Histoire de coeur

Quelle est cette douleur, qui me prend au coeur? Je me sens tiré, magnétisé, tiraillé.
Je ne peux m'empêcher de penser à elle. Elle qui hante mes journées. Qui m'accompagne à chaque instant.
Toutes ces pensées involontaires, présentes dans mon coeur et ma tête.
Est-ce une douleur ce moment ou est-ce mal traduit? Pourquoi ce manque?
Comprendre ce manque? ou n'est-ce pas un manque? ou plutôt un plus?
Une nouvelle energie qui nous enveloppe et qui nous pousse à faire l'impossible.
Une force qui nous permet de déplacer des montagnes, d'aller chercher une étoile dans ce ciel immense.
Tout devient possible.

Quelle est cette force qui m'attire vers elle. Elle est si forte, si puissante, si belle.
Que dois-je faire de cette énergie. Je n'arrive pas à m'en défaire, cette tension est si douce et si puissante de force.
Je me mets à nu, ce n'est qu'une mortelle comme moi ou incarne-t-elle une déesse?

Au début je la comtemplais, je voyais sa beauté, elle était l'égal de toutes.
Aujourd'hui, elle vibre en moi, elle me rempli. Elle a changé mon regard, elle colore mes sentiments et elle dévie mon coeur.
Ce coeur ce deuxième cerveau, si présent et si chaud.

J'aimerai te parler, toi mon coeur mais je ne comprends pas tes mots.
Tes mots vibrent en moi, me transportent et me rendent sourd.
Mais tes paroles sont si belles en vérité et les entendre est un cadeau celeste qu'il faut protéger.
 

Sharm

لَا يَحِيقُ ٱلْمَكْرُ ٱلسَّيِّئُ إِلَّا بِأَهْلِهِ
VIB
J'aimerai te parler, toi mon coeur

Oui mon amour, parle-moi.

L'amour est avalanche et le manque est crevasse. N'aie peur de tomber, d'avoir mal. Tomber n'est pas chuter, et douleur n'est pas malheur. Sans jeu dangereux, tu ne seras heureux. Garde la belle à ta portée, et gare à l'envie de posséder. Tu es noyau et elle électron. Laisse la danser autour de toi, et incorruptible demeurera ta foi.

Tu ne rêves pas mon ami. Tu débordes d'énergie et de volupté, dirige la avec sagacité. Fais en de belles choses, sois-toi même et ose. Il n'y a aucun signe dans le lac des cygnes. Fais valser ta plume, sans y laisser tes plumes. Ne te mets jamais à nu, ou ta pudeur sera mal vue. Prends ton élan, et n'attends pas la fête de Pâques. Vole loin, tel un papillon monarque.

Tu auras besoin de peu de charbon, et de beaucoup de glaçons, d'un peu d'encre, avant que ses racines s'ancrent. Parle peu, mais parle bien. Ne parle plus, tu ne perdras rien. Ferme les yeux, mais regarde-la bien. Ne fais plus rien, et aime-la bien.
 
Dernière édition:
Oui mon amour, parle-moi.

Tu me le demandes et c'est à toi que je parle.
Tu arrive comme un "Sharm" ;) et ta prose me désarme.
Tes conseils sont pleins de sagesse et montrent à quel point tu comprends nos faiblesses.

Tu sembles parler d'alchimie et c'est vrai tout cela n'est que chimie. L'image du noyau rend cela très physique.
Je la laisse danser au son de cette vibration que l'ouie peut capter. C'est une fête, la vue se délecte.
Cela peut paraître insensé, mais c'est comme si le coeur donnait un sens à nos sens. Il bat, vibre, explose...il peut paraître désorganisé mais il suit sûrement une mélodie.

Ecoutons cette musique...simplement, les téméraires iront danser. Ils risquent de trop se concentrer sur leurs danses et ne plus entendre la symphonie.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Quoi de plus ravissant
Qu'un cœur adorateur,
D'un pas léger glissant
Par les cieux berceurs

Qui rit des horizons
S’amuse des pesanteurs
Fond sur la lune laiton
Et s’épuise en vapeurs ?

Quoi de plus ravissant
Qu'un cœur adorateur
Par la braise naissant
Qui tiédit sa demeure

Puisant dans les douceurs
et suivant les saisons
Recouvre les senteurs
Des traces à foison ?


Quoi de plus ravissant
Qu'un cœur adorateur
de corps, d’âme et de chant

et non du Créateur ?

Poids sur le pas léger
Chute dans les profondeurs,
Larmes des vues figées
Regrets d’apesanteur
Métal fondu gorgé
Nuages empoisonneurs
Douleurs récoltées
Dans l’infinie chaleur
Les relents infectés
Et les remords en pleurs

:sournois:
 
Haut