«Il n'y a pas une majorité de fachos dans notre pays» Xavier Bertrant vise l’Elysée 2027 pour « battre l’extrême droite »

La course à l’Elysée est lancée à droite. Xavier Bertrand, président du conseil régional des Hauts-de-France, veut se présenter à l’élection présidentielle de 2027 afin de battre l’extrême droite, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à Ouest-France. « Oui, j’en ai bien l’intention. Je n’ai pas changé d’ambition », a-t-il répondu au quotidien qui l’interrogeait sur le sujet. « Beaucoup aujourd’hui pensent déjà que 2027 sera le tour de Marine Le Pen. Pas moi ! Je suis convaincu qu’il n’y a pas une majorité de fachos dans notre pays mais il y a une majorité de Français en colère », explique-t-il à Ouest-France. « J’entends y répondre le moment venu. Donc non, en 2027, ça ne sera pas le tour de l’extrême droite. »

Nouveau combat entre Bertrand et Wauquiez​


Xavier Bertrand peut-il y arriver ? La déclaration de l’élu devrait encore un peu plus diviser les Républicains. A droite, Laurent Wauquiez, soutenu par le président du parti Eric Ciotti, est pressenti pour être leur champion. L’Auvergnat légitime aussi sa candidature sur le refrain « en 2027, ce sera moi ou Marine Le Pen ». L’opposition est tenace entre les deux hommes politiques de droite. En 2017, Bertrand avait quitté LR après la victoire de Laurent Wauquiez à la présidence du parti. « Je ne reconnais plus ma famille politique alors j’ai décidé de la quitter », avait-il claqué. L’affaire du Conseil constitutionnel suite à la censure partielle de la loi immigration a marqué une nouvelle fracture entre les deux prétendants. « Quand les responsables politiques chauffent tout le monde à blanc, vous risquez d’avoir une fin de mandat qui pourrait un jour ressembler à celle de Trump », avait-il averti, en référence aux déclarations des cadres des Républicains suite à la censure partielle de la loi immigration par le Conseil constitutionnel.

Alors qu’Éric Ciotti et Bruno Retailleau caractérisaient la censure partielle d' « hold-up démocratique » et que Laurent Wauquiez dénonce dans Le Parisien un « coup d’État de droit », Xavier Bertrand a déclaré, lui, que « le Conseil constitutionnel ne devait pas être le bouc émissaire ». Il a ensuite visé directement le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. « J’ai un profond désaccord avec Laurent Wauquiez sur la conception de la République, sur la conception de l’État de droit et sur le respect de nos institutions. Un désaccord qui « devra être tranché au sein des LR », avait-il

Les leçons de la primaire perdue​


Voilà le retour des références au parti pour Xavier Bertrand. Et pour cause : la mise en retrait de l’élu entre 2017 et 2021 lui a coûté des voix précieuses lors de la primaire de droite, en vue de la présidentielle 2022. Avec 22,36 % des voix, il avait terminé derrière Eric Ciotti (25,59 %), Valérie Pécresse (25 %) et Michel Barnier (23,93 %), mais devant Philippe Juvin (3,13 %). Pourtant, il a longtemps été le mieux placé dans les sondages comme étant la personnalité la plus à même de battre Emmanuel Macron au second tour. Même s’il conserve son mouvement politique baptisé « Nous France », il ne compte pas s’isoler totalement du parti Les Républicains. « J’ai appris de mes erreurs » dit-il dans l’entretien accordé à Ouest-France.

Qui pour battre Le Pen ?​


Ancien ministre de la Santé sous la présidence de Jacques Chirac, puis du Travail sous celle de Nicolas Sarkozy, Xavier Bertrand, 58 ans, affirme également vouloir défendre une « République des territoires » face à un gouvernement « trop parisien ».
Cela suffira-t-il pour battre la fille Le Pen ? Selon notre sondage, c’est bien Edouard Philippe qui est le mieux placé pour concurrencer Marine Le Pen en 2027. La candidate d’extrême droite est créditée de 30 % au premier tour, soit 8 points de plus qu’en 2022. Reste à savoir si Xavier Bertrand pourra émerger au cours des prochains mois.
 

ElviraPacino

Free🇵🇸🇲🇦, Vive🇮🇷 & GoPoutine 🇷🇺
VIB
Bladinaute averti
Le RN n'est plus d'extrême droite depuis longtemps vu le nombre d'homosexuels infiltrés, homosexuels qui tartouzent avec les macronistes. La France lgbt a pris le pouvoir avec les sions et voilà le résultat.
 
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