« Les neuf victimes ont été battues et étranglées, tuées, volées, puis mutilées. Des parties de leurs corps ont été dissimulées dans des boîtes, d’autres jetées dans une décharge », a rappelé le ministre japonais de la Justice, Keisuke Suzuki, lors d’une conférence de presse à Tokyo.
Selon le ministre qui a ordonné son exécution, Takahiro Shiraishi a agi « pour satisfaire égoïstement ses désirs sexuels et financiers » en 2017. Le condamné à mort âgé de 34 ans a été exécuté ce vendredi par pendaison au Japon, première application de la peine capitale depuis juillet 2022 dans le pays.
Le 31 octobre 2017, la police avait découvert chez lui une véritable maison des horreurs : 240 morceaux de restes humains cachés dans des glacières et des boîtes à outils, saupoudrés de litière pour chat pour tenter de masquer les odeurs de putréfaction. Ciseaux, couteaux, une scie et divers outils de menuiserie avaient été retrouvés à son domicile.
La police l’avait finalement arrêté alors qu’elle enquêtait sur la disparition d’une jeune femme de 23 ans, dont le frère avait pu se connecter à son compte Twitter. Il avait remarqué sur la plate-forme des échanges avec un compte suspect. Lequel s’était avéré être l’un de ceux qu’utilisait Takahiro Shiraishi pour se présenter comme un « bourreau professionnel ».
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Selon le ministre qui a ordonné son exécution, Takahiro Shiraishi a agi « pour satisfaire égoïstement ses désirs sexuels et financiers » en 2017. Le condamné à mort âgé de 34 ans a été exécuté ce vendredi par pendaison au Japon, première application de la peine capitale depuis juillet 2022 dans le pays.
240 morceaux de restes humains cachés dans des glacières
Takahiro Shiraishi visait les internautes qui évoquaient des projets suicidaires en ligne en leur disant qu’il pouvait les aider, et même mourir à leurs côtés. Après les avoir attirées dans son petit appartement de Zama, dans la grande banlieue sud-ouest de Tokyo, Shiraishi avait tué ses victimes et démembré les cadavres.Le 31 octobre 2017, la police avait découvert chez lui une véritable maison des horreurs : 240 morceaux de restes humains cachés dans des glacières et des boîtes à outils, saupoudrés de litière pour chat pour tenter de masquer les odeurs de putréfaction. Ciseaux, couteaux, une scie et divers outils de menuiserie avaient été retrouvés à son domicile.
La police l’avait finalement arrêté alors qu’elle enquêtait sur la disparition d’une jeune femme de 23 ans, dont le frère avait pu se connecter à son compte Twitter. Il avait remarqué sur la plate-forme des échanges avec un compte suspect. Lequel s’était avéré être l’un de ceux qu’utilisait Takahiro Shiraishi pour se présenter comme un « bourreau professionnel ».

Il avait tué neuf personnes rencontrées en ligne : à 34 ans, le « tueur de Twitter » a été exécuté au Japon
Takahiro Shiraishi a été pendu pour avoir tué neuf personnes, dont huit femmes, après les avoir contactées via le réseau social désormais ap