Il y a 156 ans jour pour jour, débutait le nettoyage ethnique et génocide des Circassiens musulmans...

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Le génocide circassien était le nettoyage ethnique de l’Empire russe, le meurtre, la migration forcée et l’expulsion de la majorité des Circassiens de leur patrie historique de Circassie, qui englobait à peu près la majeure partie du Caucase du nord et la rive nord-est de la mer Noire. Cela s’est produit au lendemain de la guerre du Caucase dans la seconde moitié du 19ème siècle. Les personnes déplacées se sont principalement déplacées vers l'empire Ottoman.
Les Circassiens, les peuples autochtones de cette région, ont été nettoyés ethniquement de leur patrie à la fin de la guerre Russo-Circassienne par la Russie. L’expulsion a été lancée avant la fin de la guerre en 1864 et elle a été la plupart du temps achevée en 1867. Les peuples prévus pour l’enlèvement étaient principalement les Circassiens(ou Adyghe), Ubykhs, et Abaza, mais Ingush, Arshtins, Tchétchènes, Ossètes et Abkhaze ont également été fortement touchés.
Cette expulsion a impliqué un nombre inconnu de personnes, peut-être des centaines de milliers. Quoi qu’il en soit, la majorité des personnes touchées ont été expulsées. L'armée impériale Russe a rassemblé des gens, les conduisant de leurs villages aux ports de la mer Noire, où ils attendaient des navires fournis par l’Empire ottoman voisin. L’objectif explicite de la Russie était d’expulser les groupes en question de leurs terres. Seulement un petit pourcentage (les nombres sont inconnus) a accepté la réinstallation dans l'Empire Russe. Les populations circassiennes ont donc été diversement dispersées, réinstallées, ou dans certains cas tuées en masse. Un nombre inconnu de déportés ont péri pendant le processus. Certains sont morts des épidémies parmi les foules de déportés à la fois en attendant le départ et en languissant dans leurs ports ottomans de la mer Noire d’arrivée. D’autres ont péri lorsque des navires en cours ont coulé pendant les tempêtes. Les calculs, y compris ceux qui tiennent compte des propres chiffres d’archives du gouvernement russe, ont estimé une perte de 90 %, 94 % ou 95 % à 97 % de la nation circassienne dans le processus.

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La situation des masses circassienne et abkhaze qui avaient été chassées dans les gorges côtières avant le transport était désastreuse. Un historien russe de l’époque, qui a été témoin des événements concernant le départ des Circassiens a décrit ce qui suit:

Je n’oublierai jamais l’impression écrasante faite sur moi par les montagnards(Circassiens) de la baie de Novorossiisk, où environ dix-sept mille d’entre eux étaient rassemblés sur le rivage. La fin, l’inclérosement et le froid de l’année, l’absence presque totale de moyens de subsistance et l’épidémie de typhus et de petites varioles qui font rage parmi eux ont rendu leur situation désespérée. Et en effet, dont le cœur serait touché à voir, par exemple, le cadavre déjà raide d’une jeune femme circassienne allongée dans des chiffons sur le sol humide sous le ciel ouvert avec deux nourrissons, l’un luttant dans ses affres de mort tandis que l’autre cherchait à apaiser sa faim au sein de sa mère morte ? Et je n’ai pas vu quelques scènes de ce genre.
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En 1857, Dmitry Milyutin publia pour la première fois l’idée d’expulsions massives d’indigènes circassiens. Milyutin soutenait que l’objectif n’était pas simplement de les déplacer pour que leurs terres puissent être colonisées par des agriculteurs productifs, mais plutôt que « l’élimination des Circassiens devait être une fin en soi, pour purifier la terre d’éléments hostiles ». Le tsar Alexandre II a approuvé les plans[37] et Milyutin deviendra plus tard ministre de la guerre en 1861, et à partir du début des années 1860, les expulsions commencèrent dans le Caucase (d’abord dans le Nord-Est, puis dans le Nord-Ouest). Parmi la classe militaire russe comme Rostislav Fadeyev ont exprimé des vues que les Circassiens n’ont pas pu devenir russes comme « la rééducation d’un peuple est un processus de plusieurs siècles » et que la Russie était à un moment charnière de son histoire vers la pacification du Caucase. Pour atteindre ces fins, Fadeyev a déclaré que les Russes avaient l’intention d'« exterminer la moitié du peuple circassien afin d’obliger l’autre moitié à déposer les armes ». Des sentiments pour l’expulsion existaient parmi les politiciens russes éminents tels que le prince Kochubei. Kochubei dit aux Américains qui visitent la région que « ces Circassiens sont comme vos Indiens d’Amérique, aussi indomptables et incivilisés... et, possédant leur énergie naturelle de caractère, l’extermination ne ferait que les garder silencieux.

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Le génocide circassien était le nettoyage ethnique de l’Empire russe, le meurtre, la migration forcée et l’expulsion de la majorité des Circassiens de leur patrie historique de Circassie, qui englobait à peu près la majeure partie du Caucase du nord et la rive nord-est de la mer Noire. Cela s’est produit au lendemain de la guerre du Caucase dans la seconde moitié du 19ème siècle. Les personnes déplacées se sont principalement déplacées vers l'empire Ottoman.
Les Circassiens, les peuples autochtones de cette région, ont été nettoyés ethniquement de leur patrie à la fin de la guerre Russo-Circassienne par la Russie. L’expulsion a été lancée avant la fin de la guerre en 1864 et elle a été la plupart du temps achevée en 1867. Les peuples prévus pour l’enlèvement étaient principalement les Circassiens(ou Adyghe), Ubykhs, et Abaza, mais Ingush, Arshtins, Tchétchènes, Ossètes et Abkhaze ont également été fortement touchés.
Cette expulsion a impliqué un nombre inconnu de personnes, peut-être des centaines de milliers. Quoi qu’il en soit, la majorité des personnes touchées ont été expulsées. L'armée impériale Russe a rassemblé des gens, les conduisant de leurs villages aux ports de la mer Noire, où ils attendaient des navires fournis par l’Empire ottoman voisin. L’objectif explicite de la Russie était d’expulser les groupes en question de leurs terres. Seulement un petit pourcentage (les nombres sont inconnus) a accepté la réinstallation dans l'Empire Russe. Les populations circassiennes ont donc été diversement dispersées, réinstallées, ou dans certains cas tuées en masse. Un nombre inconnu de déportés ont péri pendant le processus. Certains sont morts des épidémies parmi les foules de déportés à la fois en attendant le départ et en languissant dans leurs ports ottomans de la mer Noire d’arrivée. D’autres ont péri lorsque des navires en cours ont coulé pendant les tempêtes. Les calculs, y compris ceux qui tiennent compte des propres chiffres d’archives du gouvernement russe, ont estimé une perte de 90 %, 94 % ou 95 % à 97 % de la nation circassienne dans le processus.

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Salam,
Merci pour l'info.
Des vrai barbares ces russes.
 
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