Hépatites a et b, diphtérie, tétanos, polio… certains vaccins risquent de ne pas être assez dosés

Drianke

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Bande de belettes....vont doubler les injections bientôt sur des nourrissons....:defonce::claque:

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La multinationale britannique GlaxoSmithKline annonce avoir constaté des problèmes sur plusieurs de ses vaccins. Il s’agit de fuites de produits « lors de la fixation de l’aiguille sur l’embout céramique de la seringue ». Conséquence : des personnes se pensant protégées pourraient ne pas l’être complètement.

Le courrier d’information aux professionnels de santé (médecins généralistes, pédiatres, pharmaciens, centres de protection maternelle et infantile, centres de vaccination, service de santé des Armées et services départementaux d’incendie et de secours) date du 5 avril, mais semble être un peu passé inaperçu… et sous silence.

La multinationale britannique GlaxoSmithKline, l’un des dix géants de l’industrie pharmaceutique mondiale, y indique avoir constaté des problèmes sur plusieurs de ses vaccins. Il s’agit de fuites de produits « lors de la fixation de l’aiguille sur l’embout céramique de la seringue ». Le problème ne date pas d’hier. Il perdure même depuis juillet 2015.


Plusieurs vaccins sont concernés par ce « défaut de qualité » : Boostrix Tetra, Infanrix Quinta, Infanrix Hexa, Fendrix et tous les produits de la gamme Havrix, Engerix et Twinrix. Ils protègent contre l’hépatite A et B, la diphtérie, le tétanos, la polio, la coqueluche…

Risque de sous-dosage

Si la stérilité des produits n’est pas mise en cause, c’est plutôt un risque de sous-dosage qui est invoqué chez certains patients. Des personnes se pensant protégées le seraient donc insuffisamment contre la maladie après immunisation.

Selon GlaxoSmithKline, les données de pharmacovigilance (en date du 14 décembre 2017) n’indiquent toutefois pas « que les fuites observées ont entraîné un manque d’efficacité de la vaccination »… Tout en précisant que pour plusieurs produits, « il n’est pas possible d’évaluer l’impact probable du sous-dosage. »

Aucun retrait

Prévenue par GlaxoSmithKline de l’incident, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé invoque en Europe un taux de survenue « faible », ajoutant dans le même temps que « la fréquence exacte n’est pas connue et pourrait être plus élevée. »

Problème : au lieu d’ordonner le rappel de tous les lots défectueux, la poursuite de la commercialisation de ces vaccins a été décidée jusqu’à épuisement des stocks, alors même que de nouvelles seringues conformes sont disponibles.

« Les nouvelles seringues et les seringues actuelles sont donc vendues concomitamment jusqu’à la fin de l’année 2019, date à laquelle les seringues actuelles devraient être épuisées, » indique le Dr Amine Umlil, du CTIAP (Centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet qui, depuis dimanche, donne l’alerte sur son site internet.

À l’œil nu

Que faire, alors, si une fuite se produit pendant l’injection du vaccin ? L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé indique aux professionnels que « deux situations peuvent se présenter ».

Si la fuite est minime, « l’administration d’une dose additionnelle n’est pas nécessaire ». Par contre, si la fuite est plus importante ou si une goutte tombe, il est recommandé d’administrer une nouvelle dose le même jour. « Si l’administration ne peut pas se faire le même jour, il est recommandé de décaler la nouvelle injection de trois semaines, afin que cette réadministration soit efficace. »

Mais comment juger si la fuite est minime ou pas ? N’y a-t-il pas aussi un risque de surdosage en cas de nouvelle injection ? « Selon des experts de la Commission technique des vaccinations, en lien avec l’Agence nationale de sécurité du médicament, les professionnels de santé sont invités à apprécier l’importance de la fuite à l’œil nu, s’étonne le Dr Amine Umlil. Ce qui reviendrait à dire que, désormais, la vaccination à la louche est permise. »

Bénéfice/risque

Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, la décision d’administrer une nouvelle dose « est toujours prise par le professionnel de santé, en considérant, d’une part, le rapport bénéfice/risque de l’administration d’une dose supplémentaire, et, d’autre part, le risque potentiel d’une protection insuffisante si le sujet n’est pas revacciné ».

Le Centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques, du centre hospitalier de Cholet, demande le retrait, sans délai, des lots de vaccins défectueux ; et la communication aux professionnels de santé et au grand public des numéros de lots défectueux de ces vaccins.

ouest france
 

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