Je vais tenter un raisonnement par l'absurde qui me semble pertinent :
Imaginons qu'il ait peu ou prou réussi son opération suicide puisque c'est sa thèse.
On aurait (ou pas selon la force de l'explosion) retrouver la tête de l'employeur avec les drapeaux. Cette tête décapitée portant des inscriptions en arabe et les drapeaux n'étant pas ceux de Groland ou de Papouasie. On aurait eu un premier indice sur une piste terroriste en lien avec Daesch.
Il serait mort donc au aurait pensé martyr. Il aurait fortement endommagé un site industriel avec possibles répercussions en matière de pollution sur la populace environnante, de quoi terroriser effectivement.
Il y aurait peut être eu d'autres victimes.
Il n'a pas été trouvé ni dans son véhicule, ni sur lui, ni à son domicile une lettre attestant de son intention suicidaire d'une quelconque manière, donc on aurait pas pensé à cette hypothèse, sauf si la veuve avait des raisons d'y penser. Cela ne semble pas le cas, du moins à l'écoute de sa réaction première.
Même en l'absence du téléphone portable les services auraient via l'opérateur trouvé à qui les dernières communications avaient été passées. On aurait ignoré la teneur du message (et encore je ne sais ce qu'ils sont capables de stocker) donc la photo mais pas le nom du destinataire en Syrie.
Et là on aurait eu de très forts soupçons. Du coup, enquête auprès du voisinage et de la famille proche. De nombreux témoins corroborent une radicalisation.
Et on l'aurait rangé dans la même case que les frères Kouachi.
Donc si ce monsieur n'avait pas l'intention de commettre un acte terroriste mais juste de régler ses comptes avec son patron et de se suicider ensuite, selon le scénario prévu, à tout le moins on peut parler sans risque d'attentat suicide.