Limage du bidonville de Essekouila a beaucoup pâti des attentats terroristes qui ont frappé Casablanca en 2003 et 2007 certains kamikazes y sont originaires -, mais en partageant le quotidien de ses habitants, lon découvre que ces derniers vivent un attentat dun nouveau genre : une profonde précarité sociale indigne du Maroc du 21eme siècle !
Pour atteindre le bidonville Essekouila dans larrondissement de Sidi Bernoussi, nous avons dû passer par des chemins si étroits. Une fois sur place, le spectacle nest pas du tout réjouissant : des déchets ménagers à ciel ouvert, des gravats qui jonchent partout le sol, des odeurs nauséabondes, des chiens qui aboient pour signaler un inconnu parmi les passants, etc.
A ce décor déjà si choquant, sont venus sajouter des vestiges de la dernière campagne électorale : des photos et des programmes des candidats collés sur des tôles rouillées, et qui témoignent de la pagaille laissée derrière eux par ces responsables politiques. Un désordre qui restera intact étant donné que les éboueurs natteignent jamais ce bidonville abandonné dans une indifférence quasi totale.
3ichat Debbana Fel-Betana
Nous menons vraiment une vie très difficile, sous des abris de fortune qui ne nous protégent pas des aléas de la nature, des intempéries par exemple ( ). Je ne peux pas rester éternellement dans cette situation !, sindigne Rachid, 45ans, indiquant les baraques qui entourent la sienne, là où il a vu le jour et où il a grandit.
http://www.aufaitmaroc.com/maroc/societe/2011/12/18/une-heure-en-enfer
Pour atteindre le bidonville Essekouila dans larrondissement de Sidi Bernoussi, nous avons dû passer par des chemins si étroits. Une fois sur place, le spectacle nest pas du tout réjouissant : des déchets ménagers à ciel ouvert, des gravats qui jonchent partout le sol, des odeurs nauséabondes, des chiens qui aboient pour signaler un inconnu parmi les passants, etc.
A ce décor déjà si choquant, sont venus sajouter des vestiges de la dernière campagne électorale : des photos et des programmes des candidats collés sur des tôles rouillées, et qui témoignent de la pagaille laissée derrière eux par ces responsables politiques. Un désordre qui restera intact étant donné que les éboueurs natteignent jamais ce bidonville abandonné dans une indifférence quasi totale.
3ichat Debbana Fel-Betana
Nous menons vraiment une vie très difficile, sous des abris de fortune qui ne nous protégent pas des aléas de la nature, des intempéries par exemple ( ). Je ne peux pas rester éternellement dans cette situation !, sindigne Rachid, 45ans, indiquant les baraques qui entourent la sienne, là où il a vu le jour et où il a grandit.
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