Homicide de la Belle-de-Mai : Nessim Ramdane, "victime innocente", footballeur amateur reconnu et père de famille

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Drianke
  • Date de début Date de début

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur

Le sportif de 37 ans qui s'était lancé dans une activité de VTC, a été tué par balle dans sa voiture le 4 octobre vers 4h30 du matin. L'auteur serait un adolescent de 14 ans. Sa mort violente a laissé le milieu du football amateur régional, dans lequel il était unanimement apprécié, sous le choc.​

Nessim Ramdane avait 37 ans, des jumeaux de 11 ans, une petite fille de 4 ans. C'est ce père de famille, très connu dans le milieu du football amateur régional, qui a perdu la vie vendredi 4 octobre au matin aux alentours de 4h30 du matin, tué par une balle à l'arrière du crâne au volant de sa voiture dans des circonstances encore floues.

Son véhicule a été retrouvé encastré dans le mur d’enceinte de l’école élémentaire Saint-Charles, à l’intersection des rues Léon-Gozlan et du 141e RIA, à la Belle-de Mai (3e arrondissement). Un jeune homme de 14 ans, dénoncé comme l'auteur du coup de feu par un détenu se réclamant de la DZ Mafia - un puissant réseau de narcotrafiquants marseillais - a été interpellé et placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête.
Si les circonstances de l'homicide demeurent incertaines, le modus operandi et la possible implication de trafiquants avait pu laisser penser dans un premier temps à un "narchomicide". La personnalité de la victime, pourtant, semble éloigner cette théorie. De source proche de l'enquête, on confirme que la piste d'une "victime innocente" est désormais largement privilégiée. Nessim Ramdane, qui avait grandi dans les quartiers Nord de Marseille (au Canet puis à Saint-Gabriel) avait la réputation d'être un homme sans histoire, passionné de football, proche de sa famille, sans aucun lien, d'après plusieurs témoignages concordants avec un quelconque trafic.

"Il ne buvait pas, ne prenait aucune drogue, ne fumait même pas une cigarette. C'était un honnête travailleur, qui vivait pour sa famille", selon l'un de ses proches. L'annonce de sa disparition a généré une vague d'émotion parmi les sportifs provençaux et à Saint-Zacharie, où le trentenaire avait déménagé il y quelques mois. "Notre tristesse est à la hauteur de l'image de cet homme, droit et respectueux, dont les valeurs ont toujours forcé l'admiration de ceux qui l'ont côtoyé", a écrit sur Facebook Fabrice Coulomb, le directeur sportif du Carnoux Football Club où il avait évolué il y a quelques années.................

 
Apparemment ce serait une vengeance entre quartier ( ils ont pris un pauvre homme innocent qui n’a fait de mal à personne afin d’asseoir leur soif de vengeance) suite à un de leur collègue retrouvé calciné, c’est beau la France , entre les règlements de compte au Katana , au marteau avec des blessés dont le pronostic vital est engagé https://www.leparisien.fr/faits-div...lue-04-10-2024-FX6MY2GY3JHGNDJTNF3NW4GLYA.php , des commerçants pris pour cible par des dealers qui font la loi https://www.lamontagne.fr/clermont-...-jacques-a-clermont-ferrand-menacee_14574528/
et ce fait divers , y a pas à dire , on est bien, et ça c’est juste un petit début de weeck end .Et après quand on parle sécurité, on se fait traiter d’extrême droite et de raciste , c’est pourtant un des problèmes majeur pour les Français , même les trottoirs de Bogota deviennent plus sûr, je vous rassure , c’est juste un sentiment d’insécurité d’après certains .


Marseille : le commanditaire du tueur à gages de 14 ans se réclame de la DZ Mafia​


C’est un très jeune homme qui est suspecté d’en avoir tué un autre, par balle, ce vendredi matin, à la Belle-de-Mai, dans le 3e arrondissement de Marseille. Interpellé quelques minutes après les faits, cet adolescent d’à peine 14 ans était toujours entendu dans la soirée de ce vendredi soir par les enquêteurs qui sont tombés des nues en décortiquant ce qui s’annonce comme un narchomicide inédit.

