IRAK : théâtre des affrontements entre les USA et L'IRAN

Drianke

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Après plus de 100 morts et 4 000 blessés en six jours, le gouvernement a annoncé une série de mesures sociales, notamment envers les jeunes.



Pour tenter d’éteindre la révolte qui secoue l’Irak depuis mardi, et qui a fait déjà plus de 100 morts et 4 000 blessés, le gouvernement irakien a annoncé, ce dimanche à l’aube, dix-sept réformes sociales d’ampleur. Hausse des aides aux familles en difficulté, construction de 100 000 logements, allocation de pensions aux jeunes chômeurs, programmes de formation professionnelle…

A LIRE AUSSI En Irak, la rue s’embrase contre la corruption

Le chômage, qui touche un jeune sur quatre, la corruption endémique et les services publics défaillants sont les plus grandes causes de la colère qui a jeté dans les rues des milliers de jeunes hommes depuis six jours. Le mouvement, qui semble n’avoir pas de leader, exprime un ras-le-bol global dans un Etat aux prises avec des pénuries d’eau potable et d’électricité alors qu’il est le cinquième pays au monde en termes de réserves de pétrole. Selon les chiffres officiels, l’équivalent de 410 milliards d’euros d’argent public a été détourné en quinze ans.

«Martyrs»

D’après le dernier bilan de la Haute Commission irakienne des droits humains, 105 personnes sont mortes en six jours. Six policiers se trouveraient parmi les victimes. La plupart des décès ont été causés par des balles tirées par des snipers. Les autorités, qui accusent des «saboteurs» et des «tireurs non identifiés», ont annoncé avoir inscrit sur la liste des «martyrs» les personnes tuées depuis mardi ; ce qui permet à la famille de réclamer des dommages et intérêts.

A LIRE AUSSI «Les manifestations sont un appel à une vie digne»

La répression sanglante des manifestations et la coupure d’Internet ont fait monter la colère à Bagdad, la capitale, mais aussi dans le sud du pays. Les bureaux de plusieurs partis politiques ont été saccagés et incendiés par des manifestants. Samedi soir, les bureaux de trois chaînes de télévision ont été attaqués par des hommes armés masqués et vêtus de noir. La représentante de l’ONU en Irak a appelé samedi à la fin des violences et au dialogue.

Boycott

Samedi, une session extraordinaire prévue au Parlement pour réfléchir à l’établissement de mesures sociales n’avait pu se tenir, le quorum des députés n’ayant pas été atteint à la suite d’un boycott lancé par l’opposition. Ces mesures ont été annoncées ensuite par décret par le Premier ministre, Abdul Mahdi, qui a promis «de faire juger tous les corrompus» et de «mettre en place les conditions nécessaires pour réformer le pays».

A LIRE AUSSI Comment surmonter les sept plaies d’Irak

Nul ne sait si ces promesses suffiront à calmer la colère. Les manifestants, qui doutent de la capacité du gouvernement à tenir ses engagements, sont de plus en plus nombreux à réclamer la tenue de nouvelles élections. Ce dimanche, des affrontements dans la périphérie de Bagdad ont opposé des manifestants qui tentaient de rejoindre l’emblématique place Tahrir et des forces de l’ordre tirant à balles réelles.
 
A

AncienMembre

Non connecté
ma3art mal m8oum had le3reb, kamounoyine
il fallait faire une révolution pour être écouter?
 

zigotino

FluCtuAt NeC MeRgitUr
VIB
C'est quand même triste de se dire qu'en dépit du fait que l'Irak soit passé 2ème exportateur mondial de brut derrière l'Arabie Saoudite, le pays ne s'en porte pas mieux sous fond de tensions entre sunnites et chiites réveillées par les successives invasions occidentales.

++
 
Dernière édition:
le pétrole n'a jamais été une source de bonheur , au contraire : lybie, algérie, venezuela, iran , yemen , egypte etc .....

le seul pays petrolier qui s'en sort est la Norvége ................où habitent des Norvégiens ....:D
 

Drianke

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Ils ont détruit l'Irak...ils ne la laisseront pas se relever idem pour la lubie...
 

Drianke

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Violences en Irak: 157 morts, une série de limogeages d'officiels

Bagdad - Les autorités irakiennes ont annoncé mardi les résultats de leur enquête sur une semaine sanglante de manifestations début octobre, prenant des mesures administratives après plus de 150 morts, sans sembler satisfaire la rue qui a prévu de reprendre son mouvement vendredi.

La "Haute commission d'enquête" formée par le Premier ministre Adel Abdel Mahdi a annoncé un bilan final de 157 morts, quasiment tous des manifestants, décédés en grande majorité à Bagdad, entre le 1er et le 6 octobre. Et "70%" d'entre eux ont été touchés à balles réelles "à la tête et au torse", selon le rapport d'enquête.

Les autorités ont en outre annoncé le limogeage de plusieurs commandants militaires dans sept des 18 provinces du pays, touchées par la contestation.


D'après le bilan officiel, 149 civils et huit membres des forces de sécurité ont été tués --dont 107 civils et quatre membres des forces de sécurité dans la capitale, où les affrontements se sont d'abord concentrés sur l'emblématique place Tahrir avant de gagner le turbulent bastion chiite de Sadr City, ensanglanté par une nuit de chaos.

