Selon le Parisien, le dispositif de contraception définitive développé par le laboratoire allemand Bayer devrait faire l'objet, pour la première fois, d'une action en justice.
"On n'est qu'au début d'un très gros dossier de santé publique". L'avocat Charles Joseph-Oudin, le défenseur des victimes du Mediator, lance ce vendredi la première action judiciaire en France contre le fabricant des implants contraceptifs Essure, le laboratoire Bayer, révèle Le Parisien. En cause, des effets secondaires encore méconnus, mais qui entraîneraient, selon les témoignages recueillis par le quotidien, des douleurs aiguës et des complications graves.
Me Charles Joseph-Oudin, qui représente deux femmes à ce stade, demande des expertises pour chiffrer les préjudices dont ses clientes se disent victimes. "Une première audience devrait se tenir en janvier", indique le conseil, qui examine actuellement 28 autres dossiers, dans les colonnes du Parisien.
Vide scientifique
L'une de ses deux clientes, Marielle Klein, est à l'origine d'une pétition, adressée à Marisol Touraine, qui a déjà recueilli plus de 45 000 signatures, demandant au ministère de la Santé de prendre le dossier en main. "Seuls des experts judiciaires indépendants pourront nous renseigner précisément sur ce que contiennent ces implants, et pourquoi ils nous ont rendues si malades", témoigne la mère de famille.
Depuis qu'elle a monté l'association Resist (Réseau d'entraide, soutien et information sur la stérilisation tubaire), Marielle Klein affirme avoir recueilli une myriade de témoignages similaires au sien. Depuis la mise sur le marché, en 2002, des implants Essure, quelque 120 000 femmes en France ont eu recours à ce type de contraception définitive, qui provoque une obstruction des trompes. Un dispositif médical par ailleurs placé sous "surveillance renforcée" par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
"On n'est qu'au début d'un très gros dossier de santé publique". L'avocat Charles Joseph-Oudin, le défenseur des victimes du Mediator, lance ce vendredi la première action judiciaire en France contre le fabricant des implants contraceptifs Essure, le laboratoire Bayer, révèle Le Parisien. En cause, des effets secondaires encore méconnus, mais qui entraîneraient, selon les témoignages recueillis par le quotidien, des douleurs aiguës et des complications graves.
Me Charles Joseph-Oudin, qui représente deux femmes à ce stade, demande des expertises pour chiffrer les préjudices dont ses clientes se disent victimes. "Une première audience devrait se tenir en janvier", indique le conseil, qui examine actuellement 28 autres dossiers, dans les colonnes du Parisien.
Vide scientifique
L'une de ses deux clientes, Marielle Klein, est à l'origine d'une pétition, adressée à Marisol Touraine, qui a déjà recueilli plus de 45 000 signatures, demandant au ministère de la Santé de prendre le dossier en main. "Seuls des experts judiciaires indépendants pourront nous renseigner précisément sur ce que contiennent ces implants, et pourquoi ils nous ont rendues si malades", témoigne la mère de famille.
Depuis qu'elle a monté l'association Resist (Réseau d'entraide, soutien et information sur la stérilisation tubaire), Marielle Klein affirme avoir recueilli une myriade de témoignages similaires au sien. Depuis la mise sur le marché, en 2002, des implants Essure, quelque 120 000 femmes en France ont eu recours à ce type de contraception définitive, qui provoque une obstruction des trompes. Un dispositif médical par ailleurs placé sous "surveillance renforcée" par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).