Histoire de la brokenité à l'âge classique

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Ebion
  • Date de début Date de début

Ebion

Contre les crimes de guerre
VIB
Bonjour :timide:

C'est un nouveau jeu.

Règles du jeu :

Vous prenez un philosophe de l'âge classique (de 1600 à 1715).

Vous citez quelque chose de broken qu'il a dit.

Si besoin est, vous expliquez la signification de son affirmation dans son contexte.

Et vous concluez en scandant : "Broken, [insérez le nom du philosophe], broken!" avec un smiley approprié.

Ok, go! :bizarre:
 
@Ebion Bonjour Martin. J'aurais voulu accoler la phrase de pongloss à Leibniz, mais je vais éviter de calomnier les morts. Voltaire le fait à merveille.

Et c’est ainsi que la dernière raison des choses doit être dans une substance nécessaire, dans laquelle le détail des changements ne soit qu’éminemment, comme dans la source, et c’est ce que nous appelons Dieu.

Broken Leibniz.... Très Broken.

PS: je prédis à ce sujet moins de 10 participants.
 
Bonjour :timide:

C'est un nouveau jeu.

Règles du jeu :

Vous prenez un philosophe de l'âge classique (de 1600 à 1715).

Vous citez quelque chose de broken qu'il a dit.

Si besoin est, vous expliquez la signification de son affirmation dans son contexte.

Et vous concluez en scandant : "Broken, [insérez le nom du philosophe], broken!" avec un smiley approprié.

Ok, go! :bizarre:

Voltaire disait à propos du peuple "Dieu vous bénisse! vous êtes la chiasse du genre humain."

"Lettre à M. Le Comte D'Argental. » (2 septembre 1767), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Lefèvre, 1833, t. 64, p. 351"

Broken, Voltaire, broken...:npq:
 
Spinoza a dit dans L'Éthique:

La pitié est, de soi, mauvaise et inutile dans une âme qui vit selon la raison.
Démonstration : En effet, la pitié est une sorte de tristesse (par la Déf. 18 des pass.), et partant elle est, de soi, mauvaise (par la Propos. 41, part. 4). Quant au bien qui en résulte, je veux dire celui que nous faisons en nous efforçant de délivrer de sa misère l'objet de notre pitié (par le Coroll. 3 de la propos. 27, part. 3), la raison seule nous porte à désirer de l'accomplir (par la Propos. 37, part. 4), et ce n'est même que par la raison (par la propos. 27, part. 4) que nous pouvons faire le bien, en sachant certainement que nous faisons le bien ; d'où il suit que la pitié est, de soi, mauvaise et inutile dans une âme qui vit selon la raison.

Broken, Spinoza, broken! :eek:
 
Voltaire le lumineux philosophe à propos des africains :
...Leurs yeux ronds, leur nez épaté, leurs lèvres toujours grosses, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence, mettent entre eux et les autres espèces d’hommes des différences prodigieuses. Et ce qui démontre qu’ils ne doivent point cette différence à leur climat, c’est que des Nègres et des Négresses, transportés dans les pays les plus froids, y produisent toujours des animaux de leur espèce

Broken, Voltaire, broken!
 
Bonjour :timide:

C'est un nouveau jeu.

Règles du jeu :

Vous prenez un philosophe de l'âge classique (de 1600 à 1715).

Vous citez quelque chose de broken qu'il a dit.

Si besoin est, vous expliquez la signification de son affirmation dans son contexte.

Et vous concluez en scandant : "Broken, [insérez le nom du philosophe], broken!" avec un smiley approprié.

Ok, go! :bizarre:

Oh non...je voulais parler de Nietzsche, le plus broken que je connaisse...mais il n'est pas dans la période que tu demandes...:(
 
Dans Léviathan, Thomas Hobbes écrit :

Mais, quel que soit l'objet de l'appétit de l'homme ou de son désir, c'est, pour sa part, ce qu'il nomme bon, et l'objet de sa haine et de son aversion, il le nomme mauvais[1]. L'objet de son mépris, il le nomme sans valeur et insignifiant[2]. Mais l'utilisation de ces mots de bon, mauvais, et méprisable se fait selon la personne qui la pratique [3]. Il n'existe rien qui soit ainsi, simplement et absolument, ni aucune règle commune du bon et du mauvais qu'on puisse tirer [4] de la nature des objets eux-mêmes, car cette règle [5] vient de l'individualité de l'homme, là où il n'y a pas de République [6], ou, dans une République, d'une personne qui le représente, ou d'un arbitre, d'un juge [7] que les hommes en désaccord établissent par consentement [8], et dont la sentence constitue la règle du bon et du mauvais.