- "Tireurs non identifiés" -

Face à un mouvement qui dénonçait la corruption et réclamait des emplois, des services fonctionnels puis la chute du gouvernement, les autorités avaient ordonné de faire la lumière sur les violences, ne reconnaissant un "usage excessif" de la force par leurs hommes que lors de quelques incidents limités.

Dans son rapport, la Haute commission fait porter la responsabilité de certaines des morts sur les forces de sécurité, mais évoque également des "tireurs", sans les identifier.......

 

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Le chef du Pentagone en Irak après le retrait américain du nord syrien

"Nous nous repositionnerons temporairement en Irak avant de rapatrier les troupes"

Le chef du Pentagone Mark Esper est arrivé mercredi à Bagdad pour rencontrer les dirigeants irakiens, trois jours après l'entrée au Kurdistan d'Irak de troupes américaines retirées du nord-est de la Syrie voisine, a-t-on appris de source diplomatique.

Cette visite intervient alors que le commandement militaire irakien a assuré mardi dans un communiqué qu'"aucune autorisation n'a été délivrée pour que ces troupes restent sur le sol irakien".

"L'ensemble des forces américaines qui se sont retirées de Syrie ont obtenu l'autorisation d'entrer au Kurdistan irakien, dans le but de quitter l'Irak", selon le communiqué.

En Arabie saoudite mardi, M. Esper avait tenté de rassurer Bagdad en affirmant: "nous nous repositionnerons temporairement en Irak avant de rapatrier les troupes. Ils rentreront à la maison".

Le chef du Pentagone a notamment indiqué qu'il rencontrerait son homologue irakien Najah al-Chemmari.

En Irak, de nombreuses forces politiques et armées chiites pro-Iran réclament régulièrement l'expulsion des 5.200 militaires américains actuellement postés en Irak dans le cadre de la coalition internationale antijihadiste.

INEWS
 

Drianke

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En Irak, le calme avant la tempête

Les manifestations qui ont eu lieu entre le 1er et le 6 octobre à Bagdad et dans plusieurs villes du pays ont fait près de 200 morts et au moins 6 000 blessés. Une fois la fête chiite d’Arbaïn passée, des milliers de citoyens se préparent à descendre de nouveau dans la rue, vendredi 25 octobre.

Le calme relatif dans lequel baigne Bagdad serait presque inquiétant. La vie quotidienne a repris son cours après des jours entiers de rues vidées et de magasins fermés durant lesquels la capitale irakienne s’est délestée d’une partie de ses habitants. Ces derniers ont pris le chemin de la ville sainte de Kerbala, à l’occasion du pèlerinage d’Arbaïn. Une même conversation se trouvait sur les lèvres de ses millions de participants chiites irakiens : la manifestation du 25 octobre.

 Pas de repli ni de peur, je serai dans la rue le 25 », assure Hussam Al-Khamisy, un activiste de Bassora, ville au sud de l’Irak. Ce jeune homme de 27 ans aurait pourtant toutes les raisons de ne pas se joindre au mouvement. Le 4 octobre, il a été arrêté puis détenu durant des heures. Depuis, Hussam raconte avoir été suivi par une voiture, mais n’en démord pas : « Il faut continuer à se battre pour nos droits, donc on se réunira devant le bâtiment du gouvernorat. »

Réprimés violemment

Le début du mois a connu des contestations meurtrières dans toute l’Irak, qui ont fait près de 200 morts et au moins 6 000 blessés. Les manifestants descendus dans la rue pour dénoncer la corruption et réclamer leurs droits ont été réprimés violemment. Plusieurs ONG locales et internationales ont condamné la répression des autorités et la présence de snipers............

https://www.la-croix.com/Monde/Moyen-Orient/En-Irak-calme-tempete-2019-10-24-1201056249
 

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Plus de 40 morts dans de violentes manifestations en Irak

Le mouvement spontané est le premier du genre en Irak, riche pays pétrolier, en pénurie chronique d'électricité et d'eau potable.

La contestation antigouvernementale se déroule dans le sang en Irak. Vendredi 25 octobre, des violences ont fait plus de 40 morts à Bagdad et dans le sud du pays, où les protestataires ont tourné leur colère contre les institutions publiques, QG de partis et factions armées. Le bilan émane de sources officielles et médicales.

Début octobre déjà, plus de 150 personnes avaient été tuées en une semaine, quasiment toutes des manifestants qui réclamaient "la chute du régime". Le mouvement s'était ensuite interrompu avant de reprendre jeudi soir sur l'emblématique place Tahrir de Bagdad.

Incendies et attaques

Vendredi, les protestataires s'en sont pris à deux sièges de gouvernorat qu'ils ont incendiés dans le sud, avant d'attaquer des dizaines de QG de partis politiques et de factions armées. Au moins la moitié des 42 manifestants tués sont morts étouffés dans ces incendies ou touchés mortellement par des balles lors d'attaques contre des groupes de la puissante coalition des paramilitaires du Hachd al-Chaabi, premier allié du gouvernement du Premier ministre Adel Abdel Mahdi.

A la mi-journée, le grand ayatollah Ali Sistani, plus haute autorité religieuse chiite d'Irak, avait appelé les forces de sécurité et les manifestants à la "retenue" pour éviter le "chaos".

