Interdit d'exercer en france après la mort d'un patient, un médecin pratique au maroc

Mis en examen depuis septembre 2016 et placé sous contrôle judiciaire en France après la mort d'un enfant, un médecin s'est installé au Maroc et y exerce, apparemment, en toute impunité.
Dans un article qui lui est consacré, le journal l'Est Républicain rapporte que le docteur Salah Benlahrir s'est installé au quartier Gueliz à Marrakech où il se présente comme un expert en chirurgie viscérale et se vante de ses « 20 ans d'expérience en France ».
En 2014, la justice avait ouvert une information judiciaire (...)

- Société / Santé, France, Fraude, Marrakech

Lire la suite ...
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Malgré sa mise en examen pour homicide involontaire sur un jeune ptient et un contrôle judiciaire qui lui interdit d’exercer la médecine, Salah Benlahrir s’est installé au Maroc et se présente comme un « expert » en chirurgie viscérale.

Mis en examen pour homicide involontaire en septembre 2016 et soumis à un contrôle judiciaire strict qui lui interdit pourtant d’exercer la médecine, Salah Benlahrir a aujourd’hui pignon sur rue comme chirurgien de l’obésité et viscéral… à Marrakech, relève Yabiladi qui retrace le récit révélé par Le Républicain Lorrain. Sur son compte Facebook pro ouvert en avril, il se met en scène dans un bloc opératoire dernier cri.

Installé à Nancy depuis de nombreuses années, le praticien qui a commis une erreur médicale fatale sur un enfant de 11 ans dans une clinique de Metz, a placé sa société professionnelle en liquidation fin 2016. Peu de temps auparavant, il avait été sanctionné par ses pairs et interdit d’exercice de la médecine pour une durée de trois ans.


Référencé par plusieurs sites comme chirurgien de l’obésité et installé à Marrakech depuis le drame, il se présente sur son site internet comme un praticien, né à Casablanca et de retour après « 20 ans d’expérience en France » et comme expert « de la chirurgie digestive sous cœlioscopie ».

Selon des juristes interrogés par Le Républicain Lorrain, cette installation au Maroc comme praticien peut constituer une entorse à son contrôle judiciaire mis en place fin août 2016 lors de sa mise en examen mais les règles de procédure entre la France et le Maroc peuvent être subtiles.

Les parents de l’enfant décédé ont pris attache avec Brigitte Macron lui demandant un soutien dans leur bataille judiciaire qui se déplace ainsi au Maroc.

le desk ma
 
Haut