"implant files" : les huit séquences de "cash investigation" qu'il ne fallait pas rater

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la rose et le réséda
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Le Consortium international des journalistes d'investigation révèle, via l'opération "Implant Files", comment les implants médicaux sont insuffisamment testés avant leur commercialisation.

Si vous n'avez pas pu voir l'enquête de Marie Maurice et Edouard Perrin diffusée mardi sur France 2 dans "Cash Investigation", franceinfo a sélectionné des extraits.

Un laboratoire qui met sur le marché un implant sans en connaître la durée de vie, et sans procéder au moindre essai clinique ? C'est possible. Une enquête collective intitulée "Implant Files", sur les dispositifs médicaux, et menée par le Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ), dont "Cash Investigation" est partenaire, révèle que pour commercialiser en France un dispositif médical (stent, valve, prothèse mammaire, prothèse vaginale, etc.), les études sont superflues. :wazaa:

Un simple dossier soumis à un organisme de certification peut suffire. Le magazine de France 2 "Cash Investigation" a consacré, mardi 27 novembre, un numéro à cette enquête.

Voici les séquences qu'il ne fallait pas rater.

Les témoignages de deux porteuses de prothèses vaginales qui vivent un calvaire
Chaque année, près de 50 000 femmes se font implanter une prothèse vaginale pour soigner une descente d'organes ou une incontinence.

C'est le cas de Natacha et de Cathy. Ce dispositif médical, qui consiste en un filet synthétique qui soutient la vessie, fonctionne souvent. Mais pas dans leurs cas.

Dès son implantation, cette prothèse fait souffrir Natacha. "Au niveau de la jambe, j'ai tout le temps des coups d'électricité, des douleurs comme une rage de dents, un truc qui s'arrête pas", affirme-t-elle. Une fois en place, il arrive en effet que le filet se rétracte, tirant alors sur les chairs, ce qui peut faire très mal. Les médecins ont bien tenté de lui retirer cette prothèse… mais elle n'a pas été conçue pour être explantée. Natacha est donc aujourd'hui condamnée à vivre avec sa douleur.

VIDEO https://www.francetvinfo.fr/sante/i...-fallait-pas-rater_3075681]-20181128-[bouton]

Quand "Cash Investigation" lance son entreprise d'implants bidon
Pour vérifier la sécurité du processus de mise sur le marché d'implants, "Cash Investigation" a tenté le pari fou de décrocher l'autorisation de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) pour une prothèse vaginale fictive.

L'équipe de l'émission a suivi le processus et la réponse de l'ANSM est arrivée par e-mail : "Vous recevrez un accusé de réception dès que nous aurons procédé à l'enregistrement de vos dispositifs médicaux. Toutefois, vous n'avez pas besoin d'attendre ce document pour faire la mise sur le marché de vos dispositifs médicaux." Eh oui : en France, les dispositifs médicaux n'ont pas besoin d'une autorisation de mise sur le marché (AMM), contrairement aux médicaments. L'ANSM n'est qu'une chambre d'enregistrement des implants. Enregistrer une prothèse bidon est donc possible.

la suite et les vidéos :indigne:
https://www.francetvinfo.fr/sante/i...-fallait-pas-rater_3075681]-20181128-[bouton]


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