Mais dans la nuit de vendredi à samedi, des incendies et des attaques ont été rapportés dans plusieurs provinces du sud du pays et des couvre-feux ont été déclarés.

A Bagdad, des milliers de manifestants sont toujours rassemblés sur la place Tahrir, et des heurts limités se poursuivent sur le pont al-Joumhouriya adjacent, qui mène à la Zone verte où siègent le pouvoir irakien et l'ambassade des Etats-Unis. Pour empêcher les manifestants d'y accéder, les forces de sécurité ont tiré des grenades lacrymogènes et assourdissantes, blessant des centaines de personnes.

france info
 

Drianke

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La jeunesse d’Irak rejoint le mouvement de contestation, couvre-feu décrété à Bagdad
Des milliers d’étudiants se sont rassemblés lundi dans plusieurs villes d’Irak. Depuis les premières manifestations, plus de 200 personnes ont été tuées et plus de 8 000 blessées.


« Pas d’école jusqu’à la chute du régime » : de Bagdad à Bassora, en passant par les rues de Diwaniya ou de Nassiriya, des milliers d’étudiants et d’écoliers ont envahi les rues irakiennes lundi 28 octobre, sans tenir compte des avertissements des autorités. Depuis le début de cette contestation inédite, le 1er octobre, plus de 200 personnes ont été tuées et plus de 8 000 blessées. Lundi, cinq manifestants ont été tués dans la capitale, selon la Commission gouvernementale des droits de l’Homme.

L’armée a menacé de « sévères sanctions » fonctionnaires et étudiants qui ne se présenteraient pas en cours ou au travail. Mais lundi, le syndicat des enseignants a annoncé « quatre jours de grève générale ». Et dans la rue, les Irakiens – descendus pour réclamer des emplois pour les jeunes, qui représentent 60 % de la population, et des services fonctionnels à un Etat ravagé par la corruption – durcissent leur mouvement....

 

Drianke

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Plus de morts en Irak où internet a de nouveau été coupé

De nouveaux morts, des affrontements aux abords de bâtiments officiels à Bagdad ou du principal port du pays et une longue coupure d'internet font redouter mardi que l'Irak, théâtre d'un mouvement réclamant "la chute du régime", ne plonge dans le chaos.
Depuis le début de ce mouvement spontané lancé il y a un peu plus d'un mois, plus de 270 personnes --en majorité des manifestants-- ont perdu la vie dans les violences, selon un bilan

Ces dernières 36 heures, au moins dix manifestants ont été tués par les forces de l'ordre dans la capitale, à Bassora et Nassiriya dans le Sud, de sources médicales, mais sur la place Tahrir de Bagdad les manifestants assurent mardi "ne pas avoir peur" et dans plusieurs villes du Sud, les administrations sont à l'arrêt en raison d'un mouvement de désobéissance civile.

La journée de lundi, entamée dans le sang à Kerbala, au sud de Bagdad, et terminée par une coupure d'internet entre minuit et 9H00 du matin, a réveillé les douloureux souvenirs du début du mois.

Dans un pays alors coupé du monde --sans internet ni réseaux sociaux--, des snipers que l'Etat assure ne toujours pas pouvoir identifier avaient tiré sur la foule durant cinq jours.

Du 1er au 6 octobre, selon le rapport officiel des autorités, 157 personnes --en grande majorité des manifestants-- ont été tuées.

Après 18 jours de calme pour le plus grand pèlerinage chiite du monde, la contestation a repris le 24 octobre.

- Port bloqué -
Elle a eu cette fois-ci des airs de gigantesque désobéissance civile pacifique, émaillée de violences meurtrières lors d'attaques de QG de partis et de milices.
Mais depuis lundi, les violences ont repris de plus belle.
Quatre manifestants ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi dans la ville sainte chiite de Kerbala, à 100 kilomètres au sud de Bagdad, où des protestataires ont tenté d'incendier le consulat d'Iran, pays qui tire les ficelles du "régime" selon les manifestants.
Des affrontements ont eu lieu aussi dans le centre de Bagdad entre manifestants et forces de l'ordre tirant à balles réelles, faisant deux morts, de source médicale.

Les heurts, qui se sont poursuivis jusque tard dans la nuit de lundi à mardi, ont notamment eu lieu sur des ponts menant vers l'ambassade d'Iran, le siège du gouvernement et les ministères des Affaires étrangères et de la Justice............................

https://www.courrierinternational.c...eau-ete-coupe.afp.com.20191105.doc.1m02ur.xml
 

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Troisième vendredi de manifestations en Irak malgré de nouvelles victimes

Des milliers de manifestants se sont rassemblés en Irak pour un troisième vendredi consécutif de mobilisation contre leurs dirigeants, de leur côté déterminés à se maintenir et à en finir avec un mouvement de contestation qui paralyse des infrastructures vitales.

Au total, près de 300 personnes, en majorité des manifestants, ont péri et des milliers ont été blessés dans des violences et lors de rassemblements depuis le début le 1er octobre du mouvement, inédit par son caractère spontané, son ampleur et sa longévité.

