Instruction des élus. un diagnostic inquiétant

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
L’affaire du député du PJD qui passait samedi l’examen régional du baccalauréat remet au goût du jour le débat sur le niveau d’instruction des élus qui reste en deçà des aspirations, tant au niveau de l’institution législative que des collectivités territoriales.

Nos représentants, dont certains sont analphabètes, sont-ils capables d’assumer les fonctions pour lesquelles ils ont été élus ?

À quand la fin de l’analphabétisme et du faible niveau d’instruction parmi nos élus? Comment peut-on améliorer l’efficacité des institutions représentatives sans des profils pointus, dotés des outils appropriés de connaissance et de prévisions ? Cette polémique refait surface. Certes, le niveau d’instruction de nos élus s’est nettement amélioré au cours des derniers mandats, mais il reste encore en deçà des aspirations. Au sein de la chambre basse, le quart des députés n’ont pas un niveau supérieur. Pire encore, on compte toujours des analphabètes parmi les élus: 1,27% des 395 représentants de la Nation sont analphabètes, 4,56% ont un niveau primaire et 19,49% un niveau secondaire, selon les données officielles de la Chambre des représentants. Des chiffres qui font froid dans le dos et ternissent l’image de l’institution législative, déjà écornée auprès de l’opinion publique. Difficile de croire qu’un député analphabète ou ayant même un niveau d’instruction primaire ou secondaire puisse accomplir comme il se doit ses missions de législation, de contrôle et de diplomatie parlementaire. Cette situation a toujours été vertement critiquée par les observateurs qui estiment qu’il ne faut plus badiner avec l’avenir des Marocains...........


 
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