Alors qu'un millier de jeunes s'étaient rassemblés sur le modèle des 'indignés' espagnols pour protester contre le chômage, la précarité et la corruption, la police a procedé dimanche à leur évacuation, place de la Bastille.
Sous les huées des manifestants, les policiers ont démonté peu avant 21 h 30 les tentes qui y avaient été installées et fait descendre les jeunes qui s'étaient juchés sur les marches de l'Opéra-Bastille. Cette évacuation s'est déroulée dans le calme. Les forces de l'ordre ont également tenté d'encercler les groupes de manifestants et de les évacuer de la place. La mobilisation parisienne avait commencé le 19 mai, faisant écho au mouvement de contestation spontané né le 15 mai à la Puerta del Sol à Madrid, les jeunes Espagnols exprimant leur exaspération face à la crise économique et au chômage.
"SUIVRE L'EXEMPLE"
Entamé le 19 mai à "la Bastoche" pour faire écho au mouvement espagnol, ce regroupement quotidien, jusqu'alors confidentiel, a pris une ampleur inédite dimanche avec un millier de jeunes selon la police et les organisateurs. Le tout dans une ambiance bon enfant, en musique et sous l'œil de forces de police longtemps discrètes, réunies à quelques mètres de la place.
Les cibles privilégiées des manifestants, ce sont le FMI, la Banque centrale européenne, la Commission européenne et les dirigeants nationaux. Les banderoles et les slogans sont autant d'appels à une révolte : "Démocratie réelle maintenant", "Paris, réveille-toi", "Paris debout, soulève-toi", "Mai 1968 demandait l'impossible, mai 2011 réalisera l'impossible".
Militant associatif, Yannick Comenge espère que cette journée ne sera pas un feu de paille : "Nous devons suivre l'exemple des Espagnols, dénoncer la corruption sociale comme ils le font depuis plusieurs semaines."
Le Monde
Sous les huées des manifestants, les policiers ont démonté peu avant 21 h 30 les tentes qui y avaient été installées et fait descendre les jeunes qui s'étaient juchés sur les marches de l'Opéra-Bastille. Cette évacuation s'est déroulée dans le calme. Les forces de l'ordre ont également tenté d'encercler les groupes de manifestants et de les évacuer de la place. La mobilisation parisienne avait commencé le 19 mai, faisant écho au mouvement de contestation spontané né le 15 mai à la Puerta del Sol à Madrid, les jeunes Espagnols exprimant leur exaspération face à la crise économique et au chômage.
"SUIVRE L'EXEMPLE"
Entamé le 19 mai à "la Bastoche" pour faire écho au mouvement espagnol, ce regroupement quotidien, jusqu'alors confidentiel, a pris une ampleur inédite dimanche avec un millier de jeunes selon la police et les organisateurs. Le tout dans une ambiance bon enfant, en musique et sous l'œil de forces de police longtemps discrètes, réunies à quelques mètres de la place.
Les cibles privilégiées des manifestants, ce sont le FMI, la Banque centrale européenne, la Commission européenne et les dirigeants nationaux. Les banderoles et les slogans sont autant d'appels à une révolte : "Démocratie réelle maintenant", "Paris, réveille-toi", "Paris debout, soulève-toi", "Mai 1968 demandait l'impossible, mai 2011 réalisera l'impossible".
Militant associatif, Yannick Comenge espère que cette journée ne sera pas un feu de paille : "Nous devons suivre l'exemple des Espagnols, dénoncer la corruption sociale comme ils le font depuis plusieurs semaines."
Le Monde