"Le poste de (Adel) Abdel Mahdi (le Premier ministre, ndlr) signifie plus pour lui que le sang des Irakiens", a lancé un dignitaire tribal venu de Nassiriya, à 300 km au sud de Bagdad, pour manifester sur l'emblématique place Tahrir de la capitale.

En fin de journée, des affrontements ont opposé les forces de sécurité aux manifestants, au lendemain de la mort de six personnes dans des heurts la veille.

Des unités de l'armée ont tiré des gaz lacrymogènes sur des groupes de manifestants le long de la rue al-Rachid, l'une des avenues les plus célèbres de Bagdad.

Le Premier ministre, un indépendant sans base partisane ou populaire, multiplie communiqués et réunions pour appeler les Irakiens à "retourner à la vie normale" et relancer l'activité économique, particulièrement dans le sud pétrolier paralysé par un large mouvement de désobéissance civile.

Grenades meurtrières

Dans le sud de l'Irak, à Bassora, province la plus riche en pétrole du pays mais aussi l'une des moins bien dotées en infrastructures et services, des affrontements ont forcé les autorités à refermer le port d'Oum Qasr, vital pour les importations, après quelques heures de réouverture.
Ailleurs dans le pays, les accès aux administrations et certaines installations pétrolières sont bloqués par des piquets de grève, tandis que les camions-citernes transportant environ 100.000 barils de pétrole destinés à l'exportation sont bloqués dans le nord du pays.

En dépit des violences, les manifestants assurent qu'ils resteront dans la rue jusqu'à obtenir le renouvellement d'une classe politique inchangée depuis la chute du dictateur Saddam Hussein il y a 16 ans.

"Nous devons entrer dans la Zone verte", a lancé un manifestant à Bagdad, en référence au secteur de la capitale où siègent sous haute protection les autorités. "Nous annoncerons notre révolution populaire de là-bas, contre tous ceux qui nous ont volés: Adel Abdel Mahdi, Qaïs al-Khazali, Hadi al-Ameri!", ajoute-t-il.

MM. Khazali et Ameri sont des hauts responsables du Hachd al-Chaabi, coalition paramilitaire dominée par des milices chiites proches de l'Iran qui a apporté son soutien au gouvernement après le déclenchement de la contestation.

Vendredi, une source au sein du Hachd a déclaré à l'AFP que cette force avait déployé des renforts par centaines pour protéger la Zone verte contre toute tentative de prise d'assaut des manifestants.

De la place Tahrir, la ligne de front s'est déplacée sur les ponts enjambant le fleuve Tigre. Manifestants et forces de sécurité se font désormais face sur quatre des 12 ponts de Bagdad. Des barrages de béton y ont été dressés par les policiers antiémeutes.............................

https://www.arte.tv/fr/afp/actualit...stations-en-irak-malgre-de-nouvelles-victimes
 
L'Iran mis en cause
Dans les manifestations qui ont provoqué la mort de centaines de personnes depuis le 1er octobre à Bagdad et dans le sud du pays, l’hostilité contre la République islamique se retrouve dans les slogans scandés par les protestataires. En plus de leurs revendications économiques et sociales, ils disent vouloir se débarrasser de la présence iranienne dans le pays et d’un "régime mis en place par Téhéran".

"La République islamique a infiltré la classe politique et la société irakienne"
"On assiste actuellement à une révolution qui va rebattre toutes les cartes dans le pays et dans la région, et c’est une menace réelle pour l’Iran qui détient le pouvoir en Irak depuis 2003, explique à France 24 l’historien Omar Mohammed, créateur du blog "Mosul Eye". À travers leurs slogans et leurs actions, les manifestants expriment leur rejet de l’influence iranienne, mais aussi de toute ambition de Téhéran qui vise à garder sous son contrôle le pouvoir et l’élite politique du pays".

Dans la nuit du 3 au 4 novembre, dans la ville sainte chiite de Kerbala, à 100 kilomètres au sud de Bagdad, des protestataires ont tenté d'incendier le consulat d'Iran. Ils ont déployé des drapeaux irakiens sur le mur d'enceinte du bâtiment oùils ont écrit "Kerbala libre, Iran dehors",
 

Drianke

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Irak: "climat de peur" à Bagdad et scènes de chaos

Maintenir la mobilisation en dépit de la répression, tel est l'objectif des manifestants au lendemain d'une journée violente à Bagdad et Bassora. 7 manifestants tués.
Samedi, un accord au plus haut niveau entre forces politiques a été conclu afin de mettre un terme à la contestation née début octobre, y compris par la force.
La représentante de l'ONU en Irak dénonce un "climat de peur", fait état d'enlèvements arbitraires, de manifestants passés à tabac.


vidéo dans le lien https://information.tv5monde.com/video/irak-climat-de-peur-bagdad-et-scenes-de-chaos
 

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La répression se durcit encore en Irak, Washington appelle à des élections

La contestation, lancée le 1er octobre pour réclamer la chute d’un pouvoir jugé corrompu et incompétent, a fait 319 morts, selon un bilan officiel.

Trois manifestants ont été tués dans le sud de l’Irak et des dizaines d’autres ont été blessés par les forces de l’ordre qui tiraient dans le centre de Bagdad, devenu un champ de bataille et où des centaines de manifestants se trouvaient toujours, dimanche 10 novembre.

