Ce soir sur Arte à 22 h 40
Que dit la quête contemporaine d'immortalité de nos sociétés ? Bien loin de la science-fiction, chercheurs et entrepreneurs veulent défier l'inéluctabilité de la mort. L’enquête de Sylvie Blum et Caroline Arrighi de Casanova propose un état des lieux passionnant des recherches en cours, de leurs enjeux économiques, sociaux et éthiques. L’enquête de Sylvie Blum et Caroline Arrighi de Casanova, Immortalité, dernière frontière, interroge sur la quête de la vie éternelle. Les avancées de la science et de la technique pourraient donner corps à ce rêve ultime de l’humanité. Construit comme un voyage entre utopie et réalité, le film explore les principales voies de recherche sur l’immortalité : le clonage, la cryogénie et le téléchargement du cerveau. Au fil du récit, se dessine un avenir dans lequel un transhumain augmenté, mi-homme mi-machine – tel Steve Austin, le personnage de la série L'homme qui valait trois milliards –, pourrait côtoyer un « simple » mortel. Nouvelle phase d’évolution de notre espèce ?
Aujourd’hui, en tout cas, dans la Silicon Valley, investisseurs et développeurs se positionnent sur le marché de l’allongement de la vie, et des maladies liées à l’âge. Jamais nous n’avons vécu aussi vieux, mais, jamais non plus, la vieillesse n’a été autant perçue comme un « spectre » à repousser. Sylvie Blum commente quelques extraits de ce documentaire, au terme duquel elle dit avoir « apprivoisé la mort ».
La cryogénie
« Cette séquence a été tournée lors d’une session de formation à Sheffield de Cryonics UK. La cryogénie s’est beaucoup améliorée, même si on ne sait toujours pas ce que cela va donner. Le liquide utilisé pour remplacer le sang a été changé. La formule originale était très toxique, et bousillait le cerveau, ne laissant aucune chance de faire revivre les endormis. Naturellement, face à ce procédé, on se met à douter. Pourtant, nos interlocuteurs, des jeunes parfaitement censés, sans être persuadés que cela va marcher, s’engagent sur cette voie. J’étais sidérée par l’histoire de cette femme dont le mari avait déjà été cryogénisé. Elle espérait le retrouver. Elle est athée, mais à la recherche d’une vie éternelle, d’un infini. C’est comme une nouvelle religion, une forme de croyance en la science et la technique. Sur son site internet, la société Alcor, leader de la cryogénie, répond aux chrétiens soulignant que la pratique n’est pas incompatible avec la religion. L’entreprise parle de “ressuscitation” et évite ainsi d’employer le terme résurrection pour ne pas choquer. »
Que dit la quête contemporaine d'immortalité de nos sociétés ? Bien loin de la science-fiction, chercheurs et entrepreneurs veulent défier l'inéluctabilité de la mort. L’enquête de Sylvie Blum et Caroline Arrighi de Casanova propose un état des lieux passionnant des recherches en cours, de leurs enjeux économiques, sociaux et éthiques. L’enquête de Sylvie Blum et Caroline Arrighi de Casanova, Immortalité, dernière frontière, interroge sur la quête de la vie éternelle. Les avancées de la science et de la technique pourraient donner corps à ce rêve ultime de l’humanité. Construit comme un voyage entre utopie et réalité, le film explore les principales voies de recherche sur l’immortalité : le clonage, la cryogénie et le téléchargement du cerveau. Au fil du récit, se dessine un avenir dans lequel un transhumain augmenté, mi-homme mi-machine – tel Steve Austin, le personnage de la série L'homme qui valait trois milliards –, pourrait côtoyer un « simple » mortel. Nouvelle phase d’évolution de notre espèce ?
Aujourd’hui, en tout cas, dans la Silicon Valley, investisseurs et développeurs se positionnent sur le marché de l’allongement de la vie, et des maladies liées à l’âge. Jamais nous n’avons vécu aussi vieux, mais, jamais non plus, la vieillesse n’a été autant perçue comme un « spectre » à repousser. Sylvie Blum commente quelques extraits de ce documentaire, au terme duquel elle dit avoir « apprivoisé la mort ».
La cryogénie
« Cette séquence a été tournée lors d’une session de formation à Sheffield de Cryonics UK. La cryogénie s’est beaucoup améliorée, même si on ne sait toujours pas ce que cela va donner. Le liquide utilisé pour remplacer le sang a été changé. La formule originale était très toxique, et bousillait le cerveau, ne laissant aucune chance de faire revivre les endormis. Naturellement, face à ce procédé, on se met à douter. Pourtant, nos interlocuteurs, des jeunes parfaitement censés, sans être persuadés que cela va marcher, s’engagent sur cette voie. J’étais sidérée par l’histoire de cette femme dont le mari avait déjà été cryogénisé. Elle espérait le retrouver. Elle est athée, mais à la recherche d’une vie éternelle, d’un infini. C’est comme une nouvelle religion, une forme de croyance en la science et la technique. Sur son site internet, la société Alcor, leader de la cryogénie, répond aux chrétiens soulignant que la pratique n’est pas incompatible avec la religion. L’entreprise parle de “ressuscitation” et évite ainsi d’employer le terme résurrection pour ne pas choquer. »