Incendie de notre-dame : 175 enfants dépistés pour le plomb

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Cent soixante-quinze enfants ont été soumis à des tests (plombémies), après l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris – survenu le 15 avril –, pour mesurer le taux de plomb présent dans leur sang, a fait savoir, dans la soirée du mardi 6 août, l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France dans un communiqué.
« Trois mois et demi après le sinistre, ce sont donc au total 175 plombémies qui ont été prescrites : [pour] deux d’entre elles, [les données relevées] sont supérieures au seuil de déclaration obligatoire de 50 microgrammes [par litre de sang, µg/l], seize sont situées dans l’intervalle de vigilance et 146 sont en dessous du seuil de vigilance », peut-on lire dans le document.

Nécessité d’un suivi régulier

L’un des deux enfants chez lesquels le dépistage a permis de déceler un taux de plomb supérieur au seuil de déclaration obligatoire avait été identifié dès le mois de juin, mais les analyses effectuées à son domicile avaient montré « des causes multiples d’exposition au plomb, dont certaines sans lien avec l’incendie de Notre-Dame », avait précisé l’ARS dans un précédent rapport.

Le deuxième cas de dépassement, nouvellement identifié, concerne une plombémie « légèrement supérieure au seuil de déclaration obligatoire » et qui « ne nécessite pas de thérapeutique particulière, mais impliquera un suivi régulier », note l’agence dans son communiqué, en précisant que l’école dans laquelle il était accueilli avait été fermée. La jeune sœur de cet enfant, dans le même groupe scolaire, présentait quant à elle un taux inférieur au seuil de vigilance, est-il également expliqué.
Les différents enfants dont la plombémie se situe dans l’intervalle de vigilance ou dépasse le seuil de déclaration obligatoire font l’objet d’un suivi individuel spécifique par le Centre antipoison et de toxicovigilance, en complément de celui assuré par leur médecin traitant.

Ecoles fermées et gel tensioactif

Le 25 juillet, deux écoles proches de Notre-Dame, qui accueillaient des enfants en centre de loisirs pour l’été, ont été fermées « par mesure de précaution » par la Mairie de Paris.
Situées rue Saint-Benoît (6e arrondissement), elles présentaient des taux en plomb supérieurs à 5 000 microgrammes par mètre carré (µg/m2) relevés dans les cours extérieures, avait expliqué la Mairie de Paris à l’Agence France-Presse. Ce groupe scolaire ne rouvrira pas tant que le taux ne redescendra pas à 1 000 µg/m2, avait déclaré le 26 juillet Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris.
Le ministère de la culture a aussi annoncé mardi l’application d’une couche de gel et une méthode d’ultra-haute pression avec ajout d’un tensioactif. Ces deux méthodes, qui prendront au moins une semaine, doivent permettre d’enlever les particules de plomb qui ont pénétré dans les sols. « [Elles] ne devraient pas commencer avant le début de la semaine prochaine », a-t-on indiqué au ministère.........................



https://www.lemonde.fr/incendie-de-...eur-au-taux-de-vigilance_5497199_5450561.html
 
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