[1] "good" et "evil". Bon et mauvais, bien et mal (ces deux derniers termes étant choisis par R. Anthony). (NdT)
[2] "vile and inconsiderable". R. Anthony : "vil et indigne d'être pris en considération". (NdT)
[3] Phrase simple mais difficile à rendre clairement :"For these words of good, evil, and contemptible are ever used with relation to the person that useth them". La suite indique le sens. (NdT)
[4] G. Lyon (La philosophie de Hobbes, Paris, Alcan, 1893, p.115) : "qui puisse être empruntée". (NdT)
[5] R. Anthony : "une mesure". La version latine donne "regula". (NdT)
[6] "Commonwealth". (NdT)
[7] "an arbitrator or judge". (NdT)
[8] "by consent". (NdT)

Broken, Thomas Hobbes, broken! :eek:
 
Ok vas-y, je te le permets. ;)

Oooh merci! :wazaa:

Alors...heum..heum...(j'éclaircis ma plume) :intello:

Dans La volonté de puissance, Nietzsche écrit:

" La vie est la condition de la connaissance. L'erreur est la condition de la vie, je veux dire l'erreur foncière. Savoir que l'on erre ne supprime pas l'erreur. Ce n'est rien d'aimer. Il nous faut aimer et soigner l'erreur, elle est la matrice de la connaissance. L'art au service de l'illusion - voilà notre culte."

Broken, Friedrich Nietzsche, broken! :pleurs:
 
Oooh merci! :wazaa:

Alors...heum..heum...(j'éclaircis ma plume) :intello:

Dans La volonté de puissance, Nietzsche écrit:

" La vie est la condition de la connaissance. L'erreur est la condition de la vie, je veux dire l'erreur foncière. Savoir que l'on erre ne supprime pas l'erreur. Ce n'est rien d'aimer. Il nous faut aimer et soigner l'erreur, elle est la matrice de la connaissance. L'art au service de l'illusion - voilà notre culte."

Broken, Friedrich Nietzsche, broken! :pleurs:

Euh... Broken... Elisabeth Förster-Nietzsche.

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Volonté_de_puissance#.C2.AB_La_Volont.C3.A9_de_puissance_n.27existe_pas_.5B9.5D.C2.BB

Mais Friedrich...
 
Ah mais l'extrait de texte que j'ai publié est bien de Nietzsche.


Sa pensée est marquante, mais il a fini broken de toute façon. :bizarre:

J'ai rayé la volonté de puissance de mes lectures. Tant il est difficile de savoir ce qui est de Nietzsche et ce qui est de sa sœur. La majorité s'accorde à écarter la volonté de puissance. Nietzsche a écrit tellement que l'on peut retrouver ses idées dans ses autres livres de Schopenhauer éducateur son écrit de jeunesse à ecce homo.

Le principe de la volonté de puissance est très bien illustré dans ainsi parlait Zarathoustra par exemple. Ou dans par delà bien et mal.

Il est broken pour bien d'autres raisons, sa misogynie et pas seulement que de façade. Son intérêt pour salomé une belle ****** on peut le dire (opinion personnelle). Son désintérêt pour Schopenhauer, alors même que jeune adulte, il mit sur un piédestal le monde comme volonté et comme représentation. De n'avoir pas été reconnu de son vivant...etc. D'avoir traiter George Sand de "vache laitière", même ci c'est drôle...
 
Dernière édition:
J'ai rayé la volonté de puissance de mes lectures. Tant il est difficile de savoir ce qui est de Nietzsche et ce qui est de sa sœur. La majorité s'accorde à écarter la volonté de puissance. Nietzsche a écrit tellement que l'on peut retrouver ses idées dans ses autres livres de Schopenhauer éducateur son écrit de jeunesse à ecce homo.

Le principe de la volonté de puissance est très bien illustrée dans ainsi parlait Zarathoustra par exemple. Ou dans par delà bien et mal.

Il est broken pour bien d'autres raisons, sa misogynie et pas seulement que de façade. Son intérêt pour salomé une belle ****** on peut le dire (opinion personnelle). Son désintérêt pour Schopenhauer, alors même que jeune adulte, il mit sur un piédestal le monde comme volonté et comme représentation. De n'avoir pas été reconnu de son vivant...etc. D'avoir traité George Sand de "vache laitière", même ci c'est drôle.

Oula t'es un spécialiste! :eek:

Moi je voulais juste délirer sur la tête d'un philosophe que je n'ai même pas lu.

Mon extrait vient de La pratique de la philosophie de A à Z.

Très bien foutu, ce mtit bouquin je le conseille. :intello:
 
Bonjour :timide:

C'est un nouveau jeu.

Règles du jeu :

Vous prenez un philosophe de l'âge classique (de 1600 à 1715).

Vous citez quelque chose de broken qu'il a dit.

Si besoin est, vous expliquez la signification de son affirmation dans son contexte.

Et vous concluez en scandant : "Broken, [insérez le nom du philosophe], broken!" avec un smiley approprié.

Ok, go! :bizarre:
Un jour, un grand philosophe a dit:

"Tu dis que les hommes sont tous pareil? ben il fallait pas tous les essayer"
 
Retour
Haut