La h’sira est la natte traditionnelle utilisée dans tout le Maghreb comme revêtement des sols des habitats ruraux et qui orne également les planchers et murs des mosquées et des zaouïas.

Elle est réalisée selon des techniques ancestrales vieilles de plus de 1000 ans.
Mais, du fait de l’envahissement des nattes en plastiques, réalisées en série dans des usines situées parfois à l’autre bout du monde, cette tradition est aujourd’hui en train de se perdre, emportant avec elle toute la mémoire et tout le savoir-faire constitué et transmis de génération en génération jusqu’à notre époque.
Aujourd’hui, c’est uniquement dans les campagnes qui gardent encore un ancrage dans l’économie agricole traditionnelle que subsiste une faible activité vannière.
Une production à l’agonie qui s’éteint dans l’indifférence quasi générale, car la conception de ces nattes, a trop longtemps été méprisée par les tenants d’un art citadin «raffiné et imprégné de traditions » importées d'Orient ou encore de l'Espagne musulmane à la différence des arts ruraux considérés comme « primitifs, frustres et de peu d’intérêt sur le plan économique ».
La fabrication de ces nattes recèle pourtant un caractère unique sur le plan technique. Elle est la survivance de la plus ancienne méthode de tissage connue. Seul en Extrême-Orient et au Maroc, le procédé a survécu dans la fabrication de ces nattes en doum fabriquées par les descendants des tribus du Zehroun.
Tout aussi anciens, les motifs polychromes de grosse laine qui ornent ces nattes portent en eux encore beaucoup de mystères : leur origine, leur sens,leurs interprétations qui n’ont pas encore disparu de la mémoire collective,leurs propriétés magiques, leur présence sur un territoire qui englobe tout le Maghreb, autant de raisons d’accorder à ces nattes l’intérêt qu’elles méritent. .






Elle est réalisée selon des techniques ancestrales vieilles de plus de 1000 ans.
Mais, du fait de l’envahissement des nattes en plastiques, réalisées en série dans des usines situées parfois à l’autre bout du monde, cette tradition est aujourd’hui en train de se perdre, emportant avec elle toute la mémoire et tout le savoir-faire constitué et transmis de génération en génération jusqu’à notre époque.
Aujourd’hui, c’est uniquement dans les campagnes qui gardent encore un ancrage dans l’économie agricole traditionnelle que subsiste une faible activité vannière.
Une production à l’agonie qui s’éteint dans l’indifférence quasi générale, car la conception de ces nattes, a trop longtemps été méprisée par les tenants d’un art citadin «raffiné et imprégné de traditions » importées d'Orient ou encore de l'Espagne musulmane à la différence des arts ruraux considérés comme « primitifs, frustres et de peu d’intérêt sur le plan économique ».
La fabrication de ces nattes recèle pourtant un caractère unique sur le plan technique. Elle est la survivance de la plus ancienne méthode de tissage connue. Seul en Extrême-Orient et au Maroc, le procédé a survécu dans la fabrication de ces nattes en doum fabriquées par les descendants des tribus du Zehroun.
Tout aussi anciens, les motifs polychromes de grosse laine qui ornent ces nattes portent en eux encore beaucoup de mystères : leur origine, leur sens,leurs interprétations qui n’ont pas encore disparu de la mémoire collective,leurs propriétés magiques, leur présence sur un territoire qui englobe tout le Maghreb, autant de raisons d’accorder à ces nattes l’intérêt qu’elles méritent. .




