Procès hors normes pour le scandale PIP au printemps
Source : R
23/01/2013 à 07:44
Cinq ex-cadres -dont Jean-Claude Mas- de la société Poly Implant Prothèse au coeur d'un scandale mondial d'implants mammaires défectueux sont cités à comparaître mi-avril pour "tromperie aggravée" pour des faits commis entre le 1er avril 2001 et le 29 mars 2010. /Photo d'archives/REUTERS
Cinq ex-cadres de la société française Poly Implant Prothèse au coeur d'un scandale mondial d'implants mammaires défectueux sont cités à comparaître mi-avril pour "tromperie aggravée" pour des faits commis entre le 1er avril 2001 et le 29 mars 2010.
Outre Jean-Claude Mas, fondateur de PIP, le président du directoire de la société varoise Claude Couty, le directeur de la production Loïc Gossart, le directeur technique Thierry Brinon et la directrice qualité et affaires réglementaires Hannelore Font seront les protagonistes de ce procès hors normes, du 17 avril au 14 mai à Marseille.
Dans les procès-verbaux de convocation adressés mi-janvier aux prévenus, dont Reuters a pu consulter une copie, il leur est reproché une "tromperie sur les qualités, la composition, les risques inhérents et les contrôles" des implants mammaires pré-remplis de gel de silicone commercialisés par PIP.
Les documents font aussi allusion à l'absence d'analyses et d'essais, notamment de tests mécaniques, d'analyses physico-chimiques ou encore de tests de résistance des produits PIP avant leur mise sur le marché.
Jean-Claude Mas, dont la société a vendu au moins 300.000 prothèses dans le monde, a admis avoir utilisé un "gel maison" non conforme pour la fabrication de ses prothèses mais a nié que celles-ci soient plus dangereuses que celles de la concurrence.
Les cinq prévenus sont également poursuivis pour des faits présumés d'escroquerie au préjudice de l'organisme certificateur allemand TÜV Rheinland auquel les cadres de PIP auraient dissimulé des données de traçabilité sur les achats de matières premières. Ils se seraient également abstenus de déclarer les modifications intervenues sur les produits de remplissage.
CONTROVERSE SUR LA SOCIÉTÉ TÜV
La présence parmi les parties civiles de l'organisme allemand attise la colère des avocats des porteuses de prothèses PIP qui y voient une "provocation".
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Source : R
23/01/2013 à 07:44
Cinq ex-cadres -dont Jean-Claude Mas- de la société Poly Implant Prothèse au coeur d'un scandale mondial d'implants mammaires défectueux sont cités à comparaître mi-avril pour "tromperie aggravée" pour des faits commis entre le 1er avril 2001 et le 29 mars 2010. /Photo d'archives/REUTERS
Cinq ex-cadres de la société française Poly Implant Prothèse au coeur d'un scandale mondial d'implants mammaires défectueux sont cités à comparaître mi-avril pour "tromperie aggravée" pour des faits commis entre le 1er avril 2001 et le 29 mars 2010.
Outre Jean-Claude Mas, fondateur de PIP, le président du directoire de la société varoise Claude Couty, le directeur de la production Loïc Gossart, le directeur technique Thierry Brinon et la directrice qualité et affaires réglementaires Hannelore Font seront les protagonistes de ce procès hors normes, du 17 avril au 14 mai à Marseille.
Dans les procès-verbaux de convocation adressés mi-janvier aux prévenus, dont Reuters a pu consulter une copie, il leur est reproché une "tromperie sur les qualités, la composition, les risques inhérents et les contrôles" des implants mammaires pré-remplis de gel de silicone commercialisés par PIP.
Les documents font aussi allusion à l'absence d'analyses et d'essais, notamment de tests mécaniques, d'analyses physico-chimiques ou encore de tests de résistance des produits PIP avant leur mise sur le marché.
Jean-Claude Mas, dont la société a vendu au moins 300.000 prothèses dans le monde, a admis avoir utilisé un "gel maison" non conforme pour la fabrication de ses prothèses mais a nié que celles-ci soient plus dangereuses que celles de la concurrence.
Les cinq prévenus sont également poursuivis pour des faits présumés d'escroquerie au préjudice de l'organisme certificateur allemand TÜV Rheinland auquel les cadres de PIP auraient dissimulé des données de traçabilité sur les achats de matières premières. Ils se seraient également abstenus de déclarer les modifications intervenues sur les produits de remplissage.
CONTROVERSE SUR LA SOCIÉTÉ TÜV
La présence parmi les parties civiles de l'organisme allemand attise la colère des avocats des porteuses de prothèses PIP qui y voient une "provocation".
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