Menu
Accueil
Forums
Nouveaux messages
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Nouveaux messages
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Général
Identité et les mentalités collectives. comment vivre sa spiritualité sans être diabolisé?
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="thitrite, post: 15025719, member: 228473"] En temps normal, il ne m’aurait sûrement pas traversé l’esprit de rendre publiques des réflexions aussi intimement liées à mes idéologies théologiques. Mais suite à l’attentat du 29 janvier dernier perpétré contre le Centre culturel islamique de Québec – fruit d’une xénophobie ignare – qui a une fois de plus contribué à accroître le fossé entre le «nous» et le «eux», j’ai jugé en toute humilité qu’il serait peut-être intéressant de connaître la perspective d’une jeune étudiante qui tente tant bien que mal de concilier ses croyances religieuses avec une diabolisation médiatique qui requiert de sa part toujours plus de discrétion. Le sujet est peu abordé dans le milieu universitaire laïc et libertaire, mais l’enjeu existe tout de même et les voix des minorités se doivent pour autant d’être portées. En effet, dans une ère où la tendance est à la modernité et où la vogue est à la liberté sexuelle et aux expérimentations en matière de consommation, il est plus sage que les opinions traditionalistes et conservatrices demeurent circonspectes. Comment évoquer la chasteté et l’abstème en 2017, à l’âge de vingt ans, sans sembler promouvoir des opinions arriérées, voire infondées? Comment parler ouvertement de continence et de pudeur sans être étiquetée «coincée»? Le défi se fait d’autant plus grand lorsque, plus qu’une simple théorie, ces convictions requièrent l’application d’un mode de vie en conformité avec ces croyances; il devient alors difficile de concilier ses principes avec son désir d’intégration. D’une part, les invitations aux partys facultaires bien arrosés où il est possible de créer des liens extra-académiques avec ses camarades et d’autre part cette volonté de vivre pudiquement et en toute retenue, en harmonie avec sa spiritualité. D’une part, cette envie de faire acte de présence aux mêmes titres que les autres et, d’autre part, s’en empêcher en sachant qu’il ne tardera pas avant que les limites de la zone de confort soient atteintes. Ce sont de perpétuels dilemmes auxquelles une jeune pratiquante se doit de faire face; je ne les impute cependant à personne puisque ce sont des choix pour lesquels j’opte délibérément. Je n’ai pas non plus la prétention de pointer quiconque du doigt pour responsabiliser le fait que je sois tenue de m’écarter à certains égards; je ne peux passer outre le fait que la faculté, gorgée d’esprits vifs et lucides, se démarque par son ouverture d’esprit et son inclusion. [B]Se faire discret est-il une solution?[/B] Mais la question qui pourrait se poser en l’occurrence est justement de savoir s’il pourrait y avoir place à un terrain d’entente ou s’il ne vaut pas mieux laisser les choses telles qu’elles sont. C’est là l’exemple d’un autre dilemme; être proactif et faire partie de la solution en proposant des compromis, ou demeurer passif pour ne pas avoir à imposer le fardeau qu’impliquerait une réforme des mœurs et des usages de la vie universitaire? Fidèle partisane du «vivre et laisser vivre», je conçois difficilement la possibilité de revendiquer un droit de regard sur des pratiques ludiques ancrées dans le cursus. Ainsi, j’ai pour simple but de vous tenir au courant qu’en réponse à la sphère médiatique qui fait écho beaucoup trop bruyamment à des actes isolés, comme pour contrebalancer le tumulte, nombreux sont les croyants qui se sentent contraints de se faire toujours plus petits. Plutôt que de rajouter aux cris et de risquer de ne pas être différenciés dans la foulée, opter pour l’introversion. Plutôt que de s’engager perpétuellement dans une démystification des stéréotypes, couper court et se faire discret. En arriver à compromettre sa propre pratique religieuse qui est pourtant intrinsèque à notre personne, par peur d’être jugés et associés à tort à des actes que nous ne corroborerons jamais. C’est en effet une lutte non négligeable que de tenter de contrecarrer des croyances populaires ancrées dans la culture médiatique. Les projecteurs braqués sur nous sont déjà suffisamment incommodants; les obstacles que sont les idées préconçues et les a priori ne nous contraignent que d’avantage au mutisme (du moins, pour les pacifistes comme moi qui ne souhaitent pas importuner la masse générale). [B] [/B] [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Général
Identité et les mentalités collectives. comment vivre sa spiritualité sans être diabolisé?
Haut