La contestation, lancée le 1er octobre pour réclamer la chute d’un pouvoir jugé corrompu et incompétent, a un temps semblé faire trembler les autorités. Mais, après plus d’un mois de mobilisation et 319 morts, selon un bilan officiel annoncé dimanche matin, leurs rangs sont plus resserrés que jamais. La majorité des forces politiques se sont même entendues pour en finir avec des manifestations qui conspuent les dirigeants et le puissant voisin iranien, considéré comme l’architecte du système politique irakien rongé par le clientélisme.

Lire notre reportage : Etudiantes, mères de famille, militantes… en Irak, les femmes s’engagent dans les manifestations

Le risque d’un « bain de sang »

Après cet accord pour un « retour à la vie normale », les forces de sécurité ont intensifié la répression dans un pays coupé du monde depuis une semaine, sans Internet ni réseaux sociaux. A Nassiriya, trois nouveaux manifestants ont été tués en soirée par les balles des forces de sécurité et près de deux cents autres blessés, alors qu’à Bagdad, sur la place Khallani, proche de la place Tahrir, des vagues de manifestants couraient sous les tirs dans un nuage de gaz lacrymogène.


Les protestataires se disent déterminés, malgré les arrestations et les enlèvements dans leurs rangs, et des bombes sonores explosant par dizaines, surtout la nuit, faisant trembler tout le centre de Bagdad. La commission parlementaire des droits humains a réclamé des comptes aux autorités, dénonçant des tirs venus de snipers postés sur des toits et des blessés touchés par « des tirs de grenaille et des armes de chasse ».

Alors que les manifestants redoutent désormais une dispersion par la force de la place Tahrir et qu’Amnesty International craint « un bain de sang », la mission de l’Organisation des Nations unies en Irak (Unami) a proposé dimanche soir un plan de sortie de crise. Avant toute chose, alors que beaucoup en Irak dénoncent « une nouvelle république de la peur », l’Unami réclame la libération de tous les manifestants arrêtés.........................


https://www.lemonde.fr/internationa...ament-des-elections-en-irak_6018725_3210.html
 

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« Ils nous ont volé nos droits, ils doivent tous dégager »: l’exaspération des jeunes dans le Sud irakien

A Bassora, dans une région qui fournit 90 % des exportations pétrolières du pays, le chômage et la violence des milices ont poussé les habitants à la révolte.

Une épaisse fumée se dégage de pneus en flammes à la sortie de Bassora, la grande ville du Sud irakien. Des dizaines de jeunes hommes, certains masqués de foulards et de capuches, un bâton à la main, bloquent l’accès des véhicules vers le port d’Oum Qasr, à soixante kilomètres au sud. L’ambiance est tendue, la foule en rage défiante face aux visages étrangers, ce 18 novembre au matin.

Un mois et demi après le début de la contestation contre le pouvoir, ils veulent durcir le mouvement : imposer la grève générale et bloquer l’entrée du seul port d’importation du pays et des installations pétrolières qui truffent le paysage désertique. « C’est la seule façon pour que ce gouvernement de voleurs nous entende ! Ils doivent tous dégager : le gouvernement, le Parlement et le conseil provincial. Les manifestants se font tirer dessus, arrêter, kidnapper », crie Abou Ali, la voix étouffée par sa cagoule.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi En Irak, la classe politique unie dans le statu quo
L’ouvrier de 22 ans fait la liste des plaies qui accablent cette région à l’embouchure du Tigre et de l’Euphrate, pourtant assise sur une véritable richesse d’or noir : les pénuries d’eau et d’électricité, des services de santé et d’éducation en désuétude, le fléau des drogues, le manque de logements et surtout d’emplois. Alors que Bassora fournit 90 % des exportations pétrolières du pays – qui tire de 85 % à 90 % de ses ressources du pétrole, soit 79 milliards de dollars (71,4 milliards d’euros) prévus en 2019 avec 3,88 millions de barils par jour –, un tiers de ses jeunes sont au chômage. Ils composent la moitié des 4,5 millions d’habitants de la province.

Délogés par la force

Les compagnies pétrolières internationales emploient surtout des cadres étrangers et une main-d’œuvre venue d’Asie, plus malléable et moins chère, au mépris des quotas de travailleurs irakiens imposés par la loi. Le reste des emplois du secteur, et dans les autres industries de la région, est une manne que se partagent les partis religieux chiites et leurs milices qui règnent en maître sur Bassora depuis 2003. « Les compagnies pétrolières, le port et l’aéroport sont contrôlés par les partis, ils se remplissent les poches et prennent des commissions sur les contrats. C’est une corruption en millions de dollars », accuse Abou Ali. Il dénonce leur complicité dans la mainmise accrue de l’Iran. « L’économie iranienne dépend de nous. Pour pouvoir importer ses biens de consommation et développer ses sociétés, l’Iran détruit notre agriculture et nos industries », abonde Ali, un ouvrier de 53 ans.


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Contestation en Irak : les femmes en première ligne des manifestations

De nombreuses femmes se sont engagées dans la contestation qui secoue le pouvoir irakien depuis plus d'un mois. Un fait rare dans un pays réputé pour son conservatisme. Reportage.
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Chaque jour, Nour, jeune activiste irakienne, se rend au cœur des manifestations contre le pouvoir à Bagdad pour fournir du matériel aux contestataires. "On fournit des masques, des matelas, tout ce dont chacun a besoin en cas d'attaque de gaz lacrymogène ou de grenade", explique la jeune femme à France 24.

