Infarctus : les femmes mal diagnostiquées

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Le risque d'erreur de diagnostic initial chez les femmes est supérieur de 41% à celui des hommes.

Shocking!

C'est ce qu'ont dû se dire les cardiologues de l'université de Leeds et de l'University College de Londres en découvrant que les femmes qui faisaient un infarctus du myocarde avaient beaucoup plus de risque que les hommes de se voir poser un mauvais diagnostic initial.
Pour aboutir à cette conclusion gênante, les chercheurs se sont plongés dans le registre du «Projet d'audit national des infarctus du myocarde», qui collige depuis 2003 tous les infarctus du myocarde (soit 600.000) survenus dans 247 hôpitaux d'Angleterre et du Pays de Galles.

L'électrocardiogramme réalisé en cas de suspicion permet de distinguer deux grands types d'événements: l'un avec une modification appelée sus-décalage du segment ST (STEMI), l'autre sans cette modification (no-STEMI ou NSTEMI). Dans l'étude anglaise, une fois sur trois les cardiologues ou médecins généralistes n'avaient pas fait le diagnostic correct dès le début de la prise en charge.

Autre point noir: la prise en charge
Les chercheurs se sont plus particulièrement intéressés aux no-STEMI, qui sont à la fois les plus fréquents et les plus difficiles à diagnostiquer.
Le risque d'erreur de diagnostic initial était supérieur de 41 % pour les femmes par rapport aux hommes. Inquiétant quand l'on sait que, pour les deux sexes, une telle erreur augmente de 70 % le risque de décès.

» L'infarctus progresse chez les jeunes femmes
L'autre point noir de l'étude concerne la prise en charge une fois le diagnostic posé.
«Nous voulions surtout voir si les patients qui avaient eu un infarctus du myocarde recevaient le meilleur traitement possible.
Cette étude démontre que nous ne faisons pas aussi bien qu'on le devrait», reconnaît le Dr Michael Knapton, de la British Heart Foundation, qui a participé au financement de l'étude. Sur 389.000 no-STEMI, 113.586 se sont terminées par un décès, dont 32.765 auraient pu être évités (29 %) si les recommandations de prise en charge avaient été bien suivies.
Par exemple, l'arrêt du tabac n'a été conseillé qu'à 12 % des survivants alors qu'une telle mesure augmente de près de 50 % la survie après infarctus du myocarde.

«Les recommandations de prise en charge existent et sont connues, mais visiblement elles ne sont pas suffisamment appliquées», regrette le Dr Knapton.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/09/07/25364-infarctus-femmes-mal-diagnostiquees

mam
 
ce n'est pas des erreurs diagnostiques en tant que tel, c'est de la négligence.
Ont voir plus l'homme de 50 ans faire l'infarctus mais la femme et le sujet jeune, on passera complètement à côté car on y croirait pas.
 
Le risque d'erreur de diagnostic initial chez les femmes est supérieur de 41% à celui des hommes.

Shocking!

C'est ce qu'ont dû se dire les cardiologues de l'université de Leeds et de l'University College de Londres en découvrant que les femmes qui faisaient un infarctus du myocarde avaient beaucoup plus de risque que les hommes de se voir poser un mauvais diagnostic initial.
Pour aboutir à cette conclusion gênante, les chercheurs se sont plongés dans le registre du «Projet d'audit national des infarctus du myocarde», qui collige depuis 2003 tous les infarctus du myocarde (soit 600.000) survenus dans 247 hôpitaux d'Angleterre et du Pays de Galles.

L'électrocardiogramme réalisé en cas de suspicion permet de distinguer deux grands types d'événements: l'un avec une modification appelée sus-décalage du segment ST (STEMI), l'autre sans cette modification (no-STEMI ou NSTEMI). Dans l'étude anglaise, une fois sur trois les cardiologues ou médecins généralistes n'avaient pas fait le diagnostic correct dès le début de la prise en charge.

Autre point noir: la prise en charge
Les chercheurs se sont plus particulièrement intéressés aux no-STEMI, qui sont à la fois les plus fréquents et les plus difficiles à diagnostiquer.
Le risque d'erreur de diagnostic initial était supérieur de 41 % pour les femmes par rapport aux hommes. Inquiétant quand l'on sait que, pour les deux sexes, une telle erreur augmente de 70 % le risque de décès.

» L'infarctus progresse chez les jeunes femmes
L'autre point noir de l'étude concerne la prise en charge une fois le diagnostic posé.
«Nous voulions surtout voir si les patients qui avaient eu un infarctus du myocarde recevaient le meilleur traitement possible.
Cette étude démontre que nous ne faisons pas aussi bien qu'on le devrait», reconnaît le Dr Michael Knapton, de la British Heart Foundation, qui a participé au financement de l'étude. Sur 389.000 no-STEMI, 113.586 se sont terminées par un décès, dont 32.765 auraient pu être évités (29 %) si les recommandations de prise en charge avaient été bien suivies.
Par exemple, l'arrêt du tabac n'a été conseillé qu'à 12 % des survivants alors qu'une telle mesure augmente de près de 50 % la survie après infarctus du myocarde.

«Les recommandations de prise en charge existent et sont connues, mais visiblement elles ne sont pas suffisamment appliquées», regrette le Dr Knapton.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/09/07/25364-infarctus-femmes-mal-diagnostiquees

mam
merci pour le sujet
 
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