Hormis le Maroc et lAlgérie, les pays du sud et de lest de la Méditerranée ont connu une forte hausse des Investissements directs à l'étranger (IDE). Lannée qui vient sannonce plus difficile.
Après la crise de 2009, le nombre de projets dinvestissements directs étrangers (IDE) est reparti à la hausse au sud et à lest de la Grande Bleue en 2010, du Maroc à la Turquie, daprès un rapport de lObservatoire des investissements et partenariats en Méditerranée (Anima-Mipo), financé par Bruxelles. Avec 826 projets détectés lan passé, le nombre dIDE a progressé de 52 % sur un an. Si lenvolée est moins nette en valeur (+ 17 %), la performance reste de taille, avec lannonce de 33,2 milliards deuros investis (contre 28,4 milliards en 2009).
Lénergie, la banque, le BTP, les télécoms et les matériaux (ciment, verre ) demeurent les secteurs de prédilection des investisseurs étrangers, qui ont créé 175 000 emplois directs en 2010 et 550 000 indirects. Les entreprises européennes restent largement en tête, avec la moitié des IDE à leur actif. Avec 15 %, les investisseurs nord-américains, un temps distancés, sont revenus à la hauteur de ceux du Golfe. Mais ce sont les pays émergents (Chine, Inde, Corée du Sud) qui connaissent la plus forte progression, avec 10 % du total des IDE.
La Turquie (13,7 milliards deuros), lÉgypte (4,9 milliards) et Israël (4,5 milliards) sont les destinations majeures des IDE dans les onze pays du sud de la zone. « Les performances du Maghreb sont globalement décevantes, sauf pour la Tunisie, quasiment au niveau de ses voisins, trois fois plus peuplés », note le rapport. Entre lAlgérie, où les IDE sont en net recul (805 millions deuros), et le Maroc, en situation stable (2,3 milliards), la Tunisie a retrouvé son niveau davant la crise économique (2,4 milliards). Mais cétait avant la révolution de janvier 2011
« La plupart des investisseurs ont, au mieux, mis en stand-by leurs projets tunisiens et égyptiens non engagés, sauf dans les secteurs moins intégrés ou moins risqués (hydrocarbures, minerais ). Les porteurs de projets attendent de voir à quoi lavenir ressemblera », soulignent les rapporteurs. Jusquà présent, seul le géant suédois Electrolux a annoncé, le 10 février, quil suspendait son projet égyptien dusine de fabrication de gros électroménager (lave-linge, réfrigérateurs ), dun montant de 182 millions de dollars (environ 130 millions deuros).
Jeune Afrique
Après la crise de 2009, le nombre de projets dinvestissements directs étrangers (IDE) est reparti à la hausse au sud et à lest de la Grande Bleue en 2010, du Maroc à la Turquie, daprès un rapport de lObservatoire des investissements et partenariats en Méditerranée (Anima-Mipo), financé par Bruxelles. Avec 826 projets détectés lan passé, le nombre dIDE a progressé de 52 % sur un an. Si lenvolée est moins nette en valeur (+ 17 %), la performance reste de taille, avec lannonce de 33,2 milliards deuros investis (contre 28,4 milliards en 2009).
Lénergie, la banque, le BTP, les télécoms et les matériaux (ciment, verre ) demeurent les secteurs de prédilection des investisseurs étrangers, qui ont créé 175 000 emplois directs en 2010 et 550 000 indirects. Les entreprises européennes restent largement en tête, avec la moitié des IDE à leur actif. Avec 15 %, les investisseurs nord-américains, un temps distancés, sont revenus à la hauteur de ceux du Golfe. Mais ce sont les pays émergents (Chine, Inde, Corée du Sud) qui connaissent la plus forte progression, avec 10 % du total des IDE.
La Turquie (13,7 milliards deuros), lÉgypte (4,9 milliards) et Israël (4,5 milliards) sont les destinations majeures des IDE dans les onze pays du sud de la zone. « Les performances du Maghreb sont globalement décevantes, sauf pour la Tunisie, quasiment au niveau de ses voisins, trois fois plus peuplés », note le rapport. Entre lAlgérie, où les IDE sont en net recul (805 millions deuros), et le Maroc, en situation stable (2,3 milliards), la Tunisie a retrouvé son niveau davant la crise économique (2,4 milliards). Mais cétait avant la révolution de janvier 2011
« La plupart des investisseurs ont, au mieux, mis en stand-by leurs projets tunisiens et égyptiens non engagés, sauf dans les secteurs moins intégrés ou moins risqués (hydrocarbures, minerais ). Les porteurs de projets attendent de voir à quoi lavenir ressemblera », soulignent les rapporteurs. Jusquà présent, seul le géant suédois Electrolux a annoncé, le 10 février, quil suspendait son projet égyptien dusine de fabrication de gros électroménager (lave-linge, réfrigérateurs ), dun montant de 182 millions de dollars (environ 130 millions deuros).
Jeune Afrique