Ces idées déroutantes que pierre gattaz a sélectionnées pour emmanuel macron

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la rose et le réséda
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Un livre présenté mercredi lors de l’université d’été du Medef réunit 60 idées censées faire “gagner la France”, portées par des personnalités de la société civile, sélectionnées par le patron des patrons, Pierre Gattaz, ainsi que Marie Georges, présidente de Paris Pionnières, un incubateur spécialisé dans les start-up dirigées par des femmes. Certaines de ces pistes sont pour le moins originales, pour ne pas dire déroutantes… En voici un florilège.
10 minutes de méditation par jour au bureau pour une “productivité positive”
Le droit à la méditation en entreprise : voilà ce pour quoi militent Romain Rainaut et Grégory Mollet-Vieville, fondateurs de CYD, une société permettant de faire du sport gratuitement en communauté. “La méditation permet de réduire le stress, d’accroître l’empathie, de développer l’intelligence émotionnelle, mais aussi d’améliorer la communication avec les autres, le lien social. À partir de cet impact positif sur sa journée, le salarié peut voir sa productivité s’améliorer”, défendent-ils, fixant le curseur à 10 minutes par jour. De là à ce que le gouvernement l’inclue dans sa réforme du droit du travail…
Rétablir le certificat d’études et supprimer le bac
L’idée est avancée par l’économiste Nicolas Bouzou et elle s’annonce pour le moins révolutionnaire… Pour lui le bac, épreuve d’un autre siècle, illisible avec sa foule de matières et d’options, n’a plus vraiment d’intérêt. Sans oublier qu’il coûte cher, entre les frais d'organisation (entre 50 et 100 millions d’euros par an) et la suppression des cours des lycées pendant les épreuves (1,5 milliard). “A la limite, si notre Éducation nationale ne peut pas s’empêcher d’organiser un examen national, faisons en sorte que le bac soit réalisé sous la forme d’un contrôle continu et que l’on recrée le certificat d’études en fin de CM2”, conclut-il. Du grain à moudre pour l'exécutif et sa réforme du bac prévue en 2021 ?
>> A lire aussi : Niel, Arnault, Rothschild... Macron est-il trop l'ami des patrons ?
Un “French Month” pour mieux vendre l’image de la France
L’élection d’Emmanuel Macron aurait-elle galvanisé Béatrice Eastham ? La fondatrice de Green Evénement, un cabinet de conseil en développement durable pour l’événementiel, estime en tout cas que la France est portée par un vent nouveau depuis le printemps 2017. Elle suggère donc de capitaliser dessus en créant un rendez-vous annuel de la mi-mai à la mi-juin. “Chaque printemps, la France accueille plusieurs grands événements de portée internationale, comme le Festival de Cannes, le tournoi de tennis de Roland Garros, la Fashion Week, la Fête de la Musique et maintenant Vivatech. (...) L’objectif est de rassembler ces événements à résonance mondiale sous le label French Month”, détaille-t-elle, précisant que d’autres événements pourraient s’y accoler, selon une thématique annuelle. Pour elle cela pourrait valoriser la “marque France” et générer plusieurs millions d’euros de retombées, notamment grâce au tourisme d’affaires. A quand la proposition d’un “Macron Day” tous les 7 mai ?
Une journée des grands parents et des petits-enfants

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