Invasion de cafards, rats et punaises dans la prison de fresnes : l’etat assigné en justice

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Drianke
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Je ne pensais pas qu on pouvait l avoir comme animal de compagnie mais de nos jours, toutes les bestioles deviennent des animaux de compagnie :bizarre :
Les furets, il faut toujours en avoirs plusieurs (min: deux). Ils ne supportent pas la solitude. Ils ont aussi une certaine odeur..., pas vraiment desagreable, mais faut s'y habituer au depart. Sinon, il n'y a rien de tel pour mettre de la vie dans une maison ou un appartement! :wazaa: :D
 
Non très peu pour moi, ils puent vraiment. Je préfère de loin les inséparables :)
Je ne dirais pas qu'ils puent. Comme j'ai ecris, ils ont une odeur, oui, mais c'est tres supportable, et on s'habitue tres vite. D'ailleurs, tu ne les sens plus apres quelques minutes. Il y a d'autres animaux qui sont 1000x pires... :)
 
Qui se douchent physiquement et qui peuvent même sentir très bon olfactivement parlant, mais se dégage d'eux une odeur nauséabonde de méchanceté gratuite, de mépris etc... c'est une autre forme de toxicité, invisible par les yeux, mais ressenti puissance 100000000000000000 par les cœurs les plus sensibles.. :p
Toujours d accord, je valide
 
Salam,

Certaines personnes détenues travaillent. Pour tout ce qui touche à l'organisation interne, c'est le directeur des services pénitentiaires qui décide de les autoriser à bosser ou non, mais encore faut-il des moyens budgétaires suffisants car ceux qui travaillent en prison sont aussi rémunérés.

Et t'as raison, ça les occupe bien, même si les missions confiées ne sont pas bien difficiles...
Salam Nausica,
Je parle des criminels multi-récidivistes. Si ils veulent être nourri/logé/soigné qu'ils travaillent :fou:
 
Surpopulation, matelas au sol et crasse : la France condamnée par la justice européenne pour ses prisons
Une trentaine de détenus avaient porté plainte devant la Cour européenne des droits de l’homme, qui recommande d’« envisager des mesures » contre « le surpeuplement » carcéral.

Surpopulation, matelas au sol, crasse, bruit incessant : une trentaine de détenus avaient porté plainte pour dénoncer leurs conditions de détention. La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) leur a donné raison, jeudi 30 janvier, en condamnant la France.
Saisie entre 2015 et 2017 par 32 détenus des prisons de Nice, Nîmes, Fresnes, Ducos (Martinique) et de Nuutania (Polynésie), – dont 29 ressortissants français, un ressortissant cap-verdien, un polonais et un marocain –, la justice européenne recommande à l’Etat d’« envisager l’adoption de mesures générales visant à supprimer le surpeuplement et à améliorer les conditions matérielles de détention », selon un communiqué de presse diffusé par la Cour, sans toutefois lui intimer d’agir, mais en recommandant de prendre des mesures face à ce « problème structurel ».

Lire aussi A la prison de Fresnes, alerte sur le « traitement inhumain » et « dégradant » des détenus

Absence de recours effectif
Les requérants dénoncent également l’absence de recours effectif dont ils disposent, puisque le Conseil d’Etat a reconnu la violation des droits fondamentaux des détenus dans certaines prisons mais estimé qu’il n’était pas du ressort des juges administratifs d’arbitrer les choix de gestion d’un établissement pénitentiaire ou la politique pénale.

Selon les derniers chiffres trimestriels rendus publics par l’administration pénitentiaire, il y avait 70 818 personnes incarcérées dans les 188 établissements pénitentiaires français le 1er octobre 2019, pour 61 065 places opérationnelles. La densité carcérale s’établissait à 116 %, en baisse de 2 % en un an. Le nombre de matelas au sol s’élevait à 1 497, contre 1 353 un an auparavant.
Dans son arrêt, la CEDH a estimé que les détenus requérants n’avaient pas, dans leur majorité, bénéficié de « conditions de détention décentes » et a souligné la portée limitée du pouvoir d’injonction du juge administratif, condamnant la France à la fois pour absence de recours effectif et traitements inhumains ou dégradants.
« C’est un grand chantier qui s’ouvre »
Si les requêtes avaient été présentées à titre individuel par les détenus, ainsi que l’exige la procédure devant la CEDH, elles avaient été coordonnées dans le cadre d’une campagne mise en œuvre par l’Observatoire international des prisons (OIP).
Cet arrêt n’est pas un arrêt pilote, procédure instituée par la CEDH quand elle est saisie de très nombreuses requêtes sur un même problème et qu’elle fixe un délai pour le résoudre. Toutefois, pour Patrice Spinosi, l’avocat de l’OIP, l’arrêt rendu constitue un « quasi-arrêt pilote » et « une immense victoire, l’aboutissement des efforts de l’OIP depuis dix ans pour faire reconnaître l’état de délabrement des prisons françaises ». Selon l’avocat, avec cette condamnation, « c’est un grand chantier qui s’ouvre », exigeant une « réflexion globale sur le sens de la peine » et non pas la seule construction de nouvelles prisons......................

https://www.lemonde.fr/societe/arti...eenne-des-droits-de-l-homme_6027767_3224.html
 
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