Inondations en Charente-Maritime : "L'état de catastrophe naturelle va être demandé", assure le préfet

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"L'état de catastrophe naturelle va être demandé" après les inondations qui frappent la Charente-Maritime depuis quelques jours, affirme dimanche 17 décembre sur franceinfo Brice Blondel, préfet de la Charente-Maritime, alors que les deux Charentes sont maintenus en vigilance orange aux "crues". Le préfet souhaite que cette procédure se fasse en urgence afin que les personnes touchées par ces inondations puissent "bénéficier d'assurance rapidement pour réparer les dégâts de leur maison". Face à cette situation jugée "préoccupante", Brice Blondel estime que "la solidarité nationale doit jouer dans ces moments ".

"On en a pour au moins une semaine"​

Ce dimanche, "la crue de La Charente se poursuit" dans le département et notamment à Saintes, qui "reçoit toute l'eau accumulée par [la rivière] au cours des derniers jours". Le préfet affirme qu'environ "600 habitations sont inondées" et une "trentaine de rues" sont inondées dans la ville. Le préfet rappelle que le pic est attendu "dans la nuit de dimanche à lundi" avec un niveau "entre 6,10 et 6,20 mètres'" La situation est aussi compliquée aux alentours de Saintes et notamment à Courcoury où "la mairie a [dû] mettre en place un tractobus" pour aider les habitants à se déplacer.

"C'est la deuxième crue en deux mois, la troisième en deux ans", se désole Brice Blondel. Il explique que "la précédente crue de cette ampleur date de 1991 et avant 1982". "Ce sont des phénomènes théoriquement exceptionnels, qui se reproduisent à fréquences répétées", déplore le préfet de la Charente-Maritime.

Brice Blondel craint que "la décrue [de La Charente soit] lente" car au niveau de Saintes le fleuve "est très plat". "On en a pour au moins une semaine", redoute le préfet.

 

Le Rhône et la Saône sont sortis de leur lit en raison des grosses pluies de ces dernières semaines.

À Lyon, où les deux cours d'eau se rejoignent, une partie des voies sur berge sont fermées.

La navigation est suspendue jusqu’à nouvel ordre, mais la lente décrue a commencé.



Le fleuve bouillonne de partout, comme on l'observe dans le reportage de TF1 en tête de cet article. Le Rhône déborde par endroits, et il est impossible de marcher sur les quais sans se mouiller les pieds à un moment ou à un autre. Un spectacle saisissant dont chacun profite à sa façon. Des parents sont venus montrer à leur fille de deux ans le Rhône en crue.

Cote d'alerte​

Avec une hauteur de 2,60 mètres et un débit qui avoisine les 2 000m³/s, le Rhône a dépassé sa cote d’alerte. Depuis mercredi, la navigation est interdite. Surtout, ce qui interpelle les Lyonnais rencontrés par notre équipe, c’est que le fleuve a déjà débordé trois fois en un mois.

Cette crue du Rhône est due aux intenses précipitations de ces dernières semaines, conjuguée à la fonte des neiges précoces en altitude. Une inquiétude pour certains, un motif d’espoir pour d’autres : "On a quand même l’impression également, malgré les dommages que cela peut apporter, d’avoir un peu plus d’eau. Puis, je crois que les nappes phréatiques n’ont jamais été aussi hautes depuis une dizaine d’années", estime un Lyonnais. Même si la vigilance jaune est toujours en cours, la décrue du Rhône est amorcée. Toutefois, il faudra encore plusieurs jours avant un retour à la normale.

 
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