Hunan, première mondiale : le train sans rails est lancé

Le premier train sans rails du monde a pris “la route” lundi après-midi dans la ville de Zhuzhou, la province du Hunan (centre de la Chine), pour un programme de développement d'une conduite autonome autour de 2020.

La machine de 32 mètres de long, transportant plusieurs experts et journalistes, est apparue sur l'avenue Shennong à Zhuzhou à 4h30 dans l'après-midi.
Ce train fait partie du système express ferroviaire intelligent, appelé Automated Rail Rapid Transit (ART) et développé par le CRRC Zhuzhou Institute Co.

Un succès qui marque l'achèvement de la ligne de démonstration de 3,1 kilomètres et une première mondiale concernant l'utilisation du système ART, qui sera bientôt mis à l'essai. Les trois premiers trains seront mis en service lors de la prochaine Fête du Printemps.
Selon Feng Jianghua, ingénieur en chef à l'institut, le train roule sur des pneus en caoutchouc longeant des pistes virtuelles, équipé de capteurs capables de détecter les pistes virtuelles et de répondre aux instructions envoyées par l'unité centrale.

En combinant les avantages des tramways et des bus modernes, ce produit offre une nouvelle option de voyage et réduira la pression du trafic du transport moderne dans les villes, a-t-il indiqué.

Le véhicule peut être composé de trois à cinq voitures en fonction des besoins réels et accueillir entre 300 à 500 passagers. Roulant à une vitesse maximale de 70 km/h, alimenté par l'électricité, une charge de 10 minutes lui permet de parcourir 25 kilomètres.

Ne reposant pas sur des rails en acier, une ligne de transport en commun peut être construite en un an et mise en service peu après, avec des coûts nettement inférieurs par rapport aux tramways traditionnels, a précisé M. Feng.

De plus, le train disposera vers 2020 de systèmes de protection de sécurité actifs lui permettant d'obtenir des informations sur les dangers potentiels de son côté et des environs afin d'envoyer des alertes.


Rédacteurs : Wei SHAN, Guangqi CUI

peopledaily.com.cn
 
Les chinois sont en train de rendre accessibles des infrastructure très performantes avec technologie de pointe à des prix accessibles. Le Maroc devrait s'intéresser à ce type de nouveau modes de transports car ils nécessitent un investissement moins lourds et un coût d'exploitation moins coûteux

Le premier train sans rails du monde a pris “la route” lundi après-midi dans la ville de Zhuzhou, la province du Hunan (centre de la Chine), pour un programme de développement d'une conduite autonome autour de 2020.

La machine de 32 mètres de long, transportant plusieurs experts et journalistes, est apparue sur l'avenue Shennong à Zhuzhou à 4h30 dans l'après-midi.
Ce train fait partie du système express ferroviaire intelligent, appelé Automated Rail Rapid Transit (ART) et développé par le CRRC Zhuzhou Institute Co.

Un succès qui marque l'achèvement de la ligne de démonstration de 3,1 kilomètres et une première mondiale concernant l'utilisation du système ART, qui sera bientôt mis à l'essai. Les trois premiers trains seront mis en service lors de la prochaine Fête du Printemps.
Selon Feng Jianghua, ingénieur en chef à l'institut, le train roule sur des pneus en caoutchouc longeant des pistes virtuelles, équipé de capteurs capables de détecter les pistes virtuelles et de répondre aux instructions envoyées par l'unité centrale.

En combinant les avantages des tramways et des bus modernes, ce produit offre une nouvelle option de voyage et réduira la pression du trafic du transport moderne dans les villes, a-t-il indiqué.

Le véhicule peut être composé de trois à cinq voitures en fonction des besoins réels et accueillir entre 300 à 500 passagers. Roulant à une vitesse maximale de 70 km/h, alimenté par l'électricité, une charge de 10 minutes lui permet de parcourir 25 kilomètres.

Ne reposant pas sur des rails en acier, une ligne de transport en commun peut être construite en un an et mise en service peu après, avec des coûts nettement inférieurs par rapport aux tramways traditionnels, a précisé M. Feng.

De plus, le train disposera vers 2020 de systèmes de protection de sécurité actifs lui permettant d'obtenir des informations sur les dangers potentiels de son côté et des environs afin d'envoyer des alertes.


Rédacteurs : Wei SHAN, Guangqi CUI

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Les chinois sont en train de rendre accessibles des infrastructure très performantes avec technologie de pointe à des prix accessibles. Le Maroc devrait s'intéresser à ce type de nouveau modes de transports car ils nécessitent un investissement moins lourds et un coût d'exploitation moins coûteux


Il avance pas mal en matière de technologie, c'est sur que le Maroc devrait diversifier ses partenaires économiques en matière de transport notamment.

Le Maroc doit cibler ce qui lui convient en terme de besoin sur le marché et le tout adapter à son budget et éventuellement que lors de négociations avec des partenaires, demander à ce qu'une partie du personnel recruter au Maroc soit former. ("Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toute sa vie".....).

Après je ne sais pas qui est ministre de la mobilité mais j'imagine que lui et ses négociateurs font appel à des audits et des comparatifs pour voir qu'est ce qui leur reviendraient moins chère sur le long terme, en tout cas je l'espère pour eux.
 
L'objectif ici est d'offrir le même service qu'un train mais qui va se limiter au milieu urbain. Il utilise des locomotives électriques ( sans pollution), et qui demandent une infrastructure sans rail qui sont peu coûteuses et rapides à être construites. Ce qui permettra d'offrir des réseaux de transports efficaces et peu coûteux aux villes moyennes et aux quartiers périphériques des nouvelles grandes villes de Chine . N'oublions pas qu'en Chine il y a un très grand nombre de villes qui dépassent le million d'habitants et que les doter toutes de trains est impossible au vu du coût de l'infrastructure nécessaire.

C'est une solution intermédiaire très intéressante qui répond aux besoin de pays en développement qui ne sont sous équipé en voies ferrées et qui veulent un équipement qui n'ai pas des coûts d'exploitation trop élevés.


En gros c'est un bus...
 
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