Infidélité dans le couple (libres interventions)

Quand est-ce que le seuil moral est franchi?

Coucou,

Pour moi à partir du moment où on se met en couple,on se doit fidélité SAUF si d'un commun accord, le fait d'aller voir ailleurs ne pose aucun problème et est une forme de liberté au sein du couple.

Pour ma part, je suis catégoriquement contre. Je ne partage pas. Le seuil pour moi c'est quand tu désires qqun d'autre. A tel point que tu penses à lui, que tu t'imagines avec lui etc etc.

Je suis qqun de fidèle. Je conçois qu'on puisse aimer terriblement qqun et qu'avec le temps, on puisse ne plus l'aimer et c'est à ce moment là qu'on ne se sent plus faire partie de ce "couple" mais alors on quitte la personne on reste honnête avec l'autre par respect et honnête avec soi-même. Malheureusement, bcp de lâches qui entretiennent ces relations secrètes tout en restant en couple. Je ne sais pas comment ils font pour se regarder dans une glace.

Etre en couple ça ne veut pas dire mettre des oeillères et avancer comme un cheval de trait mais a mon sens ça veut dire avancer ensemble dans le respect avec un code a respecter. On peut être pote avec un ou une collègue mais ça s'arrête au cadre du travail en espérant qu'au boulot ce "code" de bonne conduite soit respecté. Et là, intervient la confiance qui est la base du couple.
 
Dernière édition:

soucha

Float like a butterfly, sting like a bee
Mais jusqu'à quelle limite l'humain est il capable de respecter les règles qu'il s'est imposé ?

La limite dépend principalement de sa détermination, de ses objectifs ... le respect des règles dépend de ses convictions. C’est assez différent selon si on suit une façon de faire éprouvée, ou si on étudie une façon qui convienne particulièrement à nous.

Gérer la tentation:
Dans la façon de s’alimenter lors d’un régime amaigrissant, certaines personnes vont adopter des mesures très restrictives en se privant d’aliments qu’ils aiment, en réduisant considérablement l’apport calorique et en ayant un planning alimentaire rigoureux duquel ils ne dévient pas. Ils sont du genre à culpabiliser lors d’ecarts et à souffrir des restrictions. Ils sont plus à risque de rencontrer des difficulté à perdre du poids (stress) et à reprendre le poids perdu rapidement. D’autres vont plutôt travailler sur leur rapport avec la nourriture, déterminer ce qui est nuisible ou avantageux pour leur santé et leur poids, dresser une liste de ce qu’ils aiment, supprimer le superflu en sachant comment ça nuit à leur organisme ... leur planning alimentaire se dresse tout naturellement, s’intègre facilement au quotidien et devient un mode de vie.

Laquelle des deux façons est la meilleure?

Respecter des règles dictées car conviennent généralement à tous, ou respecter des règles que nous nous sommes établi? La morale ou Ma morale? Suivre les lois et enseignements de la société, ou se baser sur ses désirs pour déterminer sa morale? Être en conflit avec les lois ou avec ses désirs?
 
S

Soomy

Non connecté
Question très difficile
À quelle moment il y’a tromperie
À quel moment on considère qu’on doit des comptes à l’autre
À quel moment on estime qu’on est dans un engagement mutuel
À quel moment il ne faut pas tomber dans la parano et à quel moment on estime que c’est trop flagrant... pour l’instant j’en sais rien
Faut voir le sentiment qu’on éprouvera au moment venu ...en attendant je ne veux pas savoir
 

Elyssa

...élitiste
VIB
@soucha Je crois que ce fil aurait très bien trouvé sa place dans le forum "philosophie" :D

1. De la morale .

Tu m'envoies quelques années en arrière, à mes lectures de Kant :

"De la loi morale découle la dignité de la personne. Car se donnant à lui-même sa loi, l’homme a non seulement un prix, c’est-à-dire une valeur relative, mais une dignité, c’est-à-dire une valeur intrinsèque "

Il n'y a pas lieu à "conflit" dans ce cas précis. il y'a conflit à partir du moment ou l'on transgresse la loi morale. Qu'elle soit imposée par un référentiel "culturel", "religieux".... ou qu'elle soit imposé par nos propres limites, notre raison, et notre raisonnement. La morale ne peut être biaisée par l'émotif.

Mais je comprend où tu veux en venir, voilà ce que je pense :

On ne peut en aucun cas, sous couvert de nos propres envies ou désirs, légitimer une "morale" qui n'en serait pas une. Encore une fois, je vais te citer Kant, il dit simplement que pour déterminer si une action est condamnable d'un point de vue morale il faut se poser la question suivante :

« Si tous les individus faisaient cette action, est-ce que la société pourrait continuer d’exister, ou serait-on alors confrontés à de très gros problèmes sociaux, voire à la destruction de la dite société ? ».

2. De la tentation

Il n'a pas tout à fait tort celui qui disait que le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y cèder. Mais uniquement en se plaçant du prisme de celui qui conçoit que son désir est plus important que son devoir ....


Enfin,

On ne peut laisser nos tentations, nos envies, prendre le dessous sur notre éthique, notre morale et notre devoir. Nous avons la responsabilité du "discernement"... L'émotionnel ne se gère pas que par le "moi" et "l'égo".... car au fond de nous mêmes, nous savons qu'à un moment, nous serons face à notre conscience, à l'éthique. Une action aussi banale qu'elle soit, si elle écorche notre dignité .... est une action vile.