>> À lire aussi : Grève générale en Irak, les syndicats appellent à la chute du régime

"Les droits des femmes ont été confisqués"


Comme elle, de nombreuses autres Irakiennes se sont engagées dans la contestation. Un fait rare dans ce pays très conservateur. “Au début, les manifestants ont eu du mal à l'accepter mais c’est une réalité : les femmes existent ici mais leurs droits ont été confisqués. Avec cette révolution, les choses pourraient changer pour elles".

Si ce discours est relativement partagé par les hommes sur la place Tahrir, il ne fait pas l'unanimité dans le reste du pays. "Beaucoup de familles n’autorisent toujours pas les femmes à venir manifester avec les autres", remarque une jeune activiste.

https://www.france24.com/fr/2019111...mes-droits-manifestations-place-tahrir-bagdad
 

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Irak. Au moins 9 morts dans des manifestations réprimées par les forces de sécurité

Le mouvement antigouvernemental est d’une ampleur sans équivalent depuis la chute de Saddam Hussein en 2003. Il aurait déjà fait plus de 300 morts depuis le début du mois d’octobre.

Les forces de sécurité irakiennes ont ouvert le feu, samedi 23 novembre, sur des manifestants rassemblés à Bagdad et dans plusieurs localités du sud du pays, faisant au moins neuf morts et des dizaines de blessés. Les incidents se sont produits dans la capitale, où deux personnes ont été tuées, à Nasiriyya, où quatre victimes ont été recensées, et dans la zone autour du port d’Oumm Kasr, où les heurts ont fait trois morts.

À Nasiriyya, les forces de sécurité ont tiré à balles réelles et fait usage de gaz lacrymogène pour disperser des manifestants qui s’étaient rassemblés sur trois ponts de la ville. Le mouvement a pris une ampleur sans équivalent depuis la chute de Saddam Hussein en 2003.

Au moins 339 personnes ont été tuées depuis le début de la contestation en octobre, selon un bilan dressé par l’agence Reuters. Selon le ministère irakien de la Santé, cité dimanche par l’agence de presse d’État sans préciser la période considérée, il y aurait eu 111 personnes tuées, manifestants et membres des forces de l’ordre confondus.................................


https://www.ouest-france.fr/monde/i...-reprimees-par-les-forces-de-securite-6622773
 

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Contestation en Irak : reportage aux côtés des manifestants blessés par des tirs

En Irak, la contestation s'enracine malgré une répression de plus en plus violente. Depuis le début des manifestations, le 1er octobre, au moins 350 personnes auraient été tuées et 16 000 blessées, selon des sources médicales. Reportage à Bagdad auprès d'une des victimes de cette répression.


Depuis près de deux mois, de nombreux Irakiens réclament la fin de la corruption dans le pays et le départ d'une classe politique jugée corrompue. Face à eux, un pouvoir toujours aussi intransigeant et des forces de sécurité qui tirent à balles réelles. Il y aurait au moins 350 morts depuis le début du mouvement, selon des sources médicales, et au moins 16 000 blessées. Près de 3 000 protestataires sont aujourd'hui en situation de handicap.

"La répression a dépassé tout ce qu'on pouvait imaginer, toutes les règles internationales ont été violées, confie à France 24, Rahim Al Shammari, un activiste irakien. Ce n'est pas possible qu'un État réprime son peuple avec son propre argent, et retourne ses armes contre ceux qu'il est censé defendre".

https://www.france24.com/fr/2019112...x-côtés-des-manifestants-blessés-par-des-tirs
 

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Quinze manifestants tués, un consulat incendié : flambée de violences dans le sud de l’Irak

Débuté le 1er octobre, le mouvement de contestation dans tout le pays ne faiblit pas. Les contestataires réclament notamment un changement de régime qu’ils estiment à bout de souffle.

Le mouvement inédit de contestation du pouvoir en Irak, qui dure depuis deux mois, a connu une escalade de violences dans la nuit de mercredi 27 à jeudi 28 novembre, dans le sud du pays. Au moins quinze manifestants ont été tués dans la ville de Nassiriya, quelques heures après l’incendie du consulat iranien à Nadjaf.

Des centaines de manifestants ont incendié le consulat d’Iran dans la ville sainte chiite de Nadjaf, qui accueille chaque année des millions de pèlerins notamment venus d’Iran, lançant une nouvelle étape dans le premier mouvement social spontané en Irak depuis des décennies. Ils ont crié « Iran dehors ! » et « victoire à l’Irak ! » dans l’enceinte de ce bâtiment, symbole de la République islamique, que les manifestants accusent de tirer les ficelles en Irak.


