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.C'était donc elle. La Bête.
A me donner le vertige, toutes les représentations que je m'en étais faite défilent, toutes les icones censées la décrire...se mêlent et se confondent...sans atteindre l'infamie de l'apparition se dressant devant moi, floutée par un voile d'une chaleur étouffante, laconique mais rayonnant une cruauté incisive, impitoyable.
Mes yeux étrangement embués lèchent péniblement ses contours, cherchent à en ébaucher la silhouette diabolique...
Le visage enfin se précise et la nausée manque de rendre mon âme même:
une sueur corrosive et fumante semble perler sur une peau crevassée, posée grossièrement sur un crane amorphe, ne laissant entrevoir aucun oeil, aucune bouche, inspirant une angoissante sensation d'inconnu...
seules deux appendices, d'un grotesque inquiétant, se détachaient de son tronc immonde, d'une consistance proche de la lave séche, parsemé de lambeaux d'une chair brunâtre.
Je ne me suis pas rendu compte, mais ma main gauche me pince le nez:
l'odeur émanant de cette abomination, nauséabonde, rappelait la putréfaction, la mort. Bientôt je manque d'oxygene dans l'atmosphère de soufre, d'enfer incarné, qu'elle dégage...
C'est moche, ce que peuvent inspirer certaines femmes.
Dédicace à toutes les infectes, les cruelles, les langues fourchues, le tyranniques, les impropres au sentiment...
Les monstres sous l'apparence (plus ou moins réussie) d'une femme.
Un texte qui m'a été inspiré il y a longtemps, que je resors à l'occasion, car la Bête est toujours; sournoise, maligne et versatile.
Vade Retro, Satanas.
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Il ne faut pas s'y attarder.
Je m'en extrais moi même, et de suite...il n'y avait pas de princesse à sortir des flammes, hélas.
.
c'est finalement tout ce dont elle fut capable de créer ...
tout ce qu'elle a pu devenir ...
voila comment on bride l'inconscient et on en corrige l'insolence ...
regarde toi .
.Gnééééé ?
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n'est pas dieu qui le voudrait ...
heureusement pour toi que cette immonde chienne de la casse ne t'a pas prise dans ses bras pour te faire des bisous ...
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.mdrrrr allah ij3ele salama :
Acte 1, sur le brasier :
- Lucifer, tu es infâme
- Non! Diable...Je suis une femme...
Rendons à César ce qu'il lui appartient , suite à la remarque d'un ami ;-)
- Angéla, tu es infâme
- Non, je suis une femme...
Jean-Luc Godard
Dialogue du film Une Femme est une femme
Voilà Ibnou...comme j'avais dit ....L'infâme que je suis a plagié ;-)
Acte 9 : Latente inspiration
- Lucifer, tu m'inspires...
- Diable, de pire en pire...
Mourrir...
Nous sommes Maures depuis bien longtemps...nous devrions nous abriter des ténèbres, à l'ombre lumineuse et rassurante du soleil...
Acte 10 : A l'ombre des ténèbres...
- Lucifer, Je suis Maure ...
- Diable, attendons l'aurore...
Horreur...
PS : Cette pièce de théâtre est une vraie "ré-création" ;-) Je me permets donc de m'amuser ... si tu le permets ...