Ce vendredi matin, vers 7 heures, un père de Dampmart, près de Lagny-sur-Marne en Seine-et-Marne, a découvert ses trois enfants, âgés de 9, 11 et 17 ans, égorgés dans le pavillon familial, selon une information de RTL.
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Vos amis peuvent maintenant voir cette activité Supprimer X Recherchée par la police, la mère de 45 ans reste pour linstant introuvable. La piste du drame familial et de linfanticide serait privilégiée, d'autant que selon les premiers éléments de l'enquête, le couple connaissait de sérieux différents conjugaux.
Le père en état de choc
L'alerte a été donnée vers 7h15 par le père qui, selon les premiers éléments de l'enquête, est médecin O.R.L à Lagnu-sur-Marne, et rentrait chez lui, dans une petite rue cossue de cette commune située à une trentaine de kilomètres à l'est de Paris, selon une source proche de l'enquête.«Les enfants ont a priori été égorgés, mais on n'a pas encore les constatations médico-légales», a indiqué une source judiciaire, précisant que le père de famille «dit qu'il est rentré du travail, qu'il a découvert ses enfants comme ça et a avisé la police».
Arrivés sur place, les secours ont d'abord trouvé le corps d'une fillette de onze ans puis de son petit frère de neuf ans, qui présentaient de nombreuses blessures à l'arme blanche. Le frère aîné, 17 ans, encore en vie à l'arrivée des secours, est finalement décédé. Le père est en état de choc et a été pris en charge médicalement.
La famille était passé à deux doigts d'un drame en 2007
La petite rue bordée de pavillons, toute proche de la Marne, où s'est déroulé le drame a été bloquée par deux voitures de police. Des enquêteurs de la police technique et scientifique procédaient aux constatations dans la coquette maison en meulière. Un maître-chien a été dépêché sur place, et travaillait notamment le long d'une voie ferrée proche. L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Versailles, a-t-on précisé de source policière.
Selon nos informations, cette famille a déjà fait parler d'elle en 2007 lorsque deux des enfants, en bas âge, avaient échappé par miracle à la mort en étant frôlés par un train à 140 km/h, qui les avaient soufflé au lieu de les happer, alors qu'ils jouaient à proximité d'une voix ferrée à l'entrée du tunnel de Chalifert (Seine-et-Marne).
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