Islam – ai demande au maroc de « suspendre la ratification » du pacte des droits de l’enfant

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Polémique. Suite à l’approbation, récemment à Rabat, par le Conseil de gouvernement du Pacte des droits de l’enfant en Islam, l’ONG Britannique Amnesty International a demandé à El Othmani de « suspendre le processus de ratification » du dit pacte qui a été adopté en 2005 par l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI).

A l’ouverture, mardi à Marrakech, de son campus de la jeunesse auquel prennent part 50 jeunes marocains, arabes et européens, Amnesty International (AI) a appelé à cesser de traiter de manière sélective les questions relatives aux droits de l’homme, soulignant que les droits humains sont universels et indivisibles et que leur référence est la même, à savoir la légalité internationale.
« Si le Maroc parie sur ses enfants et ses jeunes pour édifier l’avenir et assurer un développement durable, cela ne se fera qu’en accordant un intérêt particulier aux droits des enfants, conformément aux normes internationales des droits de l’homme ratifiées par le Maroc », a souligné l’ONG rappelant que la constitution du royaume consacre les droits de l’homme tels que reconnus universellement ainsi que la primauté des conventions internationales qu’il a ratifiées.

+ Ce Pacte soulève des questions controversées… +

Selon AI, la ratification par le gouvernement marocain de la Convention relative aux droits de l’enfant en islam constitue un signe négatif qui accorde « une légitimité juridique à un un recul sur les droits de l’homme, qui commence à se manifester progressivement dans la pratique », appelant à la consécration du choix stratégique du Maroc d’adopter les droits de l’homme dans leurs dimensions universelles.

L’annonce de la ratification par le gouvernement de la Convention relative aux droits de l’enfant en Islam a été accueillie avec étonnement par les acteurs de défense des droits de l’homme, estimant qu’il s’agit d’un texte en deçà des dispositions de la Convention des Nations Unies à laquelle le Maroc a adhéré en 1993.

De plus, ledit pacte soulève des questions controversées qui ont fait l’objet d’un dialogue national, comme celles de l’avortement, une question à laquelle le Conseil national des droits de l’homme a consacré des séances d’audition et de dialogue en vue de parvenir à une vision consensuelle dans ce domaine comme pour d’autres questions litigieuses (code de la famille …).

Article19.ma
 
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