Aux yeux des juges « qui vole un œuf, volera un bœuf », mais de ce cas de figure la justice a eu la main bien lourde. Et pour cause, le tribunal de première instance de Safi a condamné, lundi, un homme à un an de prison ferme et une amende de 500 dirhams pour le vol d’une paire de sandales en plastique.
La même instance a également condamné le complice du mis en cause principal à 6 mois de prison avec sursis et à une amende de 2000 dirhams, a rapporté le site arabophone Febrayer.com.
A noter que ce verdict peu clément rappelle en quelque sorte celui d’une triste histoire kafkaïenne qui s’est déroulée dans les années 70 dans le sud du Maroc.
Récit: Un jeune homme a été ramassé dans une rafle de police puis interrogé de manière « musclée » pendant trois jours avant d’être relâché car il était blanc comme neige et ne faisait partie d’aucune formation politique d’opposition de l’époque.
Avant de quitter le commissariat, « la victime » réclama à haute voix sa montre qui faisait partie des objets que les gardiens lui avaient confisqué durant sa détention. « Tu ne veux pas dégager la piste…eh bien tu auras ta montre… », lui tonna au visage l’agent de service.
Le protestataire sera inculpé pour appartenance à « un mouvement séparatiste » et purgera plus d’une décennie en prison, selon le journal Anoual qui a cessé de paraître. Et comme on le lui a bien signalé, il a effectivement eu le temps de regarder sa montre et le temps passer avec…
C’était une autre époque: celle des « années de plomb ».
Article19.ma
La même instance a également condamné le complice du mis en cause principal à 6 mois de prison avec sursis et à une amende de 2000 dirhams, a rapporté le site arabophone Febrayer.com.
Le tribunal a, en outre, ordonné aux deux prévenus de restituer la paire de sandales en plastiques à qui de droit. Selon certaines sources, les sandales « auraient été dérobées dans une mosquée de la ville ». Par ailleurs, le site d’info n’a pas précisé si les accusés étaient des récidivistes ou pas.A noter que ce verdict peu clément rappelle en quelque sorte celui d’une triste histoire kafkaïenne qui s’est déroulée dans les années 70 dans le sud du Maroc.
Récit: Un jeune homme a été ramassé dans une rafle de police puis interrogé de manière « musclée » pendant trois jours avant d’être relâché car il était blanc comme neige et ne faisait partie d’aucune formation politique d’opposition de l’époque.
Avant de quitter le commissariat, « la victime » réclama à haute voix sa montre qui faisait partie des objets que les gardiens lui avaient confisqué durant sa détention. « Tu ne veux pas dégager la piste…eh bien tu auras ta montre… », lui tonna au visage l’agent de service.
Le protestataire sera inculpé pour appartenance à « un mouvement séparatiste » et purgera plus d’une décennie en prison, selon le journal Anoual qui a cessé de paraître. Et comme on le lui a bien signalé, il a effectivement eu le temps de regarder sa montre et le temps passer avec…
C’était une autre époque: celle des « années de plomb ».
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