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[QUOTE="droitreponse, post: 13718808, member: 377946"] Fitra , Cet article me semble intéressant : [url="http://www.liberation.fr/monde/2013/08/30/colons-colonises-une-histoire-partagee_928383"]Colons, colonisés, une histoire partagée - Libération[/url] Vous citez un proverbe nigérian : «Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse ne pourront que chanter la gloire du chasseur.» ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Des musées de la colonisation existent déjà en Belgique ou en Grande-Bretagne. Pourquoi tant de crispations en France ? Il existe une spécificité française dans le traitement de ce sujet. Le maintien de la présence française dans les départements et territoires d’outre-mer ainsi que la question de l’émigration postcoloniale ont fait, depuis les années 1980, l’objet d’une instrumentalisation politique croissante qui a eu tendance à polariser le débat en termes souvent manichéens. Ainsi l’arène médiatique a-t-elle opposé, quasi systématiquement, d’un côté, les zélateurs de l’œuvre coloniale - qui défendent de façon extravagante son bilan positif - et de l’autre, les tenants d’une vulgate postcoloniale - qui dénoncent, sans parvenir à les démontrer, les liens consubstantiels entre la République française et le colonialisme. Entre autosatisfaction aveugle et vaine repentance, ils partagent une même vision européocentrée de la toute-puissance des colonisateurs qui empêche de comprendre la complexité et la diversité des situations coloniales. La colonisation a été à l’origine d’une histoire commune, violente mais tissée de nombreux échanges, qui fait de nous ce que nous sommes. Colonisés et colonisateurs ont été transformés par cette expérience. Et il revient aujourd’hui aux historiens d’étudier ces interactions qui ont sans doute favorisé l’émergence de nouvelles identités en Europe comme dans les pays colonisés. Une multitude de recherches, menées ces trente dernières années, ont par exemple démontré l’influence de l’expansion coloniale sur la «britishness», l’identité britannique. En France, à quelques exceptions près, nous manquons cruellement de travaux empiriques pour mesurer l’impact de la colonisation sur la métropole elle-même, ses institutions, sa culture, et ses pratiques sociales. Les Britanniques semblent assumer l’héritage de leur passé colonial. Un peu trop parfois, lorsque le Premier ministre travailliste Gordon Brown a déclaré en 2005 que la «Grande-Bretagne doit cesser de se repentir de son passé colonial […] et doit au contraire le célébrer». Le Royaume-Uni a en effet très tôt développé une «anglosphère», un monde britannique qui dépasse les frontières de l’empire colonial pour inclure les Etats-Unis ; la métropole établissant rapidement - sur un pied d’égalité - d’intenses relations migratoires, économiques et culturelles avec ses colonies de peuplement comme le Canada ou l’Australie. La permanence de ce lien très fort, à l’origine de l’actuel Commonwealth, explique en partie, outre-Manche, une vision plus irénique de l’héritage colonial. Même si certains ex-colonisés ont gardé de mauvais souvenirs… La mémoire des exactions commises par les Britanniques demeure en effet vivace dans les anciennes colonies : l’expropriation des terres, le travail forcé, le génocide des Aborigènes de Tasmanie dans les années 1820, la gestion criminelle des grandes famines en Inde de 1877-1878 et 1942-1943, le massacre d’Amritsar en Inde en 1919 ou encore la répression des Mau-Mau au Kenya dans les années 1950. Dans l’empire britannique comme dans les autres formations impériales, la paix n’est qu’un mythe, la guerre est quasi constante. Dès leur création, les empires, en permanence contestés, se caractérisent par une forte instabilité. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Un autre lieu commun : l’idée que ces empires coloniaux européens résulteraient d’une émigration massive en provenance des métropoles… En fait, peu d’Européens se sont installés dans les colonies. Au XIXe siècle, la France manque de bras et l’émigration française en direction des colonies est très faible, à l’exception de la seule colonie de peuplement, l’Algérie, où, très rapidement, dès le milieu du XIXe siècle, en nombre insuffisant, les Français font appel à des immigrés d’origine méditerranéenne, des Espagnols, des Italiens et des Maltais. Les Britanniques, en pleine expansion démographique, constituent une exception au sein de ces empires contemporains. Des années 1810 aux années 1920, plus de 20 millions de Britanniques se sont expatriés outre-mer. Certes, une majorité d’entre eux sont partis aux Etats-Unis, mais ils ont également peuplé les dominions canadiens, australiens et néo-zélandais, au point de transformer ces régions en «nouvelle Grande-Bretagne». ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Votre avis ? [/QUOTE]
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