Le pire, c'est que souvent, nous nous rendons pas compte, ou plutôt, nous n'admettons pas cette confusion morale car nous sommes "esclaves" de notre désir sur le moment, nous y obéissons et on s'y laisse entraîner jusqu'à arriver à un abaissement des standards. La morale ne peut être assujettie à géométrie variable selon si elle nous convient et nous procure du plaisir, ou autre émotion qui nous paraît justifiée sur le coup.


Si je conçois que Tuer un être humain est un acte immoral, ce n'est pas parce que l'envie de commettre un meurtre me prend, que je peux légitimer cet acte .
 

soucha

Float like a butterfly, sting like a bee
@soucha Je crois que ce fil aurait très bien trouvé sa place dans le forum "philosophie" :D

1. De la morale .

Tu m'envoies quelques années en arrière, à mes lectures de Kant :

"De la loi morale découle la dignité de la personne. Car se donnant à lui-même sa loi, l’homme a non seulement un prix, c’est-à-dire une valeur relative, mais une dignité, c’est-à-dire une valeur intrinsèque "

Il n'y a pas lieu à "conflit" dans ce cas précis. il y'a conflit à partir du moment ou l'on transgresse la loi morale. Qu'elle soit imposée par un référentiel "culturel", "religieux".... ou qu'elle soit imposé par nos propres limites, notre raison, et notre raisonnement. La morale ne peut être biaisée par l'émotif.

Mais je comprend où tu veux en venir, voilà ce que je pense :

On ne peut en aucun cas, sous couvert de nos propres envies ou désirs, légitimer une "morale" qui n'en serait pas une. Encore une fois, je vais te citer Kant, il dit simplement que pour déterminer si une action est condamnable d'un point de vue morale il faut se poser la question suivante :

« Si tous les individus faisaient cette action, est-ce que la société pourrait continuer d’exister, ou serait-on alors confrontés à de très gros problèmes sociaux, voire à la destruction de la dite société ? ».

2. De la tentation

Il n'a pas tout à fait tort celui qui disait que le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y cèder. Mais uniquement en se plaçant du prisme de celui qui conçoit que son désir est plus important que son devoir ....


Enfin,

On ne peut laisser nos tentations, nos envies, prendre le dessous sur notre éthique, notre morale et notre devoir. Nous avons la responsabilité du "discernement"... L'émotionnel ne se gère pas que par le "moi" et "l'égo".... car au fond de nous mêmes, nous savons qu'à un moment, nous serons face à notre conscience, à l'éthique. Une action aussi banale qu'elle soit, si elle écorche notre dignité .... est une action vile.

Le pire, c'est que souvent, nous nous rendons pas compte, ou plutôt, nous n'admettons pas cette confusion morale car nous sommes "esclaves" de notre désir sur le moment, nous y obéissons et on s'y laisse entraîner jusqu'à arriver à un abaissement des standards. La morale ne peut être assujettie à géométrie variable selon si elle nous convient et nous procure du plaisir, ou autre émotion qui nous paraît justifiée sur le coup.


Si je conçois que Tuer un être humain est un acte immoral, ce n'est pas parce que l'envie de commettre un meurtre me prend, que je peux légitimer cet acte .

Ou autour d’un verre ... de verres ... entourées de bouteilles vides ...

Au fil des réponses, on peut distinguer deux catégories de gens, ceux qui se trouvent une discipline sécurisante et approuvée, de laquelle ils ne dévient pas. Parmi Ceux-là même, certains avouent avoir du désir mais se refugier dans les lois de la morale convenue pour se protéger, d’autres affirment qu’ils suivent si rigoureusement les lois que le désir et la tentation sont rayés et ne posent plus de problème. On a également ceux qui se questionnent sur la portée de leurs actions communément morales ou en dehors de toute morale, pour définir leur position.

Je crois en la compréhension avant la restriction. S’astreindre à des lois non discutables a plus de risque - à mon avis - de mener à briser les règles et à « commettre » des actes immoraux.

De toutes façons, il est plus difficile de discuter de l’infidelité dans le couple avec la première catégorie. Les lois ne se discutent pas ... alors que les questionnements peuvent être poussés et discutés ...
 
C'est très très bien, vous avez tout et toutes bien travaillé a l'exposition de vos avis respectifs et respectueux de ceux des autres si bien que j'ai appris des choses au fil de vos interventions..
Merci, c'est bien agréable de voir qu'il y a encore des endroits ou l'on trouve satisfaction tant au niveau de la qualité d'écriture que de l'effort et la qualité d'argumentation...
Ainsi parla Shimogh, l'arpenteur des Steppes.
 
soucha à dit:
Quand est-ce que le seuil moral est franchi?
Depuis que le contact entre personne
A été remplacer par le smartphone
Une femme ou un homme si l un
Ou l autre prends conger aucun
Effet psychique mais retirer
Le smartphone a une personne
Elle devient malade
 

DuneDuRif

>> Osef l'Avis/la Vie des Gens..
VIB
Depuis que le contact entre personne
A été remplacer par le smartphone
Une femme ou un homme si l un
Ou l autre prends conger aucun
Effet psychique mais retirer
Le smartphone a une personne
Elle devient malade

Oui c'est Totalement Vrai majid ,

C'est de la Dépendance Affective au Téléphone :love: C'est Devenu un Être Humain Bis. :prudent:

Au Secourrrrrrrs !
 
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