Industrie pharmaceutique La Concurrence épingle les profits déguisés

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Voilà un rapport qui fera certainement polémique puisqu’il met le doigt sur un sujet tabou: la manipulation des prix de transfert entre les multinationales et leurs filiales locales. Dans son rapport définitif sur l’industrie pharmaceutique «Etude sur la concurrentiabilité du secteur de l’industrie pharmaceutique», le Conseil de la concurrence s’est focalisé sur ce dossier.
La technique la plus utilisée par les multinationales est de facturer le produit fini ou la matière première à sa filiale marocaine à un prix anormalement élevé. Ce qui permet, selon le Conseil de la concurrence, de rapatrier les bénéfices tout en se soustrayant à une bonne partie des impôts relatifs à la vente de ces produits. Le rapport s’appuie aussi sur certaines indiscrétions bancaires, selon lesquelles ces pratiques s’effectueraient à grandes échelles dans d’autres secteurs de l’économie nationale.
L’une des dimensions où le document du Conseil de la concurrence a été probablement novateur réside dans la description du modus operandi des laboratoires. Et c’est peut-être la première fois qu’un tel déballage déborde au-delà du microcosme pharmaceutique. Les enquêteurs se sont en effet intéressés à la majoration des prévisions de ventes de certains produits sur demande de la maison mère. Sur la quantité commandée et payée par la filiale, l’on retrouverait deux parties dont celle correspondant aux prévisions réelles annuelles de ventes et avec une date de péremption normale et éloignée. L’autre partie serait constituée du même médicament mais à la limite de la date de péremption. Elle sera stockée puis détruite par incinération quelques mois plus tard. La valeur correspondant à ces médicaments serait par la suite défalquée des résultats financiers annuels.
Ce rapport, dont la version préliminaire avait été publiée en exclusivité par L’Economiste(1) (www.leconomiste.com), s’attarde en particulier sur le cas du laboratoire Roche. Il prétend implicitement que la filiale du groupe pharmaceutique Suisse sous déclare ses résultats au même titre que d’autres laboratoires pharmaceutiques, voire manipule les prix de transfert au profit de la maison mère. «Nous nous retrouvons dans la situation où les résultats financiers de certaines filiales marocaines de multinationales ne correspondent pas aux chiffres d’affaires réalisés dans notre pays ni aux importantes parts de marché détenues par ces entreprises sur le marché pharmaceutique national», peut-on lire dans le document.

http://www.leconomiste.com/article/...brla-concurrence-epingle-les-profits-deguises
 

insatis

insatise
bonsoir
depuis une 10 aine d'années des accords ont été signés entre les maisons maires de produits pharmaceutiques et leur représentant nationaux à propos des marges (en passant de 22,2 point à 23,45 point) pour l'industrie locale , seulement les multinationales fournissaient que les matières actives (matière première) et les autres matières dites de conforts sont élaborées localement dans l'espoir de rendre les prix de médicaments abordables ; mais la marge de nos pharmaciens est très élevée d'où le recours aux importations douteuses de bcp de médicaments par différents pays comme l'INDE CHINE COREE ayant 3 pays maghrébins comme centrale d'achat
 
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