Quelques heures plus tard, alors que Nadjaf sous couvre-feu était calme, c’est Nassiriya, plus au sud, qui s’enflammait. Là, au moins quinze manifestants ont été tués par balles quand les forces de l’ordre ont avancé pour reprendre deux ponts de la ville, un foyer historique de la révolte dans le pays, selon des sources médicales et de sécurité......

https://www.lemonde.fr/internationa...ences-dans-le-sud-de-l-irak_6020834_3210.html
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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En Irak, le premier ministre Adel Abdel Mahdi annonce sa démission

Sa décision est une réponse directe à l’appel au changement lancé dans la matinée par le grand ayatollah Ali Al-Sistani, au lendemain d’une des journées les plus sanglantes de la contestation qui dure depuis deux mois......


 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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En Irak, le grand ayatollah se dissocie du futur cabinet, la rue mobilisée

Le grand ayatollah Ali Sistani a refusé vendredi d'être associé au futur Premier ministre en Irak dont les partis négocient la nomination sous égide iranienne au moment où les pouvoirs à Bagdad et Téhéran sont conspués dans la rue, toujours mobilisée.

Le dignitaire de 89 ans, plus haute autorité religieuse chiite d'Irak, passe pour avoir fait et défait tous les Premiers ministres depuis le renversement du dictateur Saddam Hussein après l'invasion américaine du pays en 2003.

La semaine dernière, c'est son prêche qui avait précipité la chute du gouvernement d'Adel Abdel Mahdi, un an après sa prise de fonctions.
Mais cette fois-ci, a prévenu l'ayatollah Sistani, il ne joue "aucun rôle" et ne fait "pas partie" des négociations, menées sous l'égide des émissaires de Téhéran: le général iranien Qassem Soleimani et le dignitaire chiite en charge du dossier irakien au Hezbollah libanais, Mohammed Kaoutharani.

"La nomination du Premier ministre doit se faire loin de toute ingérence étrangère", a martelé son représentant à Kerbala. Comme chaque vendredi, il a lu le sermon du grand ayatollah qui n'apparaît jamais en public dans cette ville sainte chiite au sud de Bagdad.

Car les manifestants l'ont déjà dit: ils refusent quiconque sera nommé à la tête d'un pouvoir qui n'a pas été entièrement revu. Ils veulent une nouvelle Constitution et une nouvelle classe politique après que l'actuelle, inchangée depuis 16 ans, a fait s'évaporer l'équivalent de deux fois le PIB du pays dans les volutes de la corruption.

- Dispute pour l'espace public -

La place Tahrir, épicentre à Bagdad de la contestation entrée dans son troisième mois, sera une fois encore au coeur de toutes les attentions.
Jeudi, par surprise, elle a été envahie par des milliers de partisans du Hachd al-Chaabi, coalition de paramilitaires dominée par les pro-Iran et désormais intégrée à l'Etat irakien.

Une démonstration de force qui n'a été étonnamment émaillée d'aucun incident entre deux camps que tout oppose: des partisans d'un Iran tout-puissant qui fait la pluie et le beau temps en Irak, et des manifestants qui dénoncent cette ingérence iranienne.

Les manifestants s'interrogent en effet sur les motivations et intentions des pro-Hachd, certains craignant qu'ils ne reviennent "nettoyer" la place pour "en finir" avec leur mouvement............................

https://www.courrierinternational.c...rue-mobilisee.afp.com.20191206.doc.1mu6bz.xml
 

Drianke

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Malgré les violences, les manifestants continuent de se mobiliser en Irak

Malgré l'attaque de vendredi qui a fait 24 morts en Irak, des milliers de personnes se sont à nouveau rassemblées dimanche dans plusieurs villes du pays pour réclamer notamment la refonte du système politique et la fin de la corruption.


"Ils essayent de nous faire peur par tous les moyens, mais on reste" dans la rue. Dimanche 8 décembre, des milliers d'Irakiens se sont rassemblés à Bagdad et dans le sud du pays malgré les violences qui ont fait plus de 450 morts en deux mois.

Sur l'emblématique place Tahrir de Bagdad, épicentre de la contestation qui réclame une nouvelle classe dirigeante en Irak, la foule était immense

C'est près de cette place que 20 manifestants et quatre policiers ont été tués vendredi dans une attaque menée par des hommes armés - toujours non identifiés selon les autorités - dans un parking à plusieurs étages occupé par les protestataires à Bagdad.

"Ils essayent de nous faire peur par tous les moyens, mais on reste sur Tahrir, et jour et nuit notre nombre augmente", assure à l'AFP Aïcha, une manifestante de 23 ans.

"Nous continuerons à manifester"

À Nassiriya, grande ville du sud, également théâtre d'une tuerie il y a une dizaine de jours, les manifestants se sont regroupés sur une place du centre-ville, rejoints par des délégations de puissantes tribus ."Nous continuerons à manifester jusqu'à la chute du régime", promet Ali Rahim, un étudiant interrogé par l'AFP sur la place.

Dans plusieurs villes du sud agricole irakien, les autorités locales ont déclaré dimanche, premier jour de la semaine en Irak, chômé pour les fonctionnaires, alors que les piquets de grève et autres blocages se poursuivent.

Des milliers d'Irakiens ont manifesté également à al-Hilla, Amara, Diwaniya, Kout et Najaf, ont constaté des correspondants de l'AFP dans ces villes du sud.

Un bilan qui s'alourdit

Depuis le lancement le 1er octobre du premier mouvement de contestation spontané depuis des décennies, l'Irak est en proie aux manifestations et aux violences. Selon un bilan compilé par l'AFP à partir de sources médicales et policières, 452 personnes ont été tuées et quelque 20 000 blessées, en majorité des manifestants.

