La crise à l’US Orléans est en train de s’intensifier et de prendre une autre tournure. Une fracture est déjà actée entre plusieurs membres du vestiaire et l’entraîneur du club Bernard Casoni comme l'a déjà révélé France Bleu Orléans. Au-delà des mauvais résultats (et cette avant-dernière place au classement en National), la méthode du coach est pointée du doigt. Sa gestion de l’effectif pose notamment problème. Bernard Casoni n’hésite pas à mettre certains joueurs à l’écart pour les piquer dans leur orgueil, sans que ce soit toujours perçu comme justifié par les principaux concernés.
Mais d’autres reproches, plus graves, sont adressés au tacticien arrivé dans le Loiret en juin dernier. D’après nos informations, cinq joueurs de l’USO (des titulaires et des remplaçants) font part de propos à caractère raciste tenus par Bernard Casoni au sein du club. Plusieurs membres de l’organigramme des Jaune et Rouge confirment ces propos. Certains ont même été tenus lors d’une conférence de presse à laquelle nous avons assisté.
Selon plusieurs témoignages concordants, ce ne sont pas les seuls propos choquants tenus par Bernard Casoni en interne. Exemple avec cette scène qui se déroule pendant un entraînement, au milieu du mois d’août. Un joueur de l’USO raconte. "Nous étions en train de faire un exercice où deux équipes s'affrontent en cinq contre cinq. Mon équipe était composée uniquement de joueurs de couleur. Là, le coach dit, 'pas besoin de chasubles pour eux, ils sont déjà noirs', soi-disant sur le ton de l’humour. Moi, ça m’a choqué". Un autre joueur présent à ce moment-là confirme les propos tenus par Bernard Casoni.
D’une manière générale, la brutalité de Bernard Casoni dérange beaucoup au sein du club. Selon les différents témoignages recueillis, le technicien cannois est coutumier des réflexions blessantes. "Dans sa façon de s’exprimer, je n’ai jamais connu un coach comme ça au cours de ma carrière. Et je suis dans le football depuis longtemps" déclare un joueur de l’USO contacté par France Bleu Orléans. Il est question ici d’injures, de mots très offensants. "L’entraîneur m’a violemment insulté, devant témoins, sur ma condition physique, pas assez bonne selon lui" raconte un Jaune et Rouge.
Mais d’autres reproches, plus graves, sont adressés au tacticien arrivé dans le Loiret en juin dernier. D’après nos informations, cinq joueurs de l’USO (des titulaires et des remplaçants) font part de propos à caractère raciste tenus par Bernard Casoni au sein du club. Plusieurs membres de l’organigramme des Jaune et Rouge confirment ces propos. Certains ont même été tenus lors d’une conférence de presse à laquelle nous avons assisté.
"Ils ne sont pas plus **** que des Maghrébins"
La scène se déroule le 21 septembre dernier, à la veille du match entre l’USO et Châteauroux. L’entraîneur, qui sait le micro de France Bleu Orléans allumé, est interrogé sur les difficultés qu’il rencontre pour que son groupe adhère à ses principes. Voici sa réponse : "Ils (les joueurs) ont des trucs où ils excellent. Mais il y a des choses où ce n’est pas suffisant. C’est là où tu dois être plus performant, où tu dois gommer ça. Mon rôle, c’est de leur dire, de leur montrer et de les aider à résoudre les problèmes. Voilà, c’est tout. Je l’ai fait dans tous les clubs où je suis passé, je l’ai fait avec des Maghrébins ! Ils ne sont pas plus **** que des Maghrébins hein… Je veux dire, voilà, c’est le rôle d’un entraîneur"."Pas besoin de chasubles pour eux, ils sont déjà noirs"
Dans cet extrait, Bernard Casoni fait référence à ses expériences dans des clubs algériens, marocains et tunisiens. D’après nos sources, la phrase "Vous n’êtes pas plus **** que des Maghrébins" est utilisée très souvent par Bernard Casoni. "Le premier contact avec Bernard Casoni se fait par téléphone, il venait de signer à l’USO, se souvient un joueur phare du onze orléanais. Au bout de cinq minutes de conversation, le coach me dit “Vous n’êtes pas plus **** que des Maghrébins, on va y arriver". Un cadre de l’équipe abonde : "J’entends souvent cette comparaison de la part de l’entraîneur". Un troisième joueur poursuit : "Cette phrase sur les Maghrébins, on l’entend toutes les deux semaines à l’entraînement".Selon plusieurs témoignages concordants, ce ne sont pas les seuls propos choquants tenus par Bernard Casoni en interne. Exemple avec cette scène qui se déroule pendant un entraînement, au milieu du mois d’août. Un joueur de l’USO raconte. "Nous étions en train de faire un exercice où deux équipes s'affrontent en cinq contre cinq. Mon équipe était composée uniquement de joueurs de couleur. Là, le coach dit, 'pas besoin de chasubles pour eux, ils sont déjà noirs', soi-disant sur le ton de l’humour. Moi, ça m’a choqué". Un autre joueur présent à ce moment-là confirme les propos tenus par Bernard Casoni.
"Je n’ai jamais connu un coach comme ça dans ma carrière"
Un autre moment de la vie du club a marqué plusieurs Orléanais. Nous sommes à quelques jours de la reprise de la compétition. Les joueurs sont dans le vestiaire. Ils se préparent pour aller s’entraîner quand l’un d’eux, pour la blague, pète et provoque l’hilarité de ses collègues. Bernard Casoni, passant dans les couloirs à ce moment-là, s’exclame : "C’est un pet de noir, ça". Certains sont effarés par la réaction de l’entraîneur. "J’ai regardé mon coéquipier à côté de moi, on s’est dit, il est vraiment très limite le coach", souffle un joueur, encore choqué aujourd’hui.D’une manière générale, la brutalité de Bernard Casoni dérange beaucoup au sein du club. Selon les différents témoignages recueillis, le technicien cannois est coutumier des réflexions blessantes. "Dans sa façon de s’exprimer, je n’ai jamais connu un coach comme ça au cours de ma carrière. Et je suis dans le football depuis longtemps" déclare un joueur de l’USO contacté par France Bleu Orléans. Il est question ici d’injures, de mots très offensants. "L’entraîneur m’a violemment insulté, devant témoins, sur ma condition physique, pas assez bonne selon lui" raconte un Jaune et Rouge.