Que le commanditaire d’un assassinat donne le "Go" depuis la prison où il est incarcéré, cela s’est déjà vu. Mais que le détenu en personne appelle la police pour "balancer" son sicaire, indiquer l’endroit où il se cache et les motifs de l’assassinat qui vient d’être perpétré, c’est une première.
C’est pourtant ce qui s’est produit ce vendredi matin très tôt. Il est 4 h 30, lorsque des badauds préviennent les secours qu’un Renault Kadjar vient de s’encastrer dans le mur de l’enceinte de l’école élémentaire Saint-Charles, à l’intersection des rues Léon Gozlan et du 141e R.I.A., dans le 3e arrondissement. Des témoins de la scène se précipitent pour porter secours au conducteur, l’extraient du véhicule et tentent de pratiquer un massage cardiaque. Le passager du Kadjar lui, a préféré prendre la fuite en courant.

La victime abattue dans sa voiture​

Lorsque les marins-pompiers de Marseille arrivent rue Léon-Gozlan, il est trop tard pour l’automobiliste qui est déclaré décédé moins d’un quart d’heure après l’accident.

Mais le violent choc avec le mur de l’école ne serait pas la cause du décès de cet homme de 37 ans. Une plaie par balle à l’arrière de la tête, tout comme l’ogive de 9 mm retrouvée par les enquêteurs dans l’habitacle, semblent en effet indiquer que la victime a été abattue avant de perdre le contrôle de son SUV.

L’auteur présumé des tirs est-il le passager qui a pris la fuite ? Les policiers ne se poseront pas la question très longtemps. À 5 heures du matin, ils reçoivent un appel téléphonique édifiant. L’interlocuteur, se réclamant de la DZ Mafia et appelant manifestement de la prison où il est détenu, affirme être le commanditaire du règlement de comptes qui a eu lieu trente minutes plus tôt.
Non content de s’attribuer le meurtre, il en donne le mobile : il s’agirait d’une vengeance après le sordide épisode survenu dans ce même 3e arrondissement de Marseille, le 2 octobre dernier, lorsqu’avait été découvert le corps calciné d’un homme vraisemblablement tué par balles avant d’être incendié dans la rue par un groupe d’une demi-douzaine de personnes encagoulées.

La suite .

 
Dernière édition:

Trafic de drogue à Marseille : qui est Nessim Ramdane, victime collatérale tuée par un ado​

Le chauffeur VTC de 36 ans a été tué par un ado de 14 ans alors qu’il n’a jamais été lié au trafic de drogue.​


FAITS DIVERS - Un nouveau drame à Marseille sur fond de trafic de drogue. Vendredi, un adolescent de 14 ans a tiré mortellement sur Nessim Ramdane, 37 ans. Il est la première victime collatérale d’un règlement de compte cette année. Qui était-il ?

À Marseille, deux narcomicides à deux jours d’intervalle, le procureur s’inquiète d’une « sauvagerie inédite »

Nessim Ramdane a été décrit par le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, ce dimanche 6 octobre comme étant un chauffeur VTC de 37 ans et père de famille. C’est parce qu’il a pris dans son véhicule le jeune tueur qui devait aller exécuter son contrat, ainsi qu’un autre ado, qu’il est mort.


« Ils vont demander au chauffeur de les déposer et de les attendre », mais visiblement celui-ci « n’obtempère pas » et le mineur lui tire une balle mortelle à l’arrière du crâne, a détaillé le procureur. Il était 4 h 30 du matin vendredi.

« Footballeur émérite »​

Nessim Ramdane était père de jumeaux de 11 ans et d’une petite fille de 4 ans, détaille La Provence. C’est pour subvenir aux besoins de sa famille qu’il était devenu chauffeur VTC. Il était également un « footballeur émérite » et avait même passé des essais chez l’Olympique de Marseille étant plus jeune.

Devenu éducateur, le district de football du Var se souvient de lui comme étant un « exemple » qu’il soit « joueur, capitaine, éducateur, responsable technique ». « Nessim était un grand passionné rendant au football ce que le football lui avait donné ! Nous perdons un homme au grand cœur, un super papa, un ami fidèle ! », ajoute le district sur Facebook. Tous ces proches interrogés dans la presse ne tarrisent pas d’éloge, parlant d’un homme « attachant », « rigoureux » et qui avait su « gagner l’estime de tous ».

