Huit ans de prison pour la journaliste Roxana Saberi en Iran

Iran: Roxana Saberi avait obtenu un rapport secret sur la guerre d'Irak
Il y a 1 jour

TEHERAN (AFP) — Un avocat de la journaliste irano-américaine Roxana Saberi, libérée de prison lundi, a déclaré mercredi que les accusations d'espionnage avaient été portées à l'encontre de sa cliente après qu'elle eut obtenu un rapport secret de la présidence iranienne sur la guerre en Irak.

"Elle disposait d'un rapport sur l'attaque américaine en Irak qui avait été préparé par le centre de recherches stratégiques, à la présidence" iranienne, a dit Me Saleh Nikbakht à l'AFP.

"Le centre de recherche considère qu'il s'agit d'un rapport secret. Mais elle ne l'avait pas du tout utilisé", a-t-il ajouté.

Me Nikbakht n'a pas précisé comment Mlle Saberi avait eu accès au rapport.

Selon son autre avocat, Me Abdolsamad Khoramshahi, Mlle Saberi a été condamnée en appel à deux ans de prison avec sursis pour ce motif.

"Elle a été accusée d'avoir eu accès à des documents secrets. S'ils sont utilisés, la peine est de 10 ans de prison, sinon, c'est une peine de deux ans" ferme, a-t-il précisé.

Le ministre des Renseignements a souligné mercredi que Mlle Saberi était coupable. "Le verdict montre qu'elle n'a pas été acquittée, elle a été jugée et il a été établi qu'elle a commis un délit", a déclaré Gholam Hossein Mohseni Ejeie, selon le site de la télévision d'Etat.

Mlle Saberi a été libérée lundi à Téhéran après que sa peine de huit ans de prison pour espionnage au profit des Etats-Unis, délivrée après un premier procès le 13 avril, a été réduite en appel dimanche à deux ans avec sursis.

Roxana Saberi, 32 ans, avait été arrêtée fin janvier à Téhéran. Elle y résidait depuis 2003 et les autorités lui avaient retiré sa carte de presse en 2006.

Sa condamnation à huit ans pour espionnage a été dénoncée à travers le monde et avait suscité des appels à sa libération, notamment du président américain Barack Obama.

Son procès en appel s'est tenu dimanche. Le même jour, Me Khoramshahi avait déclaré que sa cliente avait été condamnée en première instance pour "coopération avec un Etat hostile" selon l'article 508 du code pénal.

Mais "le verdict du premier tribunal a été annulé avec l'argument que les Etats-Unis ne sont pas un Etat hostile envers l'Iran", a expliqué ensuite Me Nikbakht.

"Selon le droit et les traités internationaux auxquels l'Iran a souscrit, les nations hostiles sont celles en guerre ou ayant été en guerre et actuellement observant un cessez-le-feu sans avoir signé un traité de paix", a dit Me Nikbakht dans le journal réformateur Etemad Melli mercredi.

Il a expliqué que l'Iran avait approuvé cette définition en 2003 et annoncé qu'il n'était en état d'hostilité avec aucun pays, sauf l'Irak sous le régime de Saddam Hussein.

Roxana Saberi a dit à la presse mardi qu'elle n'avait pas de projet immédiat et qu'elle souhaitait seulement se "reposer" en famille. Son père, Reza Saberi, a ensuite déclaré qu'ils se préparaient à retourner aux Etats-Unis.

M. Saberi a expliqué que sa fille n'avait "pas été torturée" en prison.

Barack Obama, s'est dit "soulagé" lundi par le geste "humanitaire" de l'Iran.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
La journaliste Roxana Saberi a quitté l'Iran


JUSTICE - Elle est arrivée à Vienne ce vendredi matin...

La journaliste irano-américaine Roxana Saberi, libérée d'une prison iranienne le 11 mai, est arrivée par avion tôt ce vendredi matin à l'aéroport de Vienne, en provenance de Téhéran, a constaté une journaliste de l'AFP.

«Je vais passer quelques jours à Vienne, car c'est un lieu calme et relaxant», a-t-elle déclaré juste après son arrivée, sans donner de précision sur la durée de son séjour viennois, ni sur la date de son retour aux Etats-Unis. Elle était accompagnée de son père, de sa mère et de son frère.

Aide de l'ambassadeur d'Autriche en Iran

Roxana Saberi a également indiqué que l'une des raisons de son séjour à Vienne avait été le rôle de l'ambassadeur d'Autriche en Iran: «Il a été d'une grande aide et je voudrais le remercier», a-t-elle précisé.

