Menu
Accueil
Forums
Nouveaux messages
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Nouveaux messages
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Actualités internationales
Inde : ces musulmans exclus de la citoyenneté dans l’assam
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="Drianke, post: 16327901, member: 174325"] [SIZE=7][B]La fureur silencieuse du Cachemire indien[/B][/SIZE] Reportage [B]Depuis la suppression brutale de son autonomie, lundi 5 août, la vallée du Cachemire reste muselée par les forces de l’ordre indiennes. Mais la révolte silencieuse gronde.[/B] Le temps paraît s’être suspendu dans les villes et les villages fantômes du Cachemire indien. Du nord au sud de la vallée himalayenne, la colère sourde de près de 8 millions d’habitants, majoritairement musulmans, est étouffée, depuis le 4 août, par la suspension des communications, l’interdiction des rassemblements et le déploiement de dizaines de milliers de forces armées. « [I]Une telle tyrannie n’était jamais arrivée[/I] », répète Iqbac (1), un Cachemiri de 75 ans au dos voûté, né à l’époque de la création de l’Inde et du Pakistan autour de la querelle fondatrice du Cachemire, région où la population majoritairement musulmane rejette l’autorité du pouvoir central. [SIZE=5][B]Les Cachemiris en état de choc[/B][/SIZE] Dans un calme qui semble annonciateur de tempêtes, les rues désertées de la vallée ont perdu leur âme. Parfois, deux ou trois hommes discutent à l’ombre, adossés aux rideaux métalliques des commerces fermés, et, en fin de journée, le passage des vendeurs ambulants offre un court répit. Sur les grandes artères, la circulation s’organise, avec des barricades et des détours orchestrés par les soldats. Si les tensions et les restrictions varient selon les zones, les habitants du Cachemire sont en état de choc. Ils restent abasourdis par la révocation abrupte de l’autonomie constitutionnelle de leur région, annoncée le 5 août par le gouvernement nationaliste hindou du premier ministre Narendra Modi, et par la répression préventive qui tente de contenir la fureur anticipée. « [I]L’Inde nous a poignardés dans le dos en révoquant l’article 370 qui garantissait notre autonomie[/I], énonce, dans un anglais parfait, Zahed, un instituteur de Bijbehara, dans le district troublé d’Anantnag, au sud-est de Srinagar. [I]Comment reprendre notre vie normale ?[/I] ». Malgré les tentatives des autorités qui cherchent à donner l’image de la normalité, les Cachemiris restent confinés dans leurs maisons, refusent d’ouvrir leurs échoppes ou d’envoyer les enfants à l’école. Jetant un regard à une file de soldats casqués qui sécurisent les alentours et approchent, Zahed lâche : « [I]On fait la grève de la vie.[/I] » [SIZE=5][B]Une classe politique décapitée[/B][/SIZE] Mohammed Rafiq, lui, n’a plus rien à perdre. Dans sa maison de Bellima, à Srinagar, il retrace les derniers moments de son épouse, Fahmida, tuée le 9 août, après avoir inhalé le gaz au poivre lancé à l’aveugle par les forces de l’ordre. « [I]Elle avait 34 ans[/I] », dit-il. « [I]Les jeunes du quartier jetaient des pierres contre les forces sécuritaires en criant ’’Azadi !’’ (Liberté) et ’’Article 370 !’’ »[/I], explique un voisin. Les ravages du gaz au poivre, dans une vallée où les manifestations sont matées d’une main de fer par New Delhi, ne datent pas d’hier. Le Cachemire indien toujours coupé du monde En 2013, l’interdiction de ce gaz avait déjà été évoquée à l’Assemblée législative de Srinagar. Une tentative vaine, qui évoque aussi un temps révolu : la classe politique du Cachemire est décapitée, placée en détention depuis le 4 août, et l’exécutif est désormais sous tutelle de New Delhi. La mort de Fahmida restera-t-elle invisible dans le séisme de la révocation de l’article 370 ? Les autorités n’ont admis aucune victime. « [I]Il y a des incidents sporadiques de jets de pierres et quelques blessés[/I], déclare un fonctionnaire, à Srinagar. [I]Mais le retour à la vie normale s’établit progressivement[/I]. » Ce discours officiel du « tout va bien » est diffusé par les médias indiens, accusés de cacher les exactions militaires et de vanter la « reconquête » du Cachemire rebelle. « [I]Comment osent-ils[/I] ? s’insurge un homme d’affaires. [I]Ils disent même que les écoles ont rouvert alors qu’elles sont toutes fermées ! ».................................. [URL]https://www.la-croix.com/Monde/Asie-et-Oceanie/fureur-silencieuse-Cachemire-indien-2019-08-26-1201043118[/URL] [/I] [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Actualités internationales
Inde : ces musulmans exclus de la citoyenneté dans l’assam
Haut