GPA2SOU
Personne n'a le droit de mourir le ventre vide
Salam arlaykoum
@mam80 et tout les intéressées par cette arme
LBD Que je nommerai plutôt en LBA = Lance Balle d'Attaque.
Car la majorité des situations où elles sont utilisées sont loin d'être de défense.
Selon le décompte partiel du collectif Désarmons-les, douze personnes ont perdu un œil dans la répression du mouvement des gilets jaunes. Quatre ont perdu une main. Les tirs de balles en caoutchouc avec les LBD 40 ne sont pas, contrairement à ce qu'affirme la police, imprécis.
Pour le recensement des blessé-es et plus d'infos générales voir ce site https://desarmons.net/index.php/category/blessees/
La France fait cavalier seul en Europe avec ses méthodes de répression des manifestations.
Tandis que dans certains pays la police privilégie le dialogue pour obtenir une désescalade de la violence
La France sur-arme ses policiers ce qui provoque parfois des affrontements
https://www.acatfrance.fr/public/un-autre-maintien-de-l-ordre.pdf
Comme l'a relevé un internaute https://twitter.com/GiletsJaunes79
les LBD 40 sont tous équipés d’un viseur électronique (holographique) de la société EOTech, réglé et scellé.
Selon le fabriquant il est très difficile de rater sa cible avec un tel viseur
http://www.eotechinc.com/holographic-weapons-technology
Muni de ce viseur, le cercle de dispersion, l’écart constaté entre deux tirs à 25 mètres est de 14 centimètres. On peut en conclure que pour être parfaitement précis, il faudrait utiliser cette arme à moins de 10 mètres, distance minimale retenue par la police pour un tir sur une personne si l'on veut éviter des lésions graves. Quoi qu'il en soit, la doctrine impose un tir dans les membres inférieurs, le thorax ou les membres supérieurs. C'est à dire des parties du corps qui sont à plus de 14 centimètres de la tête et plus particulièrement des yeux.
Voir les tests sur https://issuu.com/taranisnews/docs/demo_lbd
Le 15 octobre 2014 le bulletin officiel du ministère de l’intérieur et consultable ici
https://www.interieur.gouv.fr/content/download/74530/546550/file/boi_20140010_0000_p000.pdf
exposait les conditions d’utilisation du fameux LBD. Ce dernier « peut constituer, dans le respect des lois et des règlements, une réponse graduée et proportionnée à une situation de danger lorsque l’emploi légitime de la force s’avère nécessaire pour dissuader ou neutraliser une personne violente et/ou dangereuse »
Le ministère précise que l’arme n’est pas létale (contrairement à certains fabricants qui qualifient ce type d'équipements de moins-létal) mais qu’elle peut occasionner des lésions graves à moins de 7 mètres
https://www.letemps.ch/suisse/utilises-police-francaises-flashballs-suisses-viseur
Le ministère est très précis sur les actions à mener après un tir au moyen d'un LBD 40 :
Après un tir, il convient de vérifier sans délai si la personne atteinte par un projectile et qui a été interpellée ne présente aucune lésion. Dans tous les cas, l’individu touché reste sous la surveillance constante des agents de la police ou de la gendarmerie nationales. Quelle que soit la zone corporelle atteinte, un examen médical doit être pratiqué dans les meilleurs délais et un certificat médical descriptif doit être délivré par le praticien. Dans tous les cas d’usage de l’arme, que celui-ci soit suivi ou non d’une interpellation, les circonstances l’ayant justifié, les différentes diligences éventuellement accomplies et l’ensemble des actes subséquents devront systématiquement faire l’objet d’un compte-rendu précis (procédure judiciaire, rapport administratif, message, etc.). Le cadre légal et les modalités d’utilisation (nombre de tirs, distance estimée, etc.) seront notamment mentionnés. Afin d’évaluer l’impact de l’emploi de ce matériel sur les conditions générales d’intervention face à des situations de violences et bénéficier ainsi d’un retour d’expériences significatif des difficultés rencontrées sur le terrain, à chaque usage opérationnel du LDB de 40 mm: – les militaires de la gendarmerie rendent compte à leur hiérarchie selon la procédure «EVENGRAVE»; – les fonctionnaires de police remplissent une déclaration individuelle, à titre de compte-rendu, via le traitement relatif au suivi de l’usage des armes (TSUA).
Rapport sur trois moyens de force intermédiaires : le pistolet à impulsions électriques de type Taser x26®, le Flash-Ball superpro®, le lanceur de balles de défense 40x46
https://www.defenseurdesdroits.fr/f...force-intermediaires-le-pistolet-a-impulsions
Les munitions françaises sont fabriquées par http://www.alsetex.fr/
https://desarmons.net/wp-content/uploads/2015/05/TS-2889.pdf
Il existe encore quelques informations mais je pense que celle ci suffirons à vous faire une idée sur l'engin en question
Bonne journée à tous et à toutes
@mam80 et tout les intéressées par cette arme
LBD Que je nommerai plutôt en LBA = Lance Balle d'Attaque.