Sa mort a eu lieu dans un contexte de « sauvagerie inédite » à Marseille. Il y a quinze jours, un jeune de 15 ans a été tué dans un acte de barbarie sans nom. Il avait été recruté pour 2 000 euros, via les réseaux sociaux, par un homme de 23 ans détenu près d’Aix-en-Provence et se présentant comme appartenant à la DZ Mafia.

DZ Mafia contre les « Blacks »​

Supposé intimider un concurrent du clan rival appelé « Blacks » en mettant le feu à la porte de son appartement, l’adolescent a été repéré par une bande présente au pied de l’immeuble. « Il va être lardé de 50 coups de couteau et conduit à la cité Fonscolombes, où, selon les résultats de l’autopsie, il va être brûlé vif », a indiqué Nicolas Bessone.

Le même détenu, au « casier sérieux » mais « pas connu dans les radars pour être au sommet de la pyramide », tente alors de se venger pour la mort de sa recrue. Il embauche, encore sur les réseaux sociaux, un autre jeune, cette fois âgé de 14 ans, pour aller tuer un membre des « Blacks » pour 50 000 euros. C’est lui qui tuera Nessim Ramdane.

Autre élément paradoxal de ce dossier : c’est le commanditaire lui-même de ce contrat qui a appelé la police, au 17, pour dénoncer le jeune assassin, qui n’avait donc pas rempli sa mission, permettant son interpellation. L’ado a reconnu avoir tiré sur le chauffeur, expliquant cependant que le coup serait «parti accidentellement ».
 

Chauffeur VTC tué à Marseille : Des centaines de personnes aux obsèques​

DRAME•Ce père de famille de 36 ans a été abattu par un adolescent de 14 ans

essim Ramdane a été tué par un tueur à gages de seulement 14 ans. Ce mardi, les obsèques du chauffeur de VTC se sont tenues à la mosquée Méditerranée de Marseille, quatre jours après son meurtre. Environ 500 personnes se sont recueillies aux côtés de la femme et des trois enfants de ce père de famille de 36 ans, victime collatérale d’un règlement de compte lié au trafic de stupéfiants.

« Il n’avait rien à voir avec toute cette vulgarité et cette barbarie », a déclaré Ali Benattia, 72 ans, qui se présente comme l’oncle du défunt. Il décrit Nessim Ramdane comme un homme travailleur et prêt à se sacrifier pour le bien-être de sa femme et de ses enfants, racontant qu’il est allé jusqu’à occuper trois emplois en même temps à une époque.

Un fan de football​

Il était une figure emblématique du football local, rappelle Ali Benattia. Passionné de ballon rond depuis son enfance, Nessim Ramdane a enfilé les maillots de nombreux clubs de la région au cours de sa carrière d’amateur et entraînait les petits du club de Saint-Zacharie (Var), où il résidait avec sa famille, explique l’oncle.

Vers 14 heures, sous un ciel clair, plusieurs dizaines d’hommes se sont agenouillées en rang à l’intérieur des deux terrains de basketball adjacents à la mosquée pour mener la prière funéraire. Des hommes ont ensuite transporté le corps de Nessim Ramdane dans un cercueil blanc pour le déposer face à la foule, aux pieds de l’imam de la mosquée, Boualem Khatir.

« Ce n’est pas humain de faire ça »​

« Il est temps de se ressaisir, la jeunesse », a-t-il lancé lors de son sermon funèbre, avant que le corps de Nessim Ramdane ne soit emporté pour être inhumé. Nessim Ramdane, au volant d’un VTC le soir de sa mort, a pris pour une course un adolescent de 14 ans chargé de tuer un membre d’un gang impliqué dans les trafics de drogue qui gangrènent certains quartiers pauvres de la deuxième ville de France.

Le mineur, accompagné d’un autre adolescent, aurait demandé au chauffeur de les déposer sur les lieux du contrat et de les attendre, mais le père de famille refuse et il lui tire une balle mortelle à l’arrière la tête. « Je ne comprends pas qu’un garçon de mon âge puisse prendre une décision aussi grave », a déploré Yanel Benattia, 14 ans, cousin de la victime. « On peut lui pardonner, mais ce n’est pas humain de faire ça »
 
Retour
Haut