Investir en Algérie : une Algérienne de l’étranger raconte son calvaire

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion hajjesus
  • Date de début Date de début

« Nous y avons mis toutes nos économies, mais… »

Sur sa chaîne TikTok baptisée « Houria les yeux verts » et suivie par 350.000 personnes, une internaute indique qu’elle et son mari ont investi « toutes leurs économies en Algérie », pour se retrouver en fin de compte arnaqués par leur promoteur.

« Nous avons investi, sans aide ni subventions, toutes nos économies, dans un projet national, une station-service à Oran, sur le cinquième périphérique, dans le cadre du Calpiref (Comité d’Assistance à la Localisation et à la Promotion des Investissements et de la Régularisation du Foncier) », dévoile cette Algérienne de l’étranger.

En 2020, avec les mesures de confinement liées à la crise sanitaire et la fermeture des frontières, ce couple d’Algériens de l’étranger a signé « une procuration qui s’est révélée être une session frauduleuse de parts » au profit de la fille de leur promoteur, âgée de 15 ans.

« Nous avons été piégés par un promoteur influent et malhonnête qui a abusé de notre confiance », accuse cette Algérienne de l’étranger. Elle dénonce « une manipulation inacceptable moralement et légalement ».

Investir en Algérie : « Notre rêve est devenu un cauchemar »

Les choses ne s’arrêtent pas là, car, d’après cette internaute, le promoteur a aussi tenté de l’expulser, elle et son mari, alors qu’ils sont « les véritables fondateurs de ce projet ». « On est traités comme des étrangers, voire des délinquants », a-t-elle ajouté.

« Notre rêve est devenu un cauchemar », s’est attristé cette Algérienne de l’étranger qui interpelle, à travers sa vidéo, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à qui elle demande « aucun privilège ni traitement de faveur, mais seulement justice ».

« Nous vous demandons d’intervenir afin que vérité soit rétablie et que notre droit soit reconnu », réclame cette Algérienne de la diaspora qui assure ne pas vouloir que « cette affaire devienne un symbole de désespoir pour les Algériens de l’étranger qui veulent investir et servir leur pays ».

Pour finir, cette Algérienne de l’étranger appelle le président à « ne pas laisser certains promoteurs dicter leur loi ».

 
Les algériens 1.2.3 pensant investir et servir le pays, ne font que concurrencé l'état et les locaux...car leur marché n'est pas ouvert sur le monde, c'est toujours un concurrent de plus qui veut partager le petit gâteau.
 
Si c'est un état de droit et que son histoire est vraie, leur requête sera entendue et justice retablie, inchaAllah . Qu'Allah nous protège des sheyatines, humains ou non.
 
Voilà s'ils n'apportent rien de nouveau ils seront maltraités, le marché algérien est petit et fermé :

"Venir de France où de tout autre pays de l’Occident ne signifie pas que l’on a forcément une longueur d’avance sur les Algériens résidents en termes de formation ou de connaissances managériales ou techniques. Une telle posture arrogante peut légitimement agacer les partenaires locaux, les vis-à-vis dans l’administration, la concurrence et même la clientèle.

L’entrepreneur expatrié qui arrive en Algérie doit miser sur ce qu’il peut apporter de nouveau plutôt que sur ce qui manque à ses vis-à-vis locaux.

« Il faut éviter les postures arrogantes, et miser davantage sur ce que l’on peut apporter de nouveau, plutôt que sur les faiblesses supposées des résidents. Certains commettent la grave erreur de considérer, puisqu’ils viennent de l’étranger, qu’ils sont mieux formés ou plus compétents que les locaux, ce qui est faux », conseille le président de Djazpora. "

 
Retour
Haut