Car la majorité des situations où elles sont utilisées sont loin d'être de défense.
Selon le décompte partiel du collectif Désarmons-les, douze personnes ont perdu un œil dans la répression du mouvement des gilets jaunes. Quatre ont perdu une main. Les tirs de balles en caoutchouc avec les LBD 40 ne sont pas, contrairement à ce qu'affirme la police, imprécis.
Pour le recensement des blessé-es et plus d'infos générales voir ce site https://desarmons.net/index.php/category/blessees/
La France fait cavalier seul en Europe avec ses méthodes de répression des manifestations.
Tandis que dans certains pays la police privilégie le dialogue pour obtenir une désescalade de la violence
La France sur-arme ses policiers ce qui provoque parfois des affrontements
https://www.acatfrance.fr/public/un-autre-maintien-de-l-ordre.pdf
Comme l'a relevé un internaute https://twitter.com/GiletsJaunes79
les LBD 40 sont tous équipés d’un viseur électronique (holographique) de la société EOTech, réglé et scellé.
Selon le fabriquant il est très difficile de rater sa cible avec un tel viseur
http://www.eotechinc.com/holographic-weapons-technology
Muni de ce viseur, le cercle de dispersion, l’écart constaté entre deux tirs à 25 mètres est de 14 centimètres. On peut en conclure que pour être parfaitement précis, il faudrait utiliser cette arme à moins de 10 mètres, distance minimale retenue par la police pour un tir sur une personne si l'on veut éviter des lésions graves. Quoi qu'il en soit, la doctrine impose un tir dans les membres inférieurs, le thorax ou les membres supérieurs. C'est à dire des parties du corps qui sont à plus de 14 centimètres de la tête et plus particulièrement des yeux.
Voir les tests sur https://issuu.com/taranisnews/docs/demo_lbd
Le 15 octobre 2014 le bulletin officiel du ministère de l’intérieur et consultable ici
https://www.interieur.gouv.fr/content/download/74530/546550/file/boi_20140010_0000_p000.pdf
exposait les conditions d’utilisation du fameux LBD. Ce dernier « peut constituer, dans le respect des lois et des règlements, une réponse graduée et proportionnée à une situation de danger lorsque l’emploi légitime de la force s’avère nécessaire pour dissuader ou neutraliser une personne violente et/ou dangereuse »
Le ministère précise que l’arme n’est pas létale (contrairement à certains fabricants qui qualifient ce type d'équipements de moins-létal) mais qu’elle peut occasionner des lésions graves à moins de 7 mètres
https://www.letemps.ch/suisse/utilises-police-francaises-flashballs-suisses-viseur
Le ministère est très précis sur les actions à mener après un tir au moyen d'un LBD 40 :
Après un tir, il convient de vérifier sans délai si la personne atteinte par un projectile et qui a été interpellée ne présente aucune lésion. Dans tous les cas, l’individu touché reste sous la surveillance constante des agents de la police ou de la gendarmerie nationales. Quelle que soit la zone corporelle atteinte, un examen médical doit être pratiqué dans les meilleurs délais et un certificat médical descriptif doit être délivré par le praticien. Dans tous les cas d’usage de l’arme, que celui-ci soit suivi ou non d’une interpellation, les circonstances l’ayant justifié, les différentes diligences éventuellement accomplies et l’ensemble des actes subséquents devront systématiquement faire l’objet d’un compte-rendu précis (procédure judiciaire, rapport administratif, message, etc.). Le cadre légal et les modalités d’utilisation (nombre de tirs, distance estimée, etc.) seront notamment mentionnés. Afin d’évaluer l’impact de l’emploi de ce matériel sur les conditions générales d’intervention face à des situations de violences et bénéficier ainsi d’un retour d’expériences significatif des difficultés rencontrées sur le terrain, à chaque usage opérationnel du LDB de 40 mm: – les militaires de la gendarmerie rendent compte à leur hiérarchie selon la procédure «EVENGRAVE»; – les fonctionnaires de police remplissent une déclaration individuelle, à titre de compte-rendu, via le traitement relatif au suivi de l’usage des armes (TSUA).
Rapport sur trois moyens de force intermédiaires : le pistolet à impulsions électriques de type Taser x26®, le Flash-Ball superpro®, le lanceur de balles de défense 40x46
https://www.defenseurdesdroits.fr/f...force-intermediaires-le-pistolet-a-impulsions
Les munitions françaises sont fabriquées par http://www.alsetex.fr/
https://desarmons.net/wp-content/uploads/2015/05/TS-2889.pdf
Il existe encore quelques informations mais je pense que celle ci suffirons à vous faire une idée sur l'engin en question
Bonne journée à tous et à toutes