La journaliste, âgée de 32 ans, avait été libérée à Téhéran après la réduction en appel à deux ans avec sursis de sa peine de huit ans de prison pour espionnage au profit des Etats-Unis.

Avec agence
 

benami

Premier Сasual Dating Legitimate Girls
...Et toutes les autres femmes, dans les prisons des mollah, qui n'ont que la nationalité iranienne n'auront pas la chance d'aller à Vienne se relaxer!...
 
Elle est arrivée à Vienne ce vendredi matin...

La journaliste irano-américaine Roxana Saberi, libérée d'une prison iranienne le 11 mai, est arrivée par avion tôt ce vendredi matin à l'aéroport de Vienne, en provenance de Téhéran, a constaté une journaliste de l'AFP.

«Je vais passer quelques jours à Vienne, car c'est un lieu calme et relaxant», a-t-elle déclaré.

Rien de plus vrai: probablement la plus belle ville d'Europe et la plus reposante. En plus les Viennois sont ultra-accueillants. Vienne reste mon meilleur souvenir en Europe.
 
La journaliste Roxana Saberi a quitté l'Iran


JUSTICE - Elle est arrivée à Vienne ce vendredi matin...

La journaliste irano-américaine Roxana Saberi, libérée d'une prison iranienne le 11 mai, est arrivée par avion tôt ce vendredi matin à l'aéroport de Vienne, en provenance de Téhéran, a constaté une journaliste de l'AFP.

«Je vais passer quelques jours à Vienne, car c'est un lieu calme et relaxant», a-t-elle déclaré juste après son arrivée, sans donner de précision sur la durée de son séjour viennois, ni sur la date de son retour aux Etats-Unis. Elle était accompagnée de son père, de sa mère et de son frère.

Aide de l'ambassadeur d'Autriche en Iran

Roxana Saberi a également indiqué que l'une des raisons de son séjour à Vienne avait été le rôle de l'ambassadeur d'Autriche en Iran: «Il a été d'une grande aide et je voudrais le remercier», a-t-elle précisé.

La journaliste, âgée de 32 ans, avait été libérée à Téhéran après la réduction en appel à deux ans avec sursis de sa peine de huit ans de prison pour espionnage au profit des Etats-Unis.

Avec agence

Bon débarras ! Qu'elle reste le plus loin possible de l'Iran !
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
La journaliste irano-américaine Roxana Saberi de retour aux Etats-Unis

JUSTICE - Accusée d'espionnage, elle avait passé quatre mois dans une prison iranienne...

Home, sweet home. «Je suis si heureuse d'être de retour aux Etats-Unis», a dit Roxana Saberi à son arrivée à l'aéroport international de Dulles, en banlieue de Washington. «Une des choses qui m'ont gardée en vie a été de me chanter à moi-même l'hymne national», a confié la journaliste irano-américaine, libérée la semaine dernière après avoir passé quatre mois dans une prison iranienne.

«J'aimerais remercier personnellement tous ceux qui m'ont soutenue pendant mes 100 jours en prison», a-t-elle ajouté, remerciant notamment le président Barack Obama et la secrétaire d'Etat Hillary Clinton.

La jeune femme a été applaudie après son passage en douane par la foule, souvent venue pour accueillir quelqu'un d'autre et qui a appris son arrivée par les équipes de reporters. La jeune femme avait quitté l'Iran il y a une semaine pour se rendre avec ses parents et son frère à Vienne, en Autriche.

Espionnage

La journaliste de 32 ans, née aux Etats-Unis, a été libérée de la prison d'Evine à Téhéran le 11 mai après qu'un tribunal eut réduit sa condamnation pour espionnage à deux ans avec sursis.Elle avait été placée en détention en janvier et condamnée en avril à huit ans de prison, suscitant des inquiétudes aux Etats-Unis.

«J'aimerais remercier les organisations de défense des droits de l'homme et mes collègues journalistes, et tous ceux qui ont continué à parler de moi et fait pression en faveur de ma libération», a dit Roxana Saberi vendredi.

Sa condamnation était la plus dure jamais prononcée contre un citoyen ayant la double-nationalité dans une affaire mettant en jeu la sécurité nationale iranienne. Elle était intervenue quelques semaines après que le président américain Barack Obama eut proposé de dialoguer avec Téhéran après trois décennies de relations tendues entre les deux pays.

«J'ai l'impression de vivre un rêve», a dit à l'AFP la mère de la jeune journaliste, Akiko Saberi.
avec agences
 
Haut