Intégré ??
***************
Les Harkis et leurs descendants, logés dans des camps puis dans des cités à partir de 1962, formeraient aujourd'hui une communauté de 500.000 personnes.
Les Harkis, auxquels François Hollande a rendu hommage dimanche en reconnaissant la responsabilité de la France dans leur «abandon», sont des musulmans algériens recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie de 1954 à 1962.
» Harkis: François Hollande a-t-il raison de reconnaître la responsabilité de la France?
Chargés de lutter contre les combattants indépendantistes du Front de libération nationale (FLN), ils tirent leur nom du terme utilisé pour leurs formations, «harka» ou «mouvement» en arabe. Quelque 200.000 d'entre eux ont été recrutés par l'armée française, pendant toute la durée du conflit.
Au lendemain des accords d'Evian du 18 mars 1962, consacrant le retrait français d'Algérie, le gouvernement français rejette le rapatriement massif des Harkis, pour lesquels la gauche française - généralement favorable à l'indépendance de l'Algérie - ne se mobilise guère car elle les assimile à des «collabos». Environ 60.000 Harkis parviennent toutefois à monter sur les bateaux pour la métropole, aux côtés des pieds-noirs, rapatriés d'origine européenne. Certains officiers bravent en effet les consignes, ne supportant pas de les abandonner.
Les autres - 55.000 à 75.000 selon les historiens - sont désarmés et livrés à leur sort en Algérie. Considérés comme des traîtres par le nouveau régime, ils sont victimes de massacres et de représailles.
Une plainte pour «crimes contre l'humanité» déposée par huit harkis en août 2001 à Paris, qui faisait état de 150.000 victimes, n'a pas abouti.
Les Harkis et leurs descendants, logés dans des camps de fortune du sud de la France puis dans des cités, seraient formeraient environ 500.000.
Depuis 1974, des enfants de Harkis ont mené des grèves de la faim et marches de protestation pour obtenir la
Figaro.f
***************
Les Harkis et leurs descendants, logés dans des camps puis dans des cités à partir de 1962, formeraient aujourd'hui une communauté de 500.000 personnes.
Les Harkis, auxquels François Hollande a rendu hommage dimanche en reconnaissant la responsabilité de la France dans leur «abandon», sont des musulmans algériens recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie de 1954 à 1962.
» Harkis: François Hollande a-t-il raison de reconnaître la responsabilité de la France?
Chargés de lutter contre les combattants indépendantistes du Front de libération nationale (FLN), ils tirent leur nom du terme utilisé pour leurs formations, «harka» ou «mouvement» en arabe. Quelque 200.000 d'entre eux ont été recrutés par l'armée française, pendant toute la durée du conflit.
Au lendemain des accords d'Evian du 18 mars 1962, consacrant le retrait français d'Algérie, le gouvernement français rejette le rapatriement massif des Harkis, pour lesquels la gauche française - généralement favorable à l'indépendance de l'Algérie - ne se mobilise guère car elle les assimile à des «collabos». Environ 60.000 Harkis parviennent toutefois à monter sur les bateaux pour la métropole, aux côtés des pieds-noirs, rapatriés d'origine européenne. Certains officiers bravent en effet les consignes, ne supportant pas de les abandonner.
Les autres - 55.000 à 75.000 selon les historiens - sont désarmés et livrés à leur sort en Algérie. Considérés comme des traîtres par le nouveau régime, ils sont victimes de massacres et de représailles.
Une plainte pour «crimes contre l'humanité» déposée par huit harkis en août 2001 à Paris, qui faisait état de 150.000 victimes, n'a pas abouti.
Les Harkis et leurs descendants, logés dans des camps de fortune du sud de la France puis dans des cités, seraient formeraient environ 500.000.
Depuis 1974, des enfants de Harkis ont mené des grèves de la faim et marches de protestation pour obtenir la
Figaro.f