emoi dans une école genevoise. Un hôte jugé indésirable par les autorités a été invité au Centre de la transition professionnelle de la Coulouvrenière pour parler d’islamophobie à des jeunes de quinze à dix-sept ans: Hani Ramadan, directeur du Centre islamique de Genève. A en croire des parents qui ont contacté le Temps, la bonne parole dispensée par le prédicateur à ces adolescents était plutôt choquante: «Je suis inquiète de ce que mon enfant m’a raconté, rapporte une mère. Hani Ramadan a comparé les femmes voilées à des perles protégées dans des coquillages, et les femmes non voilées à des euros qui passent d’une poche à l’autre.» Contacté, l’intéressé n’a pas retourné nos appels.
L’histoire prend sa source en début d’année, alors que l’enseignante s’inquiète de voir surgir des remarques désobligeantes sur l’identité, la couleur de peau ou l’appartenance religieuse des élèves. Elle aurait alors pris contact avec le Centre de conseils et d’appui pour les jeunes en matière de droits de l’homme (Codap), qui dépêche un intervenant pour leur parler laïcité. A cette occasion, les élèves sont invités à sortir de classe et à interroger les passants sur le thème de l’islamophobie. Cet intervenant aurait par la suite conseillé à l’enseignante d’inviter Hani Ramadan. Vendredi, le Codap a confirmé devoir être entendu par le Département de l’instruction publique pour tirer cette affaire au clair...
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Emoi dans une école genevoise. Un hôte jugé indésirable par les autorités a été invité au Centre de la transition professionnelle de la Coulouvrenière pour parler d’islamophobie à des jeunes de quinze à dix-sept ans: Hani Ramadan, directeur du Centre islamique de Genève. A en croire des parents qui ont contacté le Temps, la bonne parole dispensée par le prédicateur à ces adolescents était plutôt choquante: «Je suis inquiète de ce que mon enfant m’a raconté, rapporte une mère. Hani Ramadan a comparé les femmes voilées à des perles protégées dans des coquillages, et les femmes non voilées à des euros qui passent d’une poche à l’autre.» Contacté, l’intéressé n’a pas retourné nos appels.
L’histoire prend sa source en début d’année, alors que l’enseignante s’inquiète de voir surgir des remarques désobligeantes sur l’identité, la couleur de peau ou l’appartenance religieuse des élèves. Elle aurait alors pris contact avec le Centre de conseils et d’appui pour les jeunes en matière de droits de l’homme (Codap), qui dépêche un intervenant pour leur parler laïcité. A cette occasion, les élèves sont invités à sortir de classe et à interroger les passants sur le thème de l’islamophobie. Cet intervenant aurait par la suite conseillé à l’enseignante d’inviter Hani Ramadan. Vendredi, le Codap a confirmé devoir être entendu par le Département de l’instruction publique pour tirer cette affaire au clair...
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