Un défaut qualité affecte certaines spécialités à base de Valsartan. Un numéro vert gratuit vient d'être mis en place pour répondre aux interrogations des patients.
L’information date du début du mois mais la communication de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a pris une dimension médiatique ce 24 juillet :
L’ANSM a été informée d’un défaut qualité affectant certaines spécialités à base de Valsartan et de valsartan/hydrochlorothiazide, utilisées dans l’insuffisance cardiaque, dans l’hypertension artérielle et en post-infarctus du myocarde récent.
Un numéro vert gratuit
Finalement, un numéro vert gratuit vient d’être mis en place pour répondre aux interrogations des patients : le 0 800 97 14 03. Car si les médecins et pharmaciens ont été rapidement informés du risque et du retrait de certains médicaments génériques du marché, l’information n’a pas été systématiquement relayée auprès des personnes sous traitement.
Il fallait être soi-même averti pour prendre son téléphone et tenter d’avoir des explications auprès de son médecin ou de son pharmacien. Parmi le premier corps professionnel, on pouvait avoir la tentation de renvoyer vers le second. Certaines pharmacies se contentant de répondre :
Oui, effectivement, on a une liste des médicaments impactés mais bon, il ne s’agit que d’impuretés décelées. On nous dit de dire qu’il faut continuer le traitement.
Probablement cancérogène
Pourtant, il est plus que déconseillé d’arrêter un traitement qui régule la pression artérielle : risque de poussées hypertensives, d’accidents neurologiques… Continuer un traitement dont on pointe le risque cancérogène est difficilement concevable.
paris-normandie
Car l’ANSM, informée par l’Agence européenne des médicaments, fait savoir que les médicaments en cause présentent un défaut qualité parce qu’ils contiennent « une impureté retrouvée dans la substance active fabriquée par la société chinoise Zhejiang Huahai Pharmaceuticals » :
Cette impureté est la N-nitrosodiméthylamine (NDMA), substance classée comme probablement cancérogène chez l’homme, apparue au cours de la fabrication de la substance active.
L’ANSM a mis en ligne les listes des médicaments impactés et ceux qui ne le sont pas, et demande de se rapprocher des pharmaciens. Certains acceptent effectivement de faire la substitution, encore faut-il qu’ils aient en stock les bons composés.
En France, 1,3 million de personnes seraient traitées avec les médicaments incriminés.
L’information date du début du mois mais la communication de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a pris une dimension médiatique ce 24 juillet :
L’ANSM a été informée d’un défaut qualité affectant certaines spécialités à base de Valsartan et de valsartan/hydrochlorothiazide, utilisées dans l’insuffisance cardiaque, dans l’hypertension artérielle et en post-infarctus du myocarde récent.
Un numéro vert gratuit
Finalement, un numéro vert gratuit vient d’être mis en place pour répondre aux interrogations des patients : le 0 800 97 14 03. Car si les médecins et pharmaciens ont été rapidement informés du risque et du retrait de certains médicaments génériques du marché, l’information n’a pas été systématiquement relayée auprès des personnes sous traitement.
Il fallait être soi-même averti pour prendre son téléphone et tenter d’avoir des explications auprès de son médecin ou de son pharmacien. Parmi le premier corps professionnel, on pouvait avoir la tentation de renvoyer vers le second. Certaines pharmacies se contentant de répondre :
Oui, effectivement, on a une liste des médicaments impactés mais bon, il ne s’agit que d’impuretés décelées. On nous dit de dire qu’il faut continuer le traitement.
Probablement cancérogène
Pourtant, il est plus que déconseillé d’arrêter un traitement qui régule la pression artérielle : risque de poussées hypertensives, d’accidents neurologiques… Continuer un traitement dont on pointe le risque cancérogène est difficilement concevable.
paris-normandie
Car l’ANSM, informée par l’Agence européenne des médicaments, fait savoir que les médicaments en cause présentent un défaut qualité parce qu’ils contiennent « une impureté retrouvée dans la substance active fabriquée par la société chinoise Zhejiang Huahai Pharmaceuticals » :
Cette impureté est la N-nitrosodiméthylamine (NDMA), substance classée comme probablement cancérogène chez l’homme, apparue au cours de la fabrication de la substance active.
L’ANSM a mis en ligne les listes des médicaments impactés et ceux qui ne le sont pas, et demande de se rapprocher des pharmaciens. Certains acceptent effectivement de faire la substitution, encore faut-il qu’ils aient en stock les bons composés.
En France, 1,3 million de personnes seraient traitées avec les médicaments incriminés.