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Incroyable et triste: Victime de viols, dinceste et de séjours en prison
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[QUOTE="Oued Noun, post: 6975344, member: 214453"] Des frères incestueux et une mère sans affection Aïcha ne coupe pas avec sa maison familiale. Elle traîne dans la journée à la périphérie du village et, à la nuit tombée, elle vient dormir dans la ferme en cachette de son beau-père. Ses deux frères le savent. Parfois, ils viennent abuser d’elle sexuellement. Elle en souffre à ce jour. Elle en parle à sa mère, mais celle-ci ne la croit pas. « Ma mère ne m’aimait pas. Un jour, je me suis assise à côté d’elle et j’ai caressé son pied dans l’espoir de lui arracher juste un sourire ou un geste affectueux. Elle m’a donné un violent coup de pied au ventre… Je n’oublierais jamais ça ! » Aïcha part à Bouhanifia, où elle passe quelques semaines à errer encore une fois dans la rue. Puis, elle prend un bus en direction de Ghardaïa. Elle continue à voler « pour manger » avant d’atterrir à Adrar : « Je volais intelligemment. Tous ceux que j’ai volés le méritaient. Ils ont tous tenté d’abuser de moi. » En 1996, Aïcha a déjà quelques années à Adrar. Elle fait la connaissance d’un officier de police qui l’aide à trouver une location. Mais l’offre n’est pas désintéressée. Aïcha refuse le chantage et le lui fait savoir. Un affront que l’officier n’accepte pas. « Il avait le contrôle sur tout le quartier et toutes les prostituées qui y vivaient. Il a juré de m’envoyer croupir en prison. Deux jours après, des policiers sont venus perquisitionner dans ma maison. J’étais seule, en train de dormir. Ils m’ont déférée devant le parquet puis jugée et condamnée à 18 mois de prison pour prostitution sans aucune preuve. De la prison de Adrar, j’ai été transférée à celle de Reggane. » Ici, Aïcha découvre un autre monde. Celui de l’horreur. « C’est plutôt un lieu où gardiens, détenus (hommes et femmes), policiers et civils trouvaient leur plaisir. Il suffisait d’avoir juste une contrepartie, des biscuits, un coup de téléphone à la famille, des cigarettes, etc., comme mode de paiement. » Un jour, le sous-directeur vient la voir. Il exhibe une liasse de 6000 DA en coupures de 200 DA. « Il m’a demandé de le suivre jusqu’au bureau du directeur. Je pensais qu’il voulait juste discuter. Nous nous sommes assis sur le fauteuil rouge et là, sans me violenter, il m’a … » Aïcha s’arrête, absente, pendant quelques minutes, puis revient. « Je me détestais. Je n’ai même pas résisté. Le lendemain, il est revenu prendre une autre détenue, à laquelle il a offert des biscuits. C’était l’enfer. L’honneur et la dignité n’avaient plus de prix… » Quelques mois plus tard, Aïcha bénéficie de la grâce. Elle sort de prison… enceinte. Lorsqu’elle découvre sa grossesse, elle va voir son violeur. « J’ai été contactée par un agent de l’administration qui m’a conseillé de me faire avorter, mais j’ai refusé. Je suis allée voir le sous-directeur, qui m’a dirigée vers une maison à lui, qui se trouve à Reggane. Il m’a donné 200 000 DA pour que je puisse disparaître. J’avais peur. J’ai pris l’argent et je l’ai dépensé pendant toute la grossesse, jusqu’à l’accouchement à l’hôpital. J’ai eu une petite fille, Houaria, et j’ai refusé qu’elle soit inscrite sous mon nom. Il était absent et quand il est revenu, il a vu sa fille. Il lui a donné son nom, puis il est reparti, me laissant seule. Je me suis rappelé de la maison dont il m’avait parlé. J’ai pris ma fille et je suis allée m’y installer. Quand il a su, il m’a accueilli avec violence. Il avait peur de sa femme. Il a tout cassé et m’a chassée avec ma fille. Je me suis installée au haouch (dans la cour) et je vivais uniquement de dattes et d’eau. Un jour il est revenu, on s’est violemment disputés. Il m’a frappée, je lui ai rendu les coups. Je voulais réintégrer la maison avec ma fille, mais il a refusé. Il a fait appel à la police et j’ai été emmené au commissariat, puis au parquet. Devant le juge, il a nié la paternité de sa fille. J’ai montré l’acte de naissance. Le juge l’a obligé à se marier avec moi et l’acte du mariage a été établi le soir même. Il a fini par me laisser la maison. Il venait souvent voir sa fille et bien profiter de son statut de mari. J’ai eu trois autres enfants avec lui. » Ce n’était pas le bonheur, mais Aïcha avait un foyer. En 2001, une lettre anonyme dénonce les frasques du sous-directeur à sa hiérarchie. Une commission d’enquête est dépêchée d’Alger. Aïcha est convoquée à Adrar. « Je n’ai pas reconnu les responsables et les agents de la prison. Ils m’ont accueillie comme une reine, alors qu’avant j’étais moins que rien pour eux. Lorsque j’ai commencé à parler de ce que j’ai vécu, l’inspecteur n’arrivait pas à en croire ses oreilles. Il avait peur pour moi. Il m’a dit qu’il allait voir avec le procureur général pour que je sois éloignée de la région, vu que mes révélations touchaient tous les responsables locaux. Il m’a conseillé de ne plus parler des autres membres de ce réseau. » [/QUOTE]
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