Imerys, vers une affaire du talc afghan ?

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(Boursier.com) — Après Lafarge en Syrie, une nouvelle enquête menée par 'Le Monde' met en lumière les relations troubles entre une grande entreprise française et une autre zone de guerre, l'Afghanistan.

Il n'est pas cette fois question de ciment mais de talc, et plus précisément de l'approvisionnement d'Imerys via un intermédiaire pakistanais à Nangarhar, une province de l'est afghan. "

L'extraction minière y constitue l'une des principales sources de financement des insurgés", écrit le quotidien, en l'occurrence des talibans et de l'organisation Etat islamique. L'auteur de l'enquête raconte avec de nombreux détails la genèse de l'architecture bâtie depuis le rachat de Luzenac à Rio Tintoen 2011, qui continue à fonctionner. Il évoque aussi des contradictions entre l'image responsable que veut se donner Imerys et les conditions dans lesquelles le talc est extrait, acheminé et rendu disponible. Il faut noter qu'un porte-parole de la société, plusieurs fois cité dans l'article, a accepté d'apporter son éclairage, mais pas l'un des principaux protagonistes mentionné, Jean-François Robert, présenté comme l'artisan de cette chaîne d'approvisionnement.

A la Bourse de Paris, le titre Imerys ne réagit pas, pour l'heure, à la publication de l'enquête, puisqu'il grappille 0,2% à 74,25 euros. Avec un poids boursier qui approche les 6 milliards d'euros, le groupe français est l'un des leaders mondiaux des spécialités minérales pour l'industrie, notamment l'automobile, la sidérurgie et le BTP, qui représentent près de la moitié de ses débouchés. L'enquête est disponible sur le site internet du 'Monde'.

http://www.boursier.com/actions/actualites/news/imerys-vers-une-affaire-du-talc-afghan-717016.html
 
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