Ceux-ci conteste le pouvoir à Bagdad et son parrain iranien. Ils réclament la refonte du système politique, un renouvellement complet de leur classe politique et surtout la fin de la corruption qui a déjà englouti l'équivalent de deux fois le PIB du pays, l'un des plus riches en pétrole du monde.

france24
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
D’après le dernier bilan de la Haute Commission irakienne des droits humains?????:eek:

ils ont ça chez eux?????:bizarre::prudent::prudent::prudent::prudent::prudent::prudent: bande de raclures, ce gouvernement de criminels irakiens
 

Drianke

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Irak. La rue s’embrase de nouveau alors que le pays s’enfonce dans un imbroglio politique

Lassés de l’attitude du pouvoir et par les tentatives de déstabilisation en provenance des pays voisins, les Irakiens sont une nouvelle fois descendus dans la rue avec la volonté de faire table rase de la classe et du système politique.

Excédés par leurs dirigeants qui jouent la montre et par le grand voisin iranien qui refuse de céder du terrain en Irak, les manifestants ont durci dimanche leur mouvement, décidés à mettre à bas le système tout entier.

En soirée, les épais nuages de fumée noire des pneus brûlés pendant des semaines de violences en octobre et novembre s’élèvent de nouveau au-dessus de plusieurs villes du Sud.

Avec des pneus brûlés en travers d’autoroutes ou d’avenues des centres-villes, les manifestants disent leur colère et leur refus catégorique d’un homme : le ministre démissionnaire de l’Enseignement supérieur, Qoussaï al-Souheil, présenté comme le candidat de Téhéran pour le poste de Premier ministre.

Alors que la rue menace de replonger dans la violence qui a déjà fait près de 460 morts et 25 000 blessés depuis le 1er octobre, pour la troisième fois, le délai légal pour nommer le nouveau Premier ministre a été dépassé.

D’un côté, les pro-Iran alliés au chef du Parlement Mohammed al-Halboussi font pression pour faire accepter leur candidat, de l’autre, le président de la République Barham Saleh gagne du temps en multipliant les demandes d’éclaircissements.
Et la rue, elle, qui estime avoir déjà patienté 16 ans depuis l’installation du pouvoir actuel après la chute du dictateur Saddam Hussein, veut désormais tous les voir partir.

Après avoir placardé les photos des premiers ministrables barrés d’une grande croix rouge, les manifestants ont désormais un nouveau cri de ralliement : « Halboussi, Barham, votre tour est venu ».

ouest france
 

Drianke

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Irak : des manifestants en colère pénètrent dans l'enceinte de l'ambassade américaine à Bagdad

Cette attaque intervient après le bombardement des bases du Hezbollah irakien, qui ont fait au moins 25 morts.

Des milliers de manifestants ont attaqué, mardi 31 décembre, l'ambassade des Etats-Unis à Bagdad, brûlant des drapeaux, arrachant des caméras de surveillance et criant "Mort à l'Amérique". Selon des journalistes de l'AFP présents sur place, ils ont réussi à pénétrer à l'intérieur de l'enceinte de la représentation diplomatique. Les forces américaines ont alors tiré des grenades lacrymogènes et assourdissantes depuis l'intérieur de la chancellerie.

Avant l'attaque de l'ambassade, les manifestants avaient brûlé des installations de sécurité à l'extérieur de l'ambassade, arraché les caméras de surveillance, jeté des pierres sur les tourelles de ses gardes et couvert les vitres blindées avec des drapeaux du Hachd et des brigades du Hezbollah. "Non à l'Amérique", ont-ils écrit sur un mur. Et "Fermé sur ordre des brigades de la résistance".

"L'Amérique est le grand Satan"

Cette attaque intervient après des raids américains meurtriers contre un groupe armé irakien pro-iranien. Les participants au cortège funéraire de 25 combattants tués dans les raids aériens dimanche en Irak, sont parvenus à traverser sans encombre l'ensemble des checkpoints de l'ultrasécurisée Zone verte de Bagdad, où siège l'ambassade. Les forces de sécurité irakiennes se sont ensuite interposées aux portes de l'ambassade, sans parvenir à les empêcher d'entrer.

Les manifestants sont des hommes en uniforme de combattants du Hachd al-Chaabi, une coalition de paramilitaires dominée par des factions chiites pro-iraniennes à laquelle appartiennent les brigades du Hezbollah, la faction visée par les raids, mais aussi des femmes brandissant des drapeaux irakiens et du Hachd. Les plus hauts dirigeants du mouvement – des officiels de l'Etat irakien qui interagissent régulièrement avec les officiels américains – étaient présents.

Le sentiment anti-américain a été ravivé par les raids menés en représailles à la mort d'un sous-traitant américain dans une attaque à la roquette contre une base en Irak, non revendiquée mais attribuée par Washington à la faction chiite des brigades du Hezbollah. Le Hachd al-Chaabi, qui a aidé le pouvoir irakien dans la lutte antijihadistes, a été intégré aux forces régulières.

https://www.francetvinfo.fr/monde/p...-l-ambassade-americaine-a-bagdad_3765823.html
 
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