Dans une tribune pour le "Journal du dimanche", l'actrice française évoque un système de harcèlement sexuel "autrement sournois".
L'affaire Harvey Weinstein délie les langues outre-Atlantique mais aussi en France. Le producteur américain est accusé par une trentaine de femmes de harcèlement, agressions sexuelles et viols. Les actrices françaises Léa Seydoux, Emma de Caunes, Judith Godrèche et Eva Green, selon les révélations de sa mère Marlène Jobert, auraient été victimes de l'Américain. Mais certaines comédiennes tiennent à rappeler que ce genre de comportement, condamné par le Tout-Hollywood, se retrouve également dans le cinéma français. Ainsi, dans une tribune écrite pour le Journal du dimanche, Isabelle Adjani dénonce des méthodes françaises « autrement sournois[es] ».
L'Été meurtrier. Isabelle Adjani se dit par la prise de position de la styliste Donna Karan, qui a pris la défense de Harvey Weinstein après la publication des articles du New York Times et du New Yorker . La créatrice a reproché aux femmes ayant pris la parole d'avoir joué le jeu en se montrant parfois trop séduisantes. Si un tycoon du cinéma comme Weinstein use et abuse de cette situation, ce n'est pas si grave interroge Isabelle Adjani. Pour la plupart des gens, si une actrice doit coucher pour y arriver, ça reste naturel, voire normal, selon l'idée qu'il faut bien donner un peu de soi quand on veut obtenir beaucoup », écrit la comédienne de L'Été meurtrier. Isabelle Adjani se dit « abasourdie » par la prise de position de la styliste Donna Karan, qui a pris la défense de Harvey Weinstein après la publication des articles du New York Times et du New Yorker . La créatrice a reproché aux femmes ayant pris la parole d'avoir joué le jeu en se montrant parfois trop séduisantes. .
L'actrice révèle que dans le cinéma français, le « système de prédation » tourne autour de ce qu'elle appelle « les trois G : galanterie, grivoiserie, goujaterie ». « Glisser de l'une à l'autre jusqu'à la violence en prétextant le jeu de la séduction est une des armes de l'arsenal de défense des prédateurs et des harceleurs »
Harvey Weinstein : l'homme à qui on ne pouvait pas dire non
Le procureur de New York, Cyrus Vance Jr., a-t-il couvert Harvey Weinstein ?
LePoint.fr
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L'Été meurtrier. Isabelle Adjani se dit par la prise de position de la styliste Donna Karan, qui a pris la défense de Harvey Weinstein après la publication des articles du New York Times et du New Yorker . La créatrice a reproché aux femmes ayant pris la parole d'avoir joué le jeu en se montrant parfois trop séduisantes. Si un tycoon du cinéma comme Weinstein use et abuse de cette situation, ce n'est pas si grave interroge Isabelle Adjani. Pour la plupart des gens, si une actrice doit coucher pour y arriver, ça reste naturel, voire normal, selon l'idée qu'il faut bien donner un peu de soi quand on veut obtenir beaucoup », écrit la comédienne de L'Été meurtrier. Isabelle Adjani se dit « abasourdie » par la prise de position de la styliste Donna Karan, qui a pris la défense de Harvey Weinstein après la publication des articles du New York Times et du New Yorker . La créatrice a reproché aux femmes ayant pris la parole d'avoir joué le jeu en se montrant parfois trop séduisantes. .
L'actrice révèle que dans le cinéma français, le « système de prédation » tourne autour de ce qu'elle appelle « les trois G : galanterie, grivoiserie, goujaterie ». « Glisser de l'une à l'autre jusqu'à la violence en prétextant le jeu de la séduction est une des armes de l'arsenal de défense des prédateurs